Top 5 2010 - Pierre Delorme
- 1 - Top 5 Noël 2010 JEUXACTU
- 2 - Top 5 2010 - Maxime Chao
- 3 - Top 5 2010 - Laurely Birba
- 4 - Top 5 2010 - Pierre Maugein
- 5 - Top 5 2010 - Aurélie Vautrin
- 6 - Top 5 2010 - Fabien Pellegrini
- 7 - Top 5 2010 - Florian Viel
- 8 - Top 5 2010 - Pierre Delorme
- 9 - Top 5 2010 - Stéphane Sautonie
- 10 - Top 5 2010 - Julien Dordain
- 11 - Top 5 2010 - Laure Amouroux
- 12 - Top 5 2010 - Sylvain Lienke
- 13 - Top 5 2010 - Jonathan Minotti
- 14 - Top 5 2010 - Marcus
>>> PIERRE DELORME
>> Pigiste
Mon année 2010 côté jeux vidéo peut se résumer en deux événements. Je ne parlerai pas de jeux à proprement parlé (puisque vous pourrez retrouver un top 5 détaillé ci-dessous) mais de rencontres. Il y aura d’abord eu cette interview de Robert Knepper, alias T-Bag dans Prison Break, en début d’année pour la sortie du jeu tiré de cette série où le bonhomme s’est fait un nom. J’ai découvert un homme charmant, intelligent et au charisme diabolique. Un bien beau moment que j’aurai souhaité moins furtif. Puis, plus proche de nous, il y aura eu ce déplacement à Madrid, durant lequel j’aurai eu le loisir de rencontrer pour la première fois de ma vie de vrais joueurs de NBA : José Manuel Calderon, le meneur espagnol des Toronto Raptors et son collègue italien le pivot Andrea Bargani. Deux joueurs qui évoluent dans le plus prestigieux des championnats de basket au monde, qui ont eu le loisir de se frotter à des légendes de la discipline, qui brassent des millions mais qui se montrent avenants et agréables avec nous autres, petits testeurs de jeux vidéo. Ca fait quand même chaud au cœur. Car pour la petite histoire, quelques semaines avant ce déplacement, j’avais eu la "chance" de me rendre à Barcelone pour interviewer l’équipe du film L’Apprenti Sorcier pour le compte de FilmsActu. Parmi eux, Nicolas Cage et Jerry Bruckheimer, deux mastodontes du cinéma hollywoodien. Et bien, figurez-vous qu’en l’espace de 5 minutes (la durée des interviews), l’image de ces deux hommes que je portais dans mon estime depuis longtemps en a pris un sérieux coup. Calderon, Bargani et Knepper, eux, m’ont rappelé qu’on pouvait être riche et célèbre sans être forcément blasé et désagréable en promo. Merci à eux.
1 - Just Cause 2 (PS3)
Aussi étrange que cela puisse paraître, Just Cause 2 semble en ce mois de décembre le titre qui m'a le plus surpris/enthousiasmé durant cette année 2010. Certes, le titre d'Avalanche Studios est loin d'être parfait et, de manière totalement empirique, il demeure techniquement en-deça des gros hits de l'année, mais en bon amateur de titres funs et débridés, je n'ai pu que me montrer soufflé par la générosité de ce soft, qui m'offre encore de bons moments de plaisir. Et puis, un jeu qui offre la possibilité de visiter l'île de Lost ne peut être que recommandable !
2 - Need for Speed : Hot Pursuit (PS3)
A la recherche d'une nouvelle identité, la franchise d'Electronic Arts s'était perdue depuis quelques temps dans des digressions qui ne respectaient pas franchement les fondamentaux de la série. C'est pourquoi, j'avais laissé la saga Need for Speed de côté ces dernières années, jusqu'à cette édition Hot Pursuit ! En bon nostalgique du genre, ce retour aux sources signé Criterion Games m'a brossé dans le sens du poil et j'avoue avoir pris un pied énorme en jouant les chauffards sur les routes sublimes de Seacrest County.
3 - PES 2011 (PS3)
J'en suis conscient. Voilà un choix qui fera certainement hurler pas mal d'amateurs de football sur consoles, mon ami et collègue Laurely en tête. Pourquoi PES 2011 et pas FIFA 11, pourtant objectivement supérieur sur pas mal de points ? Et bien tout simplement parce qu'à mes yeux, FIFA 11 s'apparente plus à un FIFA 10.5 et que PES 2011, malgré ses lacunes, m'a offert un challenge un peu différent de celui de l'année dernière. Dès lors, j'ai pris plus de plaisir à me frotter au gameplay refondu du titre de Konami, plutôt qu'à celui efficace mais sans surprise du blockbuster d'EA. CQFD.
4 - Dante's Inferno (PS3)
Dante's Inferno, c'est un peu mon plaisir coupable de 2010. Une fois encore, on pourra dire que God of War III est autrement plus réussi, et ce à tous les niveaux. Mais l'ambiance graphique malsaine et les multiples références picturales du titre de Visceral Games m'ont tellement retourné la tête pendant plusieurs jours, que j'avoue être tombé amoureux de ce jeu. Pas forcément parfait, mais tellement attachant. Et puis, c'est quand même autrement plus sympa de découvrir La Divine Comédie en charclant du monstre qu'en se coltinant les improbables vers d'Alighieri.
5 – Alice au Pays des Merveilles (DS)
J'avais découvert Alice six mois avant sa sortie, à l'occasion d'une visite dans les studios lyonnais d'Etranges Libellule. Déjà à l'époque, j'avais été bluffé par l'enrobage graphique de ce jeu, son univers "mignon mignon mignon" (merci René la taupe) et ses petits personnages aux animations kawaii. La petite fille de 12 ans qui sommeille en moi a trouvé son jeu de l'année !
COUP DE GUEULE
Cinéma et jeu vidéo : l'impossible amour ?
Un coup de gueule qui n'a pas grand-chose d'original... Mais pourquoi les adaptations de films en jeux vidéo sont-elles prises autant à la légère ? Je veux dire, est-il vraiment inconcevable d'imaginer que certains films pourraient gagner à être transposées en véritables petites bombes vidéoludiques, si par bonheur les personnes en charge desdites adaptations ne les prenaient pas par-dessus la jambe ? Lorsqu'on voit des films comme Transformers, Iron Man, Harry Potter, James Cameron's Avatar (soit des films aux univers grandiloquents et au potentiel ludique indubitablement jubilatoire) travestis en simple produits dérivés (alors qu'il y a certainement moyen d'en tirer des titres de qualité), on se dit qu'il y a certainement un problème quelque part. Il n'y a qu'à voir Transformers : La Guerre pour Cybertron, titre indépendant aux films de Michael Bay, qui parvient à exploiter parfaitement le monde des Autobots, pour se convaincre qu'avec un peu de temps, d'argent et d'idées, la grande malédiction des mauvaises adaptations de films en jeu ne serait qu'un mauvais souvenir. Est-elle si loin l'époque où les adaptations d'Aladdin, du Roi Lion, ou de Goldeneye faisaient partie des hits incontournable de l'année ? Il faut hélas croire que oui...