Top 5 2010 - Fabien Pellegrini
- 1 - Top 5 Noël 2010 JEUXACTU
- 2 - Top 5 2010 - Maxime Chao
- 3 - Top 5 2010 - Laurely Birba
- 4 - Top 5 2010 - Pierre Maugein
- 5 - Top 5 2010 - Aurélie Vautrin
- 6 - Top 5 2010 - Fabien Pellegrini
- 7 - Top 5 2010 - Florian Viel
- 8 - Top 5 2010 - Pierre Delorme
- 9 - Top 5 2010 - Stéphane Sautonie
- 10 - Top 5 2010 - Julien Dordain
- 11 - Top 5 2010 - Laure Amouroux
- 12 - Top 5 2010 - Sylvain Lienke
- 13 - Top 5 2010 - Jonathan Minotti
- 14 - Top 5 2010 - Marcus
>>> FABIEN PELLEGRINI
>> Pigiste
Si je ne devais retenir qu'une seule chose de cette année 2010, ce serait certainement le fait d'avoir enfin pu jouer à Duke Nukem Forever ! Quatorze ans après avoir parcouru en long, en large et en travers son prédécesseur, il était temps... Finalement, le plus grand vaporware du jeu vidéo existe bel et bien, ce qui me fait remporter d'un seul coup une bonne dizaine de paris. Car au jeu du sortira/sortira pas, j'ai toujours misé sur le Duke, contrairement à bon nombre de mes collègues qui n'en attendaient plus rien. Reste tout de même une grosse question en suspens : sera-t-il aussi bon que Duke Nukem 3D ? Réponse l'année prochaine dans le test et, espérons-le, dans le top 5 2011.
1 - Fallout : New Vegas (PC, PS3, Xbox 360)
Lors du test de Fallout 3, j'émettais quelques réserves quant à son statut de hit absolu, que certains critiques et joueurs lui accordaient un peu trop facilement. Les défauts du jeu étaient en effet bien réels, et rien ne laissait d'ailleurs supposer que Fallout : New Vegas parviendrait à s'en affranchir... si ce n'est la présence à bord du studio en charge de cette suite de quelques développeurs ayant œuvré sur les magistraux Fallout et Fallout 2. Et au final, voilà qui change tout ! Quelques défauts techniques persistent mais l'ambiance générale, la liberté d'exploration et d'évolution, la qualité d'écriture des quêtes et des personnages (tout ce qui fait l'intérêt d'un jeu de rôles en somme) l'emportent sur tout le reste. On tient enfin notre véritable Fallout 3 et il s'appelle Fallout : New Vegas !
2 – Divinity II : The Dragon Knight Saga (PC, Xbox 360)
Divinity II : Ego Draconis m'avait déjà emballé l'année dernière, mais pas assez pour figurer dans mon top 5. Ca n'aura finalement été que partie remise puisque une version remaniée, optimisée et prolongée par une enthousiasmante extension nous est parvenue cette année, sous l'appellation Divinity II : The Dragon Knight Saga. Cette fois, ce jeu de rôles belge mérite réellement tous les honneurs et vient tutoyer sans aucun complexe les plus grosses productions américaines. En 2010, les jeux de rôle semblent à nouveau avoir le vent en poupe, et ce n'est pas moi qui viendrait m'en plaindre... même si mon sommeil et ma vie sociale en prennent un sacré coup.
3 – Gray Matter (PC, Xbox 360)
Après quelques années de développement assez chaotique, Jane Jensen a enfin réussi à accoucher de Gray Matter. Pour les incultes, les consoleux et les p''tits jeunes (mais non je n'insinue pas que les trois vont bien ensemble, voyons...) rappelons que Jane Jensen est la créatrice de la série Gabriel Knight, qui constitue aujourd'hui encore une référence en matière de jeux d'aventure. Hé bien l'american lady n'a rien perdu de son talent de scénariste, et encore moins de sa capacité à construire des personnages profonds et complexes. Le tout allant de pair avec des énigmes intéressantes et jamais insurmontables, nous voilà forcés d'applaudir.
4 – StarCraft II : Wings of Liberty (PC)
Douze ans après la sortie du premier épisode, je craignais vraiment que StarCraft II ne soit qu'un vulgaire Starcraft en 3D. Aucune nouvelle race, un découpage artificiel en trois volets histoire de vendre le jeu plusieurs fois, un moteur 3D efficace mais pas révolutionnaire... tout cela n'augurait pas forcément du meilleur. Et pourtant, StarCraft II : Wings of Liberty possède indéniablement la patte des grands jeux, et surtout la "Blizzard touch" qui mêle gameplay impeccable et réalisation technique sans faille. Diablement efficace en solo, grâce à des séquences de briefing particulièrement immersives, et taillé pour le multi, grâce au système de classement en ligne et aux races bien différentes, le jeu ne déçoit jamais.
5 – Metro 2033 (PC, Xbox 360)
Bêtes et méchants les jeux vidéo ? Pas tant que ça, puisqu'ils sont quelques-uns à être tirés de véritables romans. C'est d'ailleurs en train de devenir une spécialité des développeurs d'Europe de l'Est puisqu'après The Witcher (tiré des histoires d'Andrzej Sapkowski) et S.T.A.L.K.E.R . (inspiré par STALKER ou pique-nique au bord du chemin d'Arcadi et Boris Strougatski) nous avons accueilli cette année Metro 2033, un FPS dérivé du roman éponyme de Dmitry Glukhovsky. Si le gameplay du jeu signé 4A Games reste perfectible, la force de son ambiance m'a totalement emballé. Quand Call of Duty rencontre S.T.A.L.K.E.R., je ne peux qu'être séduit. Vivement la sortie de Metro 2034 !
COUP DE COEUR
Le jeu vidéo en 3D
Intéressé depuis toujours par les images et les films en relief, j'ai paradoxalement mis un peu de temps à m'intéresser à la 3D stéréoscopique dans les jeux. La raison ? La vue perçante de mes jeunes années a fait place à une vision imparfaite (maladie professionnelle !), qui me rend les séances de cinéma 3D moins impressionnantes qu'elles ne le sont réellement. La pub avec les bonbons qui volent, par exemple, me laisse froid car elle va trop vite pour que je puisse faire la mise au point sur les éléments en avant-plan. Du coup, je ne me suis pas intéressé plus que cela à la 3D vidéoludique. Jusqu'à cette année, où j'ai pu essayer quelques jeux consoles en relief (Killzone 3, Call of Duty : Black Ops...) et où, surtout, j'ai découvert le kit 3D Vision de NVIDIA. Et là, c'est le drame ! Me voilà obligé de rejouer à tous mes jeux PC préférés puisque la plupart, même ceux vieux de 5 ou 10 ans, sont éligibles à la troisième dimension. Et c'est un bonheur de les redécouvrir sous un jour nouveau, magnifiés par moult effets de profondeur et même de relief, que j'arrive à saisir sans problème. Quant aux titres plus récents, notamment ceux certifiés 3D Vision comme Batman : Arkham Asylum, Just Cause 2 ou Metro 2033, ils offrent une expérience absolument parfaite, qui donne un réel avant-goût de ce que sera le jeu vidéo dans un futur proche. Car malgré les réticences de certains (ouin, c'est trop cher, han ça doit faire mal aux yeux, bouh ça sert à rien...), les jeux vidéo représentent l’archétype du média condamné à passer à la 3D stéréoscopique, de par leur nature même. Calculés en 3D temps réel depuis plus d'une décennie, il est en effet grand temps d'en profiter enfin dans toutes leurs dimensions !
COUP DE GUEULE
Les localisations catastrophiques
Je n'en peux plus ! Que l'indigence orthographique et grammaticale envahisse les forums, passe encore (en fait non, mais bon... ). Mais que des professionnels de la traduction et de la localisation fassent mal le boulot pour lequel ils sont payés, c'est tout simplement inacceptable. Cette année, les VF calamiteuses se sont multipliées et je me suis retrouvé à pester contre cette engeance dans plusieurs de mes tests. Par exemple dans Two Worlds II, j'ai relevé plusieurs termes anglo-saxons non traduits, ainsi que les fabuleux "guardien", "en êtes tu bien sûr ?", "diminue rla pression" et de nombreuses autres perles. Dans Drakensang : The River of Time, on trouve des fautes d'orthographe et de grammaire, des mauvaises traductions, des contresens et des incohérences. Parmi lesquels "This is" traduit par "je suis", "c'est la première chose que j'ai entendue sur cette affaire" au lieu de "c'est la première fois que j'entends cette histoire", des alternances non justifiées entre tutoiement et vouvoiement et même un "as-vous" au lieu de "as-tu" ou "avez-vous" ! Même les bons jeux n'échappent pas à ce fléau, puisqu'un Gecko chasseur est appelé "Chasseur de geckos" dans Fallout : New Vegas tandis que certains sous-titres ne correspondent absolument pas au texte prononcé. Et Les chroniques de Sadwick, très plaisantes, pâtissent elles aussi d'un bon lot de coquilles, fautes d'orthographe, de grammaire ou de traduction. Messieurs les éditeurs, si vraiment vous avez tant de mal que ça à trouver des personnes compétentes, engagez-moi ! Au moins, je ne pourrai pas faire pire...