2009 : Top 5 - Maxime Chao
- 1 - Top 5 2009 Noel Jeuxactu
- 2 - 2009 : Top 5 - Maxime Chao
- 3 - 2009 : Top 5 - Laurely Birba
- 4 - 2009 : Top 5 - Hung Nguyen
- 5 - 2009 : Top 5 - Fabien Pellegrini
- 6 - 2009 : Top 5 - Pierre Maugein
- 7 - 2009 : Top 5 - Florian Viel
- 8 - 2009 : Top 5 - Julien Dordain
- 9 - 2009 : Top 5 - Marcus
- 10 - 2009 : Top 5 - Mathieu Rochefeuille
– MAXIME CHAO –
Dieu sait qu’on se souviendra de 2009. Année meurtrière pour le cinéma – et les peoples de manière plus générale – avec une dizaine de gros carnets noirs (Michael Jackson, David Carradine, Jocelyn Quivrin, Patrick Swayze, Farrah Fawcett, Brittany Murphy, Filip Nikolic, Sim ou bien encore René des Musclés ; quand même !), 2009 n’aura pas non plus été tendre côté jeux vidéo, puisque la plupart des blockbusters ont été repoussés de plusieurs mois. Certes, quelques produits sont parvenus à marquer l’année de leur empreinte indélébile mais je vous rappelle que d’autres ont préféré fuir le cyclone Modern Warfare 2, attendre le retour de l’accalmie et des jours plus cléments pour tenter d’exister dans les charts. Bien vu. En 2009, j'ai décidé tout bonnement d'arrêter de jouer sur Xbox 360. Non pas par fanboyisme envers une autre machine, mais par choix réfléchi. Non seulement, j'ai été victime du fameux Red Ring of Death à plusieurs reprises (quel scandale !), mais devoir supporter le boucan qu'engendre le ventilo de cette machine passé 23 heures est devenu absolument insupportable. Bien sûr, quand il s'agit de tester un jeu, je sais faire preuve d'abnégation, mais pour mon bien-être et celui aussi de la console de Microsoft, mieux vaut qu'elle reste éteinte pour éviter un vieux coup de sang. 2009 restera également gravé dans ma mémoire pour de nombreux événements personnels que je n’étalerai pas sur la place publique, certainement par pudeur, mais qui confirment ce que les astres chinois disaient par rapport à cette année du bœuf (ou du buffle, c’est selon), à savoir trouver une certaine stabilité et me prouver chaque jour davantage que l'acharnement au travail est une véritable fin en soi. Un labeur d’autant plus payant qui nous a valu d’être repéré par le groupe AB et de faire passer nos émissions hebdomadaires de la toile vers le petit écran, sur les chaînes NT1 et Mangas plus précisément. Tous les mercredis, samedis et dimanche, je vous le rappelle. Résultat, une audience qui ne cesse de grimper en flèche, un public de plus en plus fidèle, des fans à la limite de l'hystérie à la vue de nos deux animatrices que sont Garance et Anaïs lors de salons où nous y tenons un stand, et surtout, le sentiment d’un devoir accompli. 2009, l’année de la consécration pour JEUXACTU ? Assurément !
1 – Street Fighter IV (PS3)
Parce qu’il est parvenu à redonner toutes ses lettres de noblesse à un genre que j’affectionne tout particulièrement et qui était en passe de disparaître dans les méandres du jeu vidéo, Street Fighter IV mérite amplement de figurer au panthéon de mon Top five annuel. Il faut dire que depuis sa sortie en février dernier, le titre de Capcom n’a jamais cessé de m’accompagner tout au long de cette année charnière. Entre les parties rapides à la rédac’ sur nos bornes d’arcade Viewlix japonaises et les matchs serrés le soir chez moi sur le PlayStation Network pour tenter de conserver une place honorable dans les rankings, je me suis surpris à rester éveillé jusqu’à 5 heures du mat’, pris dans l’engrenage du "j’en fais une dernière et ensuite, je vais me coucher". Des tentatives qui ont d’ailleurs toujours échouées.
2 – Uncharted 2 : Among Thieves (PS3)
Parce qu’il est à ce jour le jeu le plus beau graphiquement et ce, toutes consoles confondues, Uncharted 2 : Among Thieves fait partie de ces titres que je sors volontiers de ma vitrine pour l’exhiber aux copains de passage à la maison. Mais au-delà d’être la démo technique parfaite pour mettre en valeur mon Plasma 52 pouces - épaisseur 3 cm, le soft signé Naughty Dog est également une franche réussite pour tout ce qui est mise en scène, réduisant un peu plus la frontière entre jeu vidéo et cinéma. Le gameplay extrêmement bien calibré (quoiqu’un peu trop assisté parfois à mon goût) risque certainement d’être pris en exemple chez la concurrence mais aussi dans les écoles de game design. Maîtrisé de bout en bout, Uncharted 2 fait lui aussi partie des titres qui sont parvenus à mettre mon boulot entre parenthèses, histoire de ne pas mourir con. Sans aucun regret d’ailleurs.
3 – Call of Duty : Modern Warfare 2 (PS3)
Parce que je suis à la fois un passionné de guerre, de FPS et de la série (uniquement quand elle est supervisée par les studios Infinity Ward), Modern Warfare 2 repousse un peu plus les limites du politiquement incorrect. Après la mission de destruction massive à bord d’un bombardier américain dans Call of Duty 4 où je m’en suis donné à cœur joie, voilà que le titre d’Activision me permet de faire jaillir mon côté sadique en allumant des centaines d’innocents dans un aéroport russe. Toutefois, le paroxysme de la jubilation est atteint lorsque je décide de me connecter en ligne pour fraguer le maximum de joueurs humains, qui ne résistent pas à mes balles ni à mon puissant coup de couteau. Le kiffe tout simplement.
4 – Muramasa : The Demon Blade (Wii)
Parce que je suis un fan inconditionnel de la 2D, Muramasa m’a aussitôt comblé avec sa réalisation d’orfèvre, son ambiance envoûtante et son gameplay travaillé aux petits oignons. Découper des streums du folklore japonais devient alors une sorte de pèlerinage, un moment d’allégresse complet que seuls les hommes de bon goût peuvent en tirer la quintessence. Acheté au Trader d’Akiba lors de mes vacances sur l’Archipel l’été dernier pour moins de 30€, Muramasa au le bon ton de me rappeler que la Wii est aussi une console de jeux, à défaut d’être un bidule blanc qui ne sait, finalement, que prendre la poussière.
5 – The King of Fighters XII (PS3)
Parce que j’ai été élevé au biberon SNK – mais aussi parce que Masaaki Kukino est un bon copain – et que KOF reste toujours à mes yeux la référence de la baston 2D, KOF XII devait, quoiqu’il advienne, figurer dans mon classement des titres que j’ai le plus apprécié en 2009. Alors certes, il n’est pas aussi abouti que Street Fighter IV et j’admets volontiers que SNK Playmore l’a sorti un peu trop à la hâte, mais lui reprocher son casting rachitique (22 au total, soit 3 persos de moins que le roster du titre de Capcom) et son manque de contenu, alors que la concurrence n’est certainement pas un exemple d’exhaustivité non plus, prouve à quel point certains joueurs et la critique peuvent être d’une mauvaise foi absolue. Pour ma part, je retiens avant tout une 2D éblouissante, des animations d’excellente facture et un système de combat ultra dynamique, qui empêchent les campeurs de nous offrir des matchs affligeants lors de tournois pourtant pro-gamers, où le zoning devient omniprésent. Les maniaques de Street Fighter se reconnaîtront. Au diable les techniques de charclo !
COUP DE GUEULE
L’utilisation abusive des DLC
Ce qui devait arriver arriva. En introduisant il y a quelques années les DLC (les fameux downloadable contents), les éditeurs allaient forcément tomber dans l’utilisation abusive de cette technique de vente crapuleuse. Hormis un Rockstar Games qui se donne la peine de proposer du contenu supplémentaire véritable et digne de ce nom, tous mènent une politique vomitive qui risque bien d’entraîner un dégoût total de la part des joueurs sur le long terme. S’acquitter de plusieurs euros en plus pour débloquer du contenu déjà présent sur le disque, c'est tout simplement honteux ! Bon, j’avoue être tombé dans le panneau en achetant pack par pack l’ensemble des costumes alternatifs pour les personnages de Street Fighter IV, mais on ne m’y reprendra pas, c’est une certitude ! Car comme le dit si bien Emile, on peut tromper une fois mille personnes, mais certainement pas l’inverse.