Le Top 5 des meilleurs jeux 2016 de Damien Greffet
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- 2 - Le Top 5 des meilleurs jeux 2016 de Maxime Chao
- 3 - Le Top 5 des meilleurs jeux 2016 de Laurely Birba
- 4 - Le Top 5 des meilleurs jeux 2016 de Damien Greffet
- 5 - Le Top 5 des meilleurs jeux 2016 de Florian Velter
- 6 - Le Top 5 des meilleurs jeux 2016 de Fabien Pellegrini
- 7 - Le Top 5 des meilleurs jeux 2016 de Benjamin Betaux
>>> DAMIEN GREFFET
>> RÉDACTEUR, PAS TOUJOURS A L'HEURE
Encore une année passée au sein de JEUXACTU qui a défilé à la vitesse de la lumière. Forcément, quand on voit le travail qu’on peut abattre avec une équipe si réduite, on n’est pas étonnés d’être sur les rotules quand se profilent enfin les vacances de Noël. 2016 aura été une année de changements pour la rédaction, avec l’arrivée au sein de Webedia. Nouveaux enjeux, nouvelles façons de faire et surtout de nouveaux bureaux où l’on dispose désormais de fenêtres. D’ailleurs, le fait de travailler en open space a globalement assagi la rédaction, qui doit désormais faire face aux regards des autres lorsqu’une vanne pourrie fuse. D’un point de vue plus personnel, 2016 aura signé mes premiers grands salons internationaux, de la GDC de San Francisco à l’E3 de Los Angeles. Il s’agit de périodes très intenses où la charge de travail est vraiment énorme, mais heureusement, l’ambiance est là pour continuer à nous motiver. Niveau jeu vidéo, 2016 aura été une grande année pour les consoles avec la sortie de la Xbox One S, de la PS4 Pro et de la PS4 Slim, en attendant la Scorpio et la Switch en 2017. Les cycles de vie des machines se raccourcissent et je l’avais prédit ! Malgré mes talents de madame Irma, je reste farouchement accroché à mon PC, tentant d’ouvrir les yeux de mes collègues aux vertus du gaming à 120fps. D’ailleurs, à force de saouler Maxime, j’ai même réussi à obtenir le pouvoir de vous faire quelques articles hardware, histoire de varier les plaisirs. On devrait même vous sortir un joli comparatif sur les casques gaming d’ici la rentrée.
D’un point de vue personnel, 2016 aura été une année avec des hauts et des bas, (j’en profite pour remercier ma moitié qui supporte les tests bruyants jusqu’au bout de la nuit) comme pour les membres de la rédaction (courage à ceux qui en ont chié). Mais comme diraient les marketeux de Johnnie Walker : "Keep Calm & Keep Walking". C’est ce qu’on fait tous afin de garder notre petit site à la surface, malgré des moyens incroyablement inférieurs aux confrères du 3ème étage (enfin 1er étage depuis quelques semaines maintenant). Evidemment, on n’oublie pas les collègues qui permettent de garder la bonne humeur au sein de la rédac', sans quoi on pourrait vite se mettre à déprimer. Heureusement, pour faire passer les coups de spleen, le jeu vidéo est un excellent remède. 2016 s’est avéré être une très bonne année de ce point de vue, avec de nombreux titres de qualité qui sont sortis. Attention, pas de Uncharted 4 ni de The Last Guardian dans mon Top, puisqu’en joueur PC de la rédaction, je ne possède même pas de console de salon ! Comme toujours, j’ai manqué d’espace pour citer les jeux qui m’ont marqué cette année, et je me dois de nommer certains titres qui n’y apparaissent pas comme Virginia, ABZÛ, Mirror’s Edge Catalyst (oui, je suis un fanboy), ou encore Shadow Warrior 2. Assez divagué, place au Top 5 !
1 – SUPERHOT (PC)
Je me suis étalé comme du Nutella sur une tartine chaude lors de mon test, mais sachez tout simplement que lorsqu’on arrive à redéfinir un genre aussi surexploité et vieux que celui du FPS, c’est qu’on est sacrément balèze. D’ailleurs, ce chef d’œuvre vient nous rappeler les bienfaits des développeurs indépendants qui osent et peuvent prendre des risques dans leurs productions. Une vraie bouffée d’air frais qui tranche avec la monotonie des grosses licences AAA, condamnées au succès par des budgets énormes et une exigence de rentabilité prépondérante. Loin de ces produits industriels, SuperHOT est un vrai joyau d’artisan, un truc différent, mais qui vous garde scotché au fauteuil, qu’il s’agisse de sa trame narrative, de son gameplay inédit ou de sa direction artistique minimaliste.
2 – SID MEIER'S CIVILIZATION VI (PC)
En grand fan du 4X et des productions de chez Firaxis qui ont baigné mon enfance, j’avais de fortes attentes concernant ce nouvel opus. Après un épisode 5 excellent mais qui n’avait trouvé sa substance qu’après deux gros add-ons, et après le spin-off Beyond Earth qui n’apportait finalement pas grand-chose de nouveau, j’attendais ce sixième opus comme le Messie. Force est de constater que les développeurs de Sparks (Maryland) sont vraiment les tauliers du genre, avec une production qui envoie du lourd. Qu’il s’agisse du système des villes qui s’étendent, ou de l’arrivée tant attendue du système d’escorte des colons, Sid Meier’s Civilization VI est définitivement le meilleur opus de la série. Or, quand on arrive à proposer des jeux sans cesse meilleurs après plus de 20 ans, c’est qu’on fait indiscutablement partie des grands noms du jeu vidéo, au même titre que les Kojima, Carmack, Miyamoto et consorts. Chapeau Sid !
3 – THIS IS THE POLICE (PC)
Jeu indépendant développé par Weappy Studio et édité par THQ Nordic, This is the Police vous fait incarner Jack Boyd, le chef de la Police de Freeburg. Il ne reste que 180 jours de travail à notre héros avant le départ à la retraite, et on devra tout faire pour y arriver en vie, si possible avec un joli pécule (préférablement supérieur à 500 000 dollars) pour couler ses vieux jours. Pour y arriver, le joueur aura tous les moyens à sa disposition. Le jeu propose une véritable combinaison d’activités qu’il faudra mener à bien pour gagner. Il faudra gérer au quotidien les interventions des flics en bleu, mais aussi résoudre des enquêtes via un super système de diapositives à remettre dans l’ordre. Mais la gestion est trop facile sans une excellente trame narrative qui variera évidemment en fonction de vos choix. Aider la mafia ? Faire le sale boulot du maire ? Favoriser tel ou tel gang ? Chaque décision pourra vous rapprocher du pouvoir, de la fortune, mais aussi du chômage, de la mort et de la prison. En plus, comme tout bon jeu indépendant, This is the Police peut tourner sur n’importe quel PC qui ne soit pas antédiluvien. Evidemment, je dois aussi mentionner la voix de Jack Boyd, puisque c’est John St Jon (doubleur officiel du King Nukem) qui se charge de nous plonger dans la vie d’un flic désabusé et au bout du rouleau.
4 – FIREWATCH (PC)
Ok, personne n’aime les walking simulators, mais j’avoue être tombé amoureux avec celui-ci. Amoureux des décors tout d’abord, puisque la direction artistique de Campo Santo Studio est tout simplement superbe. La preuve, mon fond d’écran au bureau est issu de ce jeu. Même après avoir fini l’histoire, je suis retourné me perdre dans la nature juste pour m’émerveiller sur les jeux de lumière et sur le cycle jour/nuit qui envoie du lourd. Je suis tombé amoureux aussi de Delilah qui m’a séduit avec ses tirades et sa voix suave, et comme on ne la voit jamais, l’imaginaire tourne encore plus fort. L’histoire et la narration sont également deux gros points forts du jeu, qui réussit à nous faire stresser avant un dénouement surprenant (il a déçu certains), mais qui m’a séduit quand j’ai compris qu’on m’avait bien promené.
5 – DOOM (PC)
Personne n’y croyait après l’Alpha sauf moi, ce qui m’a valu des vannes de la plupart des confrères du milieu, dont j'attends aujourd'hui les excuses. Mais lorsque le verdict est tombé, tous ont retourné leur chemise aussi vite que Microsoft lors de la sortie de la Xbox One, en affirmant finalement qu’il s’agissait d’un excellent FPS. Bourrin à souhait, DOOM est un fast-FPS où ça défouraille sec, et id Software nous a pondu l'un des meilleurs opus de ces dernières années. Avec ses exécutions bien crades et pleins d’easter-eggs pour les anciens, DOOM m’a rappelé pourquoi j’adore le FPS avec son gameplay simple et efficace. Amateur des anciennes mécaniques, j’ai surtout adoré le retour aux sources assumé par le studio, avec l’utilisation des healthpacks pour regonfler sa vie et la collecte des power-up disséminés sur les niveaux. Mention spéciale pour l’orbe Berserker, qui permet au Space-Marine de devenir un véritable taré assoiffé de sang, déchirant du démon à mains nues. Un jeu qui laisse le cerveau tout mou et le kiki tout dur.
COUP DE COEUR : STAR CITIZEN
Après des années à décerner mon coup de cœur à la réalité virtuelle qui est enfin présente dans les foyers grâce aux sorties des périphériques VR, qu’ils soient sur PC (Oculus Rift et HTC Vive) ou sur console (PS VR), j’ai décidé de changer mon fusil d’épaule. Fan absolu de space opera et des productions de Chris Roberts (Wing Commander, Freelancer), j’attribue cette année mon coup de cœur à Star Citizen qui se fait toujours autant désirer. Le studio a sorti plus de contenu jouable cette année que depuis le début du projet, et ce que je vois me plaît pas mal. Les mauvaises langues diront que le projet traîne en longueur, mais personne ne crache sur Rockstar lorsqu’ils passent près de cinq ans à développer un jeu. Je reste confiant dans le projet, même si le sieur Roberts est connu comme le loup blanc pour avoir du mal à sortir ses jeux à temps. Une impression de lenteur tenace qui est due selon moi au fait qu’on parle de Star Citizen depuis son premier Kickstarter, alors que le développement n’avait pas encore commencé. Il est donc normal que le temps semble plus long. Lucide, je mise sur une sortie en 2018, mais qu’importe, du moment que le jeu est de qualité.
COUP DE GUEULE : Trop de trailers tue le trailer
Mon coup de gueule en 2016 sera pour les éditeurs qui n’ont toujours pas compris qu’il ne sert à rien de diffuser des milliers de trailers pour leur jeu dans l’espoir d’en faire un carton commercial. On avait découvert cette pratique avec Ubisoft et ses Assasisn’s Creed, mais cette année, c’est Mafia 3 qui remporte la palme haut la main. Super enthousiaste, j’ai finalement déchanté à cause d’une technique faiblarde, et d’une histoire qui n’a pas suffi à me transporter du fait des spoils contenu dans la masse de vidéos et images qu’on a dû traiter pour vous tenir au courant. Dommage. D’ailleurs, j’en profite aussi pour placer un petit tacle à une pratique qui se démocratise dans l’industrie, celle d’envoyer les jeux aux testeurs le jour de leur sortie, avec des prétextes plus ou moins valides. On se retrouve à devoir faire notre travail dans l’urgence. Quant à savoir si cette technique permet d’augmenter les ventes sur les premiers jours, j’ai du mal à y croire...
Heureusement, 2017 s’annonce comme une année très chargée avec la Scorpio et la Switch qui devraient disposer d’un lineup de jeux conséquent. Pour cette nouvelle année, j’attends particulièrement Mass Effect Andromeda, Outlast 2, le nouveau Wolfenstein teasé à l’E3, South Park : The Fractured but Whole, Rising Storm Vietnam, Absolver, Cuphead et Full Throttle Remastered !