Laurely BIRBA : son Top 5 des meilleurs jeux de 2017
- 1 - Le Top 5 des meilleurs jeux 2017 de JEUXACTU
- 2 - Maxime CHAO : son Top 5 des meilleurs jeux de 2017
- 3 - Laurely BIRBA : son Top 5 des meilleurs jeux de 2017
- 4 - Damien GREFFET : son Top 5 des meilleurs jeux de 2017
- 5 - Benjamin BETAUX : son Top 5 des meilleurs jeux de 2017
- 6 - Fabien PELLEGRINI : son Top 5 des meilleurs jeux de 2017
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>> RC ADJOINT QUI HABITE LOIN, TRÈS LOIN
Il aura donc fallu que j’attende d’avoir 37 ans pour goûter enfin aux joies de la paternité. Une déflagration émotionnelle à laquelle on n’est pas préparé, même si les collègues et les potes partagent leur expérience en filant quelques astuces ; tant que l’on ne tient pas ce petit bout dans les bras, on n’a aucune idée de ce que c’est d’être parent. Comme certains parmi vous me l’ont gentiment fait remarquer plus d’une fois sur YouTube, j’ai pris dix ans dans la gueule. Passé 22 heures, extinction des feux : plus de son, plus d’image. Dans ces moments où je m’endors comme un pépé, heureusement que Tite Po est là pour veiller sur l’héritier. Bref, tout ça pour dire qu’avec des nouvelles responsabilités sur les épaules, je n’avais pas trop la tête aux jeux vidéo cette année. Pourtant, c’est bien à la maternité que j’ai gratté le test d’Horizon : Zero Dawn, comme pour me rappeler qu’en 2017, je ne pouvais pas passer à côté de certains jeux. La première tentative de Guerrilla Games dans l’univers impitoyable de l’open-world a été couronnée de succès, et moi qui n’avais pas été convaincu par la prestation d’Aloy lors de notre premier rendez-vous, j’ai dû m’incliner devant sa force de caractère en bouclant "The Frozen Wilds". Vivement la suite.
En matière de monde ouvert, Ubisoft s’est remis en question après le catastrophique Assassin’s Creed Syndicate. Alors oui, en réalité, ça faisait un moment que les équipes de Montréal planchaient sur les aventures de Bayek, mais l’éditeur français a clairement senti que la corde était à deux doigts de rompre. Un repos salutaire puisqu’Assassin’s Creed Origins s’impose comme le meilleur épisode de la licence depuis Assassin’s Creed II, avec son Egypte renversante, son système de combat exigeant, et son contenu d’une richesse Inouïe. Plusieurs mois plus tôt, je m’étais régalé avec Resident Evil VII qui a permis à la série de faire peur à nouveau. Avec des titres tels qu’Outlast, ou des démos aussi flippantes que celle du regretté Silent Hills (P.T.), Capcom n’avait d’autre choix que d’opter pour la vue subjective, et ça change tout. Non seulement, on doit se débarrasser des vieux réflexes développés avec la caméra à la 3ème personne, mais l’impact visuel est autrement plus fort que n’importe quel autre Resident Evil "classique".
Puisque l’on parle de survival horror, impossible de ne pas évoquer The Evil Within 2 que j’ai avalé d’une traite. Les mauvaises langues ont beau dire que l’approche de Shinji Mikami est datée, ça reste (à mes yeux) LE maître de l’horreur sur consoles et PC. Le soir du réveillon de Noël, avec mon acolyte Simon (qui ne sait même pas qui est Totti, le pauvre), on s’est fait un petit FIFA 18 qu’il venait de déballer, et je me suis tout de suite souvenu pourquoi j’avais définitivement basculé du côté de PES 2018. Physique de balle de dingue, rythme de jeu qui permet de jouer au foot, réalisation aux petits oignons, gameplay ciselé ; Konami a tout compris alors qu’Electronic Arts semble de plus en plus emprunter la voie de l’arcade. Je ne sais pas si c’est la fin d’un cycle, mais c’est tendu. 2017 a également été marqué par deux autres jeux majeurs : Super Mario Odyssey et The Legend of Zelda : Breath of the Wild. C’est simple, je n’ai pas encore eu l’occasion de jouer au premier, et je ne compte qu’une cinquantaine d’heures dans BotW (que je n’ai toujours pas terminé, d’ailleurs) ; un comble pour un disciple de Nintendo. Je laisse donc le soin à Maxime d’encenser Link (après lui avoir honteusement craché au visage) et de défoncer Mario. Je vous dirai si je suis d’accord avec lui ou pas.
Je tenais également à glisser quelques mots sur Cuphead qui est juste monstrueux, et devant lequel je suis resté scotché pendant de longues heures. Si ses allures de dessin animé interactif retournent le cerveau, c’est surtout sa nature impitoyable qui agit comme une drogue dure ; et tant pis si ça ne plaît pas aux faibles. Comme vous l’aurez certainement déjà compris, il n’y aura pas de Top chez moi cette année ; j’ai préféré passer en revue certains jeux auxquels j’ai PU jouer ces douze derniers mois. Maintenant que le petit fait ses nuits, je serai de retour dans le game en 2018. Heureusement, car il y a du lourd qui se prépare.
CE QUE J’ATTENDS EN 2018
GOD OF WAR
Detroit : Become Human
Red Dead Redemption 2
Dragon Ball FighterZ
Days Gone
SoulCalibur VI
Code Vein