2007 : le Top 5 des rédacs
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Après la sélection de JeuxActu, c'est désormais au tour de nos confrères et amis du jeu vidéo de nous exposer à leur tour leur bilan de cette année 2007, plutôt intéressante. Cette année, le casting des copains s'est quelque peu renouvelé, et c'est un vrai plaisir que d'accueillir Féthi "la voix de Game One" Maayoufi, Mathieu Micout (de retour au journalisme total) ou bien encore Sandrine Camus, qui représente la gent féminine. D'autres habitués ont répondu présent cette année encore, et on ne vous présente plus Julien Chièze, Sébastien Magne, Bertrand Jouvray ou bien encore Jay. On en profite pour faire un petit coucou à tous ceux qui auraient bien voulu participer à ce rendez-vous annuel, mais malheureusement contraints de rester dans l'ombre. Ne tergiversons plus, voici leur Top 5 des jeux qui les auront marqués en 2007.
- Julien Chièze - Gameblog.fr / La Totale NRJ 12 / Télé 7 Jours
Le Top de fin d’année de JeuxActu, c’est un peu comme les illuminations de Noël dans la rue : une douce habitude ou bien l’occasion de s’offrir un savoureux flashback nostalgique sur une année de plaisir numérique. L’odeur des marrons en moins. J’aime bien d’ailleurs. Ca permet de se poser deux secondes, de prendre un peu de recul. C’est donc un soir de décembre que me voici parti dans les méandres de ma conscience en quête de mes délices ludo-numériques des douze derniers mois. Je ne vous apprends rien, la fin d’année fut cosmique. J’entends ici et là des gens affirmer qu’il s’agirait du plus beau Noël sur consoles depuis bien longtemps. Que nous vivons une époque formidable. Et qu’il caille grave (raillez la mention inutile). Ce n’est pas faux. Nouvelle preuve que Microsoft et Sony l’ont bien compris : Noël 2007 est leur premier gros rendez-vous, leur premier "vrai" face à face. Celui qui en sortira vainqueur, celui qui saura en tirer la meilleure dynamique marquera de précieux points dans la course d’une "next gen" qui tarde à s’imposer pleinement tant la PlayStation 2 squatte toujours les charts… tandis que Nintendo se la joue "autrement". Car oui, la Wii évolue dans une autre cour. La Wii amuse, la Wii étonne, la Wii cartonne. Phénomène éphémère clamaient certains ? Ca n’en prend pas le chemin. Le pari de Nintendo se révèle donc payant. Pas de doute là-dessus, l’année 2007 fut l’année Nintendo ! Incontestablement. Wii et DS même combat : divertir le monde. Divertir, et pas forcément "jouer" d’ailleurs. Nuance. Le public s’ouvre, les "jeux" évoluent. Le casual gaming devient un loisir de masse. Les gamers se rabattent sur les antiques licences Nintendo telles que Mario, Metroid ou Zelda toujours là pour assurer le show. Mais nous sommes à un tournant de notre industrie. Clairement. Les cartes sont redistribuées. Pour la première fois de sa vie ludique, Sony ne soulève plus les foules et même si les promesses de la PlayStation 3 sont alléchantes, le rouleau compresseur ne s’est pas encore enclenché. Et le temps passe, passe. La Xbox 360 de son côté lutte, besogneuse, acharnée, proposant nombreux titres de grande qualité… autant de cartouches qui font mouche chez les gamers sans pour autant faire vibrer un plus large public. La Xbox 360 stagne sans qu’on arrive vraiment à savoir pourquoi (syndrome Dreamcast ?). Certains diront qu’elle a déjà laissé passer sa chance. Une seule certitude, nous n’en sommes qu’au début. 2007 était une belle rampe de lancement, mais la grande explication aura lieu dans les 2 années à venir. Pourtant si 2007 s’achève sur un feu d’artifice ludique, reste une seule crainte : qu’il ne faille attendre l’automne 2008 pour voir de nouveau la machine à rêves numériques s’emballer… Pour le savoir, rendez-vous dans douze mois, ou tous les jours sur Gameblog.fr, mon site à moi que j’ai, où avec d’anciens de l’époque Joypad / PlayStation Magazine nous parlons de notre passion commune : les jeux vidéo, mais autrement. Si, si promis ça aussi ça aura marqué mon année. En attendant, voici mon regard sur cette millésime 2007…
Hum, au fait… je suis désolé, mais je n’ai jamais aimé les tops. Classer des choses qui vous ont fait vibrer, c’est triste. Je préfère vous faire partager mes coups de cœur, ou mes déceptions au fil de la plume. Avec un seul écho, celui de la passion. Avec comme d’hab’, un grand merci à ces développeurs qui forgent nos voyages pixellisés…
1 - The Legend of Zelda : Twilight Princess (Wii)
Soyons clair, l’année 2007 a commencé pour moi comme elle s’était achevée : en compagnie de Link ! Je sais que certains ont été un peu déçus par The Legend of Zelda : Twilight Princess sur Wii… J’y ai personnellement retrouvé des sensations rares. Marcher sans but, errer dans ce monde ocre. Chevaucher Epona. Cavaler tel le loup des Carpates. Prendre le temps de regarder. Surjouer mes combats à l’épée grâce à la Wiimote. Me projeter dans l’aventure. L’ambiance un rien désabusée. Les clins d’œil à la Mononoke Hime. Le souffle par instants épique. J’ai aimé sauver cette princesse de pacotille. Tout comme je trouve qu’il s’agit encore aujourd’hui du meilleur jeu d’aventure sur Wii.
En parlant de la Wii, je dois confesser l’allumer une fois tous les 3 mois. Elle, normalement si blanche, se teinte alors souvent d’un délicat duvet grisâtre qu’on nomme poussière. Soyons clair, le plaisir instantané des jeux casual m’amuse. J’aime voir les yeux de certaines copines réfractaires au jeu vidéo s’illuminer par le simple fait de jouer au tennis dans un salon. Ok. Mais je suis joueur, passionné, avide de découvertes, de voyages, de surprises. Le casual gaming ne m’en offre pas. Un frisson passager. Un confort social, certes… mais au final une légère déception.
2 - Super Mario Galaxy (Wii)
Et puis Super Mario Galaxy est arrivé. Ma Wii s’est illuminée ! Quelle expérience. Trahir l’attente des joueurs. Surprendre. Prendre des risques. Chambouler un genre. Voilà pourquoi ce Mario est unique. Tout le monde s’est demandé ce que ça pourrait donner. Aujourd’hui nous avons la réponse : un monument de game design, de l’intelligence pure dès qu’il s’agit de procurer une décharge de plaisir numérique. C’est frais. Mignon. Gorgé de trouvailles. Accessible. Suffisamment gnangnan pour faire ressurgir des souvenirs du passé. C’est doux. Plutôt facile. On se sent bien. On joue, on picore les niveaux. On avance avec le sourire. Pour moi, voilà ce qu’est le "jeu vidéo" au sens littéral. Du plaisir, du plaisir, et un encore zeste de plaisir.
3 - BioShock (Xbox 360) / Call of Duty 4 : Modern Warfare (Xbox 360)
Mais aujourd’hui, il existe un autre pan du jeu vidéo. Plus mâture. Plus froid. Plus violent. Je le regarde de plus loin, c’est vrai. Mais j’avoue qu’en cette fin d’année deux titres m’ont atomisé : BioShock et Call of Duty 4. Deux FPS, pour deux registres distincts, mais qui puisent tout deux leur force dans leur ambiance. Deux sommets du genre pour moi. Deux expériences d’une dizaine d’heures qui m’auront procurés tellement plus de sensations qu’un bien terne Halo 3 engoncé derrière sa lourde carapace marketée. Propre certes, mais surtout diablement lisse, sans vie, sans rage, sans frisson. Un jeu "cahier des charges" qui transpire la fatigue d’un développeur (Bungie) qui sait qu’il tourne en boucle… au point de vouloir aujourd’hui voler de ses propres ailes. Bel aveu. BioShock et Call of Duty 4 sont à l’opposé de ce monolithe "mort vivant". Ils sont la vie et l’envie. La recherche de design. La violence des propos. L’urgence des situations… Oui, ils sont incontestablement les baffes HD de ma fin d’année ! Et me permettent, au passage, de remercier mon écran 46’ Full HD 1080p qui m’aura fait pleinement profiter de ce spectacle de haute volée. Je t’aime.
4 - The Legend of Zelda : Phantom Hourglass (DS)
Remarquez, la DS a encore une belle vie devant elle s’y j’en crois le délicieux moment passé avec The Legend of Zelda : Phantom Hourglass (et là, cette fois-ci je remercie mon scooter d’être tombé en panne et de m’avoir obligé à prendre le métro). C’est simple, voici le premier jeu sur console portable qui m’aura pleinement captivé depuis… Gargoyles Quest sur Game Boy ! Souvenirs ! Une fois de plus, c’est simple, c’est mignon et surtout intelligent. Le stylet, les énigmes tout s’imbrique à merveille. Amis game designer rien en sert de complexifier vos jeux, l’essentiel reste l’immersion, le ressenti. Phantom Hourglass en est la parfaite incarnation.
5 - Pro Evolution Soccer 2008 (PS2)
Je pourrai aussi parler de ce PES 2008 qui m’a fait verser une larme. Pas forcément de joie. Cette sensation qu’on éprouve lorsque quelqu’un que vous aimez se fourvoie. Envie de l’aider. Envie de lui tendre la main. Aucune envie de l’accabler en tout cas. Oui cette édition 2008 est manquée. Inutile de le cacher. Mais j’ai foi. Voilà des années que le "kakto gameuh" me fait rêver. Des années que Konami assure un titre prodigieux. S’il y a dérapage, n’est ce pas salutaire pour franchir ensuite un nouveau cap ? Je veux y croire. Et puis au bout du bout, je le confesse : c’est toujours à PES que je joue. Même si je peste, c’est lui qui reste pour moi la référence (pas visuelle, ça on est d’accord). J’en profite vite fait dans le registre "oui, mais…". Donc oui, un peu déçu par Assassin’s Creed. Un jeu surréaliste de beauté néanmoins. Des environnements, des personnages, une ambiance… pas de doute, Ubisoft a réussi une prouesse esthétique. J’aime l’infiltration (n’est ce pas Snake ?), j’aime l’univers, j’aime Jade (tellement !)… mais je n’accroche pas ici. Trop répétitif, trop sage dans le fond. L’archétype du titre dont le "2" sera une tuerie cosmique. Vu les chiffres de ventes, je l’espère en tout cas.
Au fait, un coup de gueule, un vrai. Nous sommes en 2007. La France compte des millions de joueurs. Seb vous offre même des chiffres prouvant la variété de ce public. PES fut le produit culturel le plus vendu dans l’hexagone. Et pourtant, toujours aucune émission télé ne traite de ce média ! Aucune. Rien. Quelques chroniques sur le câble ou la TNT, certes, mais rien sur le hertzien. Il est temps que les décideurs réagissent, ouvrent les yeux et se penchent sur ce loisir qui n’a plus rien d’émergent, d’adolescent ou d’excluant. Les jeux vidéo ont changé et ont aujourd’hui une part entière en tant que loisir de masse à l’image des livres, des disques, des films… En vous r’merciant.
Pour conclure, je pourrais encore vous parler de nombreux jeux. De belles expériences. Du temps qui me manquent pour plonger dans Mass Effect, pour goûter à Blue Dragon, pour m’immerger dans Uncharted, pour oser défier Crysis, pour sourire devant Portal… mais ce sera pour 2008 ! Une année où je devrai aussi croiser la route de Metal Gear Solid 4, Final Fantasy XIII, Afrika, Alan Wake, Okami sur Wii, White Knight Story, et qui sait… peut être Sanco (la suite d’Ico / Shadow of the Colossus). Grâce à tout ceux là et bien plus encore, je sais que ce n’est pas encore en 2008 que j’arrêterai de jouer. Et c’est probablement la meilleure nouvelle de cette fin d’année ! Bonnes fêtes à tous…
- Fethi Maayoufi - Game One
Chers amis de jeux et de Navarre, il est temps pour moi de soulager ma conscience, de battre ma coulpe, d'expier mes péchés dans un grand élan de confession intime, de me flageller en place publique à coups de Wiimote car j'ai très peu joué durant l'année écoulée. La faute à pas de temps, à trop de DVD à mater, à trop de projections presse à me fader, à trop de... Promis, une de mes grandes résolutions pour la nouvelle année sera de jouer plus. Parce que j'adore ça, et qu'après une partie de Mario Kart, mon poil est plus soyeux (c'est scientifiquement prouvé !). Pour l'heure, voici mon Top 5, succession d'impressions glanées au fil de mes discussions avec mes potos joueurs, de mes quelques parties, de ma sensibilité, et des tests dont j'ai assuré la voix durant l'année sur ma petite télé à moi que j'aime : Game One.
1 - Okami (PS2)
Pourquoi Okami ? Premièrement parce que c'est le seul jeu que j'ai acheté cette année ! Le privilège de travailler pour la chaîne des jeux vidéo (oui, bon, et de "la génération digitale", on se moque pas !)... Parce que j'adore les jeux d'aventure, parce qu'esthétiquement c'est beau à vous dresser les poils sur le bras (que j'ai plus soyeux depuis que je joue à Mario Kart, tout le monde suit ?). Bref, Okami, c'est super bueno.
2 - BioShock (Xbox 360)
Pourquoi Bioshock ? Parce que des développeurs furieux ont sué sang et eau pour proposer autre chose qu'une suite ou un portage. Parce que le monde développé est juste sensationnel, que la prise en main est instinctive (même pour un manchot comme moi), et que la sensation d'être projeté dans un univers à la Jules Vernes provoque un de ces chocs ludiques comme en éprouve rarement. Une prise de risque rare par les temps qui courent.
3 - Tomb Raider Anniversary (PS2)
Pourquoi Tomb Raider Anniversary ? Alors même que je viens de crier haut et fort que seule l'originalité avait mes suffrages ? Premièrement, parce que j'aime retourner ma veste, et toujours du bon côté. Ensuite, parce que le premier Tomb Raider sur Playstation reste un de mes jeux préférés. J'ai dans un coin de ma tête comme un souvenir d'un temps passé dans lequel j'ai combattu un T-Rex furibard armé d'un seul Uzi, tapé le carton avec des mercenaires roublards, et affronter des armées de gorilles agressifs. La version PS2 est aux petits oignons, avec de petits ajouts qui rendent l'aventure neuve et toujours aussi prenante.
4 - Halo 3 (Xbox 360)
Pourquoi Halo 3 ? Parce que Halo, déjà. Egalement parce que c'est la saga préférée de la grande vedette de la télé et néanmoins ami, Bertrand Jouvray. Parce que Peter Jackson envisage de produire une adaptation ciné. Enfin, et surtout, parce que je n'y ai JAMAIS joué, et ça, c'est la honte !
5 - Super Mario Galaxy (Wii) / Rayman contre les Lapins ENCORE + Crétins (Wii) / The Legend of Zelda : Phantom Hourglass (DS)
Pourquoi ces trois jeux ? Parce que malgré la vieillesse qui approche vitesse grand V, je suis resté un grand enfant, et j'adore l'esthétique Kawaï. Surtout, parce que ces trois jeux rivalisent en terme d'invention, d'humour, et de plaisirs solitaires ou à plusieurs. Post Scriptum : Mario forever.
COUP DE COEUR :
Mon coup de coeur va à Nintendo, éternel magicien du jeu vidéo, seul capable de comprendre que la grande bataille des consoles ne se jouaient pas seulement à coups de pixels et de polygones.
COUP DE GUEULE :