2015 : le Top 5 de Laurely Birba
- 1 - 2015 : le Top 5 de JEUXACTU
- 2 - 2015 : le Top 5 de Maxime Chao
- 3 - 2015 : le Top 5 de Laurely Birba
- 4 - 2015 : le Top 5 de Florian Velter
- 5 - 2015 : le Top 5 de Damien Greffet
- 6 - 2015 : le Top 5 de Fabien Pellegrini
- 7 - 2015 : le Top 5 de Jonathan Minotti
- 8 - 2015 : le Top 5 de Julien Dordain
>>> LAURELY BIRBA
>> RCA CFA
Faire tourner JEUXACTU avec trois bouts de ficelle - c'est-à-dire deux rédacteurs en interne et quelques pigistes courageux - est un défi que l'on relève depuis quelques années maintenant. Ça commence à se voir de plus en plus, mais la passion, la rage, et les incontournables nuits blanches permettent de colmater les brèches ; en tout cas, on essaie. On essaie, aussi, de se dégager du temps afin de jouer pour le plaisir et sans se demander quelle note on va foutre tout en bas. Du coup, ça m’a permis de me rendre compte que mon Top 5 ne serait qu’un Top 3 finalement : rares sont les jeux qui m’auront fait kiffer sur les douze derniers mois, même si je reconnais ne pas avoir eu le temps de joueur à Metal Gear Solid 5 : The Phantom Pain et The Witcher 3 : Wild Hunt. Bref, tout ça pour dire que 2015 aura été une année sacrément chargée, aussi bien sur le plan personnel que professionnel. Personnel, parce que je me suis souvenu qu'il y avait des choses beaucoup plus importantes que le jeu vidéo dans la vie, et que les chamailleries auxquelles se livrent certains de mes confrères m'inspirent plus de la honte qu'autre chose. Professionnel, parce que vous n'êtes pas sans savoir que JEUXACTU fait désormais partie de la galaxie Webedia. Vous êtes nombreux à vous interroger sur l'avenir du site, mais on peut vous assurer que ce rapprochement est susceptible d’offrir des perspectives intéressantes, ne serait-ce qu'au niveau des moyens que nous aurons à disposition. Du coup, Maxime ne sera plus obligé de monter lui-même ses vidéos unboxing, sans oublier les différentes impressions à chaud que l'on a tournées sans le moindre cadreur. Il y a des moments, on n'était pas loin de la Roumanie.
N'empêche, vous êtes restés fidèles à notre plume, que ce soit pour la défoncer ou lui faire des bisous. Et rien que pour ça, je tenais à vous remercier. Je ne vais citer personne pour ne pas prendre le risque d'oublier quelqu'un, mais j'espère que vous serez toujours aussi nombreux à nous déglinguer en 2016. Et comme je suis au chapitre des dédicaces, j'en profite pour embrasser certains Ch'tis qui se reconnaîtront. C'est vrai que je vous taquine de temps à autre, mais il faut dire que c'est un peu la cour des miracles chez vous. Le mot de la fin pour belle-maman : "Tu sais rire, c'est le principal. Mais n'oublie pas que tu es des nôtres maintenant !". Une secte, voilà le mot.
3) SUPER MARIO MAKER (Wii U)
Quand j’étais gamin (il paraît que je le suis toujours), j’étais le roi des mythos, du genre à faire croire à mes potes ignares que j’avais conçu des niveaux dans Super Mario Bros. 3. Vingt-cinq ans plus tard, Super Mario Maker m’a permis de réaliser ce vieux fantasme de gosse, et je ne compte plus les heures que j’ai passé à créer des stages dont l’unique but était de bouffer le cerveau de ceux qui allaient les essayer ; Tite Po peut en témoigner, d’ailleurs. Avec les différentes mises à jour qui continuent de pleuvoir et les multiples combinaisons possibles, on a cette sensation grisante qu’il n’existe aucune limite, que Nintendo est parvenu à créer l’éditeur de niveaux ultime et que l’on y jouera encore dans vingt-cinq ans. Comme la plupart des jeux Nintendo, d’ailleurs.
2) ORI AND THE BLIND FOREST (XBOX ONE)
Et dire que j’ai failli passer à côté de cette putain de perle ! Ori and the Blind Forest, c’est d’abord une expérience visuelle de dingue qui renvoie immédiatement aux productions Ghibli. Les couleurs et les effets s’imbriquent à la perfection, jamais la flore n’a été aussi bien retranscrite dans un jeu vidéo, et même les animations les plus insignifiantes ont fait l’objet d’un travail d’orfèvre. Et puis, je ne parle même pas de l’émotion qu’Ori and the Blind Forest dégage du début à la fin : on se met à renifler dès l’intro. Mais le plus dingue, c’est ce gameplay old school qui permet de se rappeler que l’on a pris un coup de vieux. C’est dur de l’admettre, mais si les morts s’enchaînent à la vitesse de la lumière, c’est surtout parce que l’on n’est plus dans le game les amis. C’est ça aussi, Ori and the Blind Forest.
1) BLOODBORNE (PS4)
LES JEUX AUXQUELS J’AURAIS AIMÉ JOUER EN 2015
The Witcher 3 : Wild Hunt, Metal Gear 5 : The Phantom Pain, Rise of the Tomb Raider, Until Dawn, Mortal Kombat X, Dying Light.
J’ESPÈRE AVOIR LE TEMPS D’Y JOUER EN 2016
The Legend of Zelda Wii U, Street Fighter 5, Attack on Titan, Unravel, Uncharted 4 : A Thief’s End, The Division, Dark Souls 3, Quantum Break, Mirror’s Edge Catalyst, Horizon : Zero Dawn, PlayStation VR.
COUP DE COEUR – MA RENCONTRE AVEC SHIGERU MIYAMOTO
Si je n’avais qu’entraperçu Satoru Iwata (l’ex-président de Nintendo qui nous regarde de là-haut) en 2012 à Japan Expo, j’ai eu l’immense privilège de rencontrer Shigeru Miyamoto cette année. Quand je l’ai vu arriver à la rédaction avec cette humilité qui le caractérise, et jeter un œil à nos locaux pour voir à quoi ils ressemblaient, j’ai cru que j’allais chialer. C’est lui qui m’a définitivement fait aimer les jeux vidéo, c’est lui qui m’a donné envie de faire ce métier, et c’est lui qui – longtemps – a permis au jeu vidéo d’avancer, quoi qu’en disent les haters. Bon, on n’a pas non plus pris le café ensemble, ce qui aurait été difficile avec les nombreux gardes du corps qui l’entouraient ; mais j’ai quand même pu prendre une photo en sa compagnie, et lui faire dédicacer ma NES et mon exemplaire de Super Mario 64. Un grand monsieur qui mérite un profond respect, chose que certains ont tendance à oublier un peu trop facilement.