2015 : le Top 5 de Damien Greffet
- 1 - 2015 : le Top 5 de JEUXACTU
- 2 - 2015 : le Top 5 de Maxime Chao
- 3 - 2015 : le Top 5 de Laurely Birba
- 4 - 2015 : le Top 5 de Florian Velter
- 5 - 2015 : le Top 5 de Damien Greffet
- 6 - 2015 : le Top 5 de Fabien Pellegrini
- 7 - 2015 : le Top 5 de Jonathan Minotti
- 8 - 2015 : le Top 5 de Julien Dordain
>>> DAMIEN GREFFET
>> PIGISTE CONFIRMÉ
Encore une année écoulée au sein de la rédaction de JEUXACTU, et cette fois, on peut dire qu’on a été servi en ce qui concerne la quantité de jeux. Avec des consoles de huitième génération enfin matures, les développeurs et les éditeurs ont ouvert les robinets en grand afin de nous offrir ce que la next gen' avait promis. Mais est-ce vraiment le cas ? Les jeux ont évolué techniquement, mais aucun pas de géant n’a été réellement franchi, la faute aux capacités techniques vraiment trop limitées sur ces machines. J’en veux pour preuve le débat ardent qui s’anime à chaque sortie de jeu pour savoir si le titre tournera enfin en 1080p/60fps ou pas, et quelle console arrivera à se rapprocher le plus de ce benchmark en termes de fluidité. La bonne nouvelle, c’est surtout l’explosion de la réalité virtuelle qui, si elle n’a pas encore émergé dans le commerce, et pourtant bel et bien présente sur les différents salons et showfloors. Les grincheux diront qu’il ne s’agit que d’un gadget a la durée de vie éphémère, une mode qui se dissipera rapidement à l’image de la 3D stéréoscopique ou du jeu sans manette façon Kinect ou PS Eye. Mais on peut vous le confirmer, lorsque la technologie est associée aux bons types de jeu, l’expérience est hallucinante et le retour en arrière ne sera pas possible. Quant aux sujets au mal de cœur, rassurez-vous, une fois les écrans adéquats équipés et une fois le framerate suffisamment élevé, l’expérience est incomparable et inoubliable. Pour cette troisième année passée intensément à la rédaction de JA, je ne peux évidemment pas oublier de remercier les collègues grâce à qui l’ambiance et la passion ambiante pour les jeux font oublier les horaires de folie et les nuits blanches à bosser. Laurely Birba, Maxime Chao et Florian Velter, merci à vous en espérant que le futur nous permette de continuer à bosser ensemble dans la bonne ambiance. Merci aussi à ma douce moitié qui accepte les absences à répétition dues aux press trips qu’on effectue assez régulièrement pour vous offrir la primeur des infos. Merci à elle aussi d’accepter les longues heures passées en autiste à tester des jeux pour essayer de vous offrir le verdict le plus tôt possible. On pense évidemment aux lecteurs qui ponctuent nos papiers de savoureux commentaires, comme Narutovore, Olimann et tous les autres. Continuez, ça nous permet de se taper de bonnes barres à la rédaction. Pour cette année, je vous propose un Top 5 plutôt atypique puisque je n’ai pas encore eu le temps de poser mes paluches sur les gros titres qui ont fait l’actu du jeu vidéo en 2015. Les quelques heures sur The Witcher 3, et à peine plus sur Fallout 4 ne me permettent pas encore de me faire une idée précise de leur valeur. Par ailleurs, en ma qualité de PCiste exigeant et même chiant, j’ai été passablement déçu par la plupart des gros hits de fin d’année, qui malgré leur gros budget ne m’ont pas attiré plus que ça. Mon Top 5 est donc garni de petits jeux qui m’ont fait vibrer et qui transpirent la passion, certains sont bien connus puisqu’en Early Access depuis un bon moment, mais comme ils sont sortis en 2015, je ne vais pas me priver.
1 - ORI AND THE BLIND FOREST (PC)
Quand un jeu vous met les larmes aux yeux l’intro à peine passée, il se passe clairement quelque chose. A n’en pas douter, le jeu des Allemands de chez Moon Studios est LE jeu de l’année, avec son gameplay exigeant et minimaliste touchant du doigt le Try & Die, sa narration à couper le souffle malgré l’absence de tout dialogue, et surtout l’une des plus belles directions artistiques de ces dernières années sublimée par une bande-son exceptionnelle. Avec sa durée de vie conséquente et la multiplicité des approches permises par un level design maîtrisé de bout en bout, on ne peut que s’incliner devant le magnifique Ori and the Blind Forrest. Clairement, un jeu qui va rentrer au panthéon des titres que tout gamer se doit d’avoir fait dans sa life.
2 - ASSETTO CORSA (PC)
En grand fan de jeux de caisse, je ne pouvais décemment pas rester insensible aux charmes du simulateur de course des Italiens de Kunos Simulazioni. Qu’il s’agisse de la physique absolument irréprochable ou de l’aspect méticuleux du soft, rien n’a été laissé au hasard. Vendu une bouchée de pain, Assetto Corsa est régulièrement mis à jour via des updates gratuites mais aussi via des DLC que j’achète sans arrière-pensée au vu du contenu fourni et surtout de la qualité de ce dernier. Tous les circuits sont laser-scannés avec une précision diabolique, et chaque bosse du terrain est fidèlement retranscrite. On sent que les développeurs sont de vrais dingues de bagnoles, surtout quand on voit le nombre de véhicules proposés, presque tous légendaires, et tous modélisés de manière impeccable grâce au somptueux moteur graphique. Espérons que les joueurs consoles auront droit l’année prochaine à une version du jeu aussi aboutie que celle sur PC. Un des jeux qui me fait attendre l’Oculus Rift de pied ferme.
3 - KERBAL SPACE PROGRAM (PC)
Encore un jeu que certains d’entre vous ont déjà dû jouer lors de son Early Access qui a duré relativement longtemps. Le titre des Mexicains de chez Squad est tout simplement génial et la promesse faite de vous livrer la meilleure sandbox de ce côté de la galaxie est amplement remplie. Kerbal Space Program vous propose sous ses dehors débiles de mener à bien votre propre programme spatial, avec vos propres objectifs. On se surprend alors à refaire l’histoire de la conquête spatiale en suivant les mêmes étapes. Comprendre comment assembler une fusée qui fonctionne et la faire décoller comme les Allemands en 44. Puis réussir à Satelliser un objet à l’image des Américains avec le programme Mercury. Enfin, se la jouer Apollo en envoyant ses petits Kerbals faire un tour sur la Lune avant de les ramener en vie. Les principes physiques étant calquées sur la réalité, une fois le jeu maîtrisé, vous en saurez bien plus long sur la manière de faire des agences spatiales comme la NASA ou l’ESA. La puissance du jeu étant d’emballer le tout dans suffisamment de fun pour vous pousser à avancer par vous-même, et même à vous faire aimer ce qui vous rebutait initialement. Si on m’avait dit que je prendrais du plaisir à calculer une trajectoire de lancement pour obtenir une orbite parfaitement circulaire, je n’y aurais pas cru. Un jeu indispensable pour les astronautes en herbe !
4 - HER STORY (PC)
Développé par Sam Barlow, Her Story est un jeu qui vous place dans la peau d’une personne inconnue venue faire des recherches sur le réseau de la Police américaine afin de tirer au clair un meurtre. Plus orienté vers le film interactif que vers le vrai jeu, l’objectif sera pour vous de réussir à naviguer dans une base de donnée composée de centaines de vidéos plus ou moins courtes des auditions de la suspecte magistralement interprétée par Viva Seifert, une ancienne gymnaste anglaise dont c’est la première expérience en tant qu’actrice. Via une interface minimaliste comprenant un moteur de recherche, vous devrez déterminer quels termes utiliser afin de faire progresser votre enquête, et avoir accès à de nouvelles vidéos puisque votre vieux PC miteux ne peut afficher que les 5 premiers résultats de chaque recherche. L’expérience est extrêmement libre et le joueur est livré à lui-même, tandis que le final laisse toute sa place à l’interprétation et aux hypothèses à l’image d’un génial Bioshock Infinite. Un des plus grands jeu de l’année en terme de narration.
5 - ZOMBINIS (PC)
Développé initialement par Broderbund Software en 1996, L’odyssée des Zombinis, selon le titre original, est ressorti cette année sous le titre raccourci de Zoombinis grâce au développeur TERC et à l’éditeur Viva Media. Si les plus vieux d’entre vous se souviennent forcément du titre, j’encourage vivement les plus jeunes à l’essayer tant ce titre fut, et reste, l’un des meilleurs puzzle-games du marché. L’objectif est de permettre de faire s’échapper les Zoombinis - de petits personnages bleus - de leur îe annexée par des méchants, vers une nouvelle ville. Seulement le chemin sera jalonné d’épreuves basées sur la logique, et il faudra contenir au maximum les pertes afin de pouvoir sauver ces personnages très attachants. Concrètement, les Zoombinis sont différenciés par quatre critères corporels (cheveux, yeux, nez et moyen de propulsion) sur lesquels les énigmes seront basées. La difficulté du titre est quant à elle croissante puisque vos premiers voyages se feront à difficulté minimale, tandis que le jeu ajustera automatiquement le challenge à mesure que vos convois de Zoombinis arriveront à bon port. A noter que ce remaster du jeu est entièrement réalisé par les créateurs du jeu original qui ont récupéré via Kickstarter les fonds nécessaires à sa création. Le jeu est disponible sur PC, Macintosh, iOS et Android.
COUP DE GUEULE : LES JEUX EN KIT
Mon coup de gueule cette année s’adresse aux jeux vendus en kits. Si je comprends aisément le
besoin de DLC pour des jeux vendus initialement à un prix raisonnable et dont le développement se poursuit activement, plusieurs éditeurs poussent le bouchon un peu loin. Qu’il s’agisse de Payday qui a multiplié les DLC de manière totalement abusive avant de glisser dans le pay-to-win, ou bien d’Evolve qui partait sur une belle promesse avant de se faire remplir à coup de DLC. Si on comprend que les développeurs indépendants aient besoin de sources alternatives de financement, la chose est plus difficilement acceptable de la part des gros éditeurs comme 2K Games, Ubisoft ou Electronic Arts qui n’hésitent plus à monnayer à prix d’or des contenus qui sont pourtant clairement prêts et disponibles lors du lancement.
COUP DE COEUR : LA RÉALITÉ VIRTUELLE
Mon coup de cœur continue d’être destiné à la réalité virtuelle qui est de plus en plus prometteuse à mesure que l’on peut tester les différents périphériques. D’ailleurs, l’engouement de l’industrie pour cette technologie prouve qu’il s’agit bel et bien de quelque chose qui va compter dans les années à venir. Cette année, on a pu découvrir le HTC Vive, ainsi que les versions quasi-finales de l’Oculus Rift et du Morpheus, désormais renommé en PlayStation VR. On sait aussi que Sony aura donc finalement recours à un boîtier externe afin de booster drastiquement la puissance de sa console afin qu’elle puisse afficher les jeux en 90fps, voire mieux. Les joueurs TV accros à la fluidité pourront-ils se procurer le susnommé boîtier sans le casque ? Va-t-on vers une ère de consoles évolutives – à l’image de ce qui existe aujourd’hui dans le monde du PC – comme le dernier brevet de chez Nintendo tend à faire penser ? Malgré tous les blasés, le jeu vidéo est toujours rempli de belles promesses, et les années à venir vont être diablement excitantes.
LES JEUX QUE J'ATTENDS LE PLUS EN 2015
Mirror's Edge Catalyst, Final Fantasy VII Remake, Star Citizen, Mafia III, Dark Souls III, Final Fantasy XV