2011 : le Top 5 de Stéphane Sautonie
- 1 - Les meilleurs jeux de 2011
- 2 - 2011 : le Top 5 de Maxime Chao
- 3 - 2011 : le Top 5 de Laurely Birba
- 4 - 2011 : le Top 5 de Pierre Maugein
- 5 - 2011 : le Top 5 de Fabien Pellegrini
- 6 - 2011 : le Top 5 de Florian Viel
- 7 - 2011 : le Top 5 de Marcus
- 8 - 2011 : le Top 5 de Stéphane Sautonie
- 9 - 2011 : le Top 5 de Vincent de Lavaissière
- 10 - 2011 : le Top 5 de Julien Dordain
- 11 - 2011 : le Top 5 de Laure Amouroux
- 12 - 2011 : le Top 5 de Jonathan Minotti
>>> STÉPHANE SAUTONIE
>> Pigiste ET PLUS SI AFFINITÉS...
Cela fait maintenant deux ans que je suis passé de l'autre côté de la barrière en bossant pour JEUXACTU, et franchement c'est avec toujours autant de passion que j'écris. Ce que je retiens de cette année ? Hormis la poignée de jeu qui suivent, c'est avant tout les press tours et autres rencontres qui me font encore plus aimer cette activité. Je pense bien sûr à mon petit voyage en début d'année à Amsterdam avec l'ami Pierre Maugein pour mettre mes mains sur la 3DS, à mon petit séjour en Suède avec sa soirée arrosée pour le très arcade Renegade Ops, à ma rencontre avec Martin Edmondson, créateur de la série Driver pour laquelle j'ai pas mal d'affection (oui, je l'avoue !) et enfin à ma participation au Paris Games Week où j'ai pu discuter avec pas mal de monde. Voilà, dorénavant, j'espère que l'avenir sera toujours aussi croustillant, même si mon travail pour "une très grande enseigne qui vend des jeux vidéo" me prend beaucoup de temps. Sans plus attendre, voici donc mes cinq coups de cœur pour cette année vidéoludique.
1 - BATMAN ARKHAM CITY
N'étant pas forcément un grand fan du Chevalier noir (ça a bien changé depuis !), j'avais été totalement conquis par la perfection de Batman : Arkham Asylum. Devant tant de maîtrise, j'en attendais forcément beaucoup de sa suite Batman : Arkham City, et le moins que je puisse dire, c'est que je n'ai pas été déçu ! Pour moi, Rocksteady, à l'instar de Retro Studios, sait faire des jeux carrés sur tous les plans, tout en arrivant à s'approprier un univers déjà existant pour le magnifier. Même si l'impact n'a pas été aussi puissant qu'en 2009, Batman : Arkham City aura été mon expérience la plus forte. Au passage, les 440 défis du Riddler m'en ont bien fait baver !
2 - DEAD SPACE 2
Le rythme. Voilà le point sur lequel Dead Space 2 m'a envoyé dans le cosmos. Alors que la plupart du temps, les ficelles apparaissent dans les jeux vidéo, ici, on n'a pas le temps de s'habituer à la structure du jeu et c'est avec un gros nœud au ventre qu'on arpente les couloirs de la Méduse. Évidemment, c'est en mode "Très Difficile" que le jeu prend tout son sens et honnêtement, j'ai rarement eu le trouillomètre à un tel level. Véridique ! Toutefois, si l'équilibre entre ambiance et action est savamment dosé, j'ai un regret : le mode multijoueur qui oppose Humains contre Nécromorphes et qui n'est au final qu'anecdotique.
3 - DRIVER SAN FRANCISCO
En tant que grand fan des deux premiers Driver, dire que j'attendais la dernière aventure de Mr Tanner au tournant est clairement un euphémisme. Tout d'abord, les choses avaient bien démarré lors de mon press tour à Londres, où j'ai d'ailleurs pu m'entretenir avec Martin Edmondson, le créateur de la saga qui m'a gentiment dédicacé mon exemplaire de Driver au passage. A la suite de ça, ces bonnes impressions se sont confirmées et définitivement, Driver : San Francisco signe le vrai retour aux sources de la franchise. C'est simple, la conduite, avec les suspensions molles et les longs dérapages, est ultra jouissive et le fameux Shift, qui permet de prendre le contrôle de n'importe quel véhicule à tout moment, est une idée de génie qui offre plein d'opportunités. Enfin, cerise sur le moteur, le multi joue la carte de l'innovation et l'humour, un point trop souvent absent des productions actuelles, est omniprésent pour le plaisir des zygomatiques. Un must !
4 - THE LEGEND OF ZELDA : SKYWARD SWORD
Si Skyward Sword n'est pas le chef d'œuvre tant espéré, force est de constater que je m'y amuse comme un petit fou et qu'à chaque partie, j'ai du mal à éteindre la console. Voilà qui veut tout dire ! Certes, il est vrai que le jeu n'innove pas, qu'il est techniquement dépassé, que les animations manquent de fluidité et qu'il y a une certaine redondance dans les situations. Mais au fond, peu importe quand les mécaniques fonctionnent toujours aussi bien et que la satisfaction de la progression est toujours de mise. En plus de ça, l'immersion s'enrichit énormément grâce au Wii MotionPlus qui, pour la première fois, prouve tout l'apport positif du motion gaming dans un soft dit "gamer". Si vous avez une Wii, ce Zelda est un indispensable sous le sapin !
5 - FROM DUST
Géologue de formation, j'étais forcément attiré par le concept de From Dust, un god game qui utilise les éléments (eau, terre, lave...) et le climat pour façonner son monde. Pourtant pas habitué à ce type de concept, c'est la beauté de ce monde et l'impression d'évoluer dans un bac à sable immense qui m'ont scotché. Eric Chahi et son équipe ont créé un moteur physique incroyablement réaliste, qui montre pour la première fois ce qu'est l'évolution du visage de la terre : création de deltas, éruption explosives, assèchement des rivières ou encore tsunami gigantesques. Au delà de ça, From Dust propose une vraie réflexion sur le rôle de l'Homme sur la terre et, on a peut-être trop souvent tendance à l'oublier, à son infinie fragilité. Chapeau les mecs !
Une petite pensée pour ces jeux qui étaient à deux doigts d'intégrer mon Top 5 : le déjanté Shadow of the Damned, Portal 2 et son humour, Ghost Trick et son concept addictif et le toujours efficace Gears of War 3.
MA PETITE DÉCEPTION
Très apprécié par certains et détesté par d'autres, L.A. Noire est un titre qui divise. Dans mon cas, j'en attendais énormément, et si l'expérience s'est montré globalement satisfaisante, je dois admettre qu'un arrière-goût de déception subsiste. En effet, si l'ambiance, la réalisation avec le Motion Scan, l'investigation sur les scènes de crime et l'action s'en sortent bien, ce sont les interrogatoires qui plombent entièrement le concept selon moi. Alors qu'on aurait envie d'être davantage impliqué en préparant une stratégie pour coincer l'inculpé, on se rend vite compte qu'il n'y a qu'une seule possibilité qui a été choisie par les développeurs. Vraiment rageant, surtout qu'à part les choix "Vérité", "Doute" et "Mensonge", on n'a aucune idée de ce que va cracher Phelps au visage du suspect. J'aurais préféré un système plus complet à la Mass Effect ou Deus Ex : Human Revolution où c'est une phrase entière qu'on choisit, et non une orientation comme c'est le cas ici. Dommage, parce qu'avec tout le travail abattu, le titre avait un énorme potentiel. Après, ce n'est que mon avis...