Test également disponible sur : X360

Test Full Auto

Test Full Auto
Les Notes
note Full Auto 12 20 note multi-utilisateurs Full Auto 3 5

Malgré un gameplay enfantin et un fun immédiat durant les premières parties, Full Auto s’enlise petit à petit dans la répétitivité et la monotonie. Si l’interaction poussée avec les décors et le bouton "Réparation" offre des courses dynamiques, le mode carrière souffre cruellement d’objectifs itératifs et de défis trop souvent similaires que l’on aura du mal à supporter à travers plus de 80 épreuves. De plus, le fait de débloquer trop rapidement les bolides et les armes peut gâcher le plaisir des plus persévérants qui ont tout même succomber à l’aspect graphique décevant du titre. Frame-rate en chute libre, clipping inconcevable et plantages surprises au beau milieu d’une partie sont quelques exemples que l’on aimerait plus voir sur Xbox 360. Enfin, même les amateurs de ce genre de jeux si particulier regretteront l’absence d’originalité dans Full Auto qui n’hésite pas à pomper allègrement les idées du côté de chez Twisted Metal, Burnout, Need for Speed ou encore Prince of Persia, le comble !


Les plus
  • Une interactivité énorme avec les décors
  • Des effets pyrotechniques somptueux
  • Une prise en main immédiate
  • Bien bourrin
Les moins
  • Trop peu d’originalité
  • De gros soucis techniques (ralentissements, clipping, freezes)
  • Des modes de jeu qui se ressemblent
  • Peu d’armes et de véhicules
  • Ultra répétitif
  • Trop bourrin peut-être…


Le Test

L’arrivée récente de la Xbox 360 sur le marché semble bénéfique à Sega qui après Condemned enchaîne aussi sec avec une nouvelle licence pour ne pas dire un nouveau genre plutôt rare dans les bagages de l’éditeur : la course effrénée au volant de bolides méchamment armés. Cependant entre originalité éditoriale et nouveauté ludique, il y a un pas de géant que Pseudo Interactive et Sega n’ont su franchir avec succès avec Full Auto.


Twisted Metal, Vigilante 8, BattleTanx, Spy Hunter, Smuggler’s Run, Roadkill, World Destruction League, Wreckless, Motorsiege, WWE Crush Hour, Fired Up ou encore le très controversé Carmageddon, voilà un court extrait des quelques titres difficiles à cerner tant ils ont tendance à manger à tous les râteliers. Course, action, shoot ? Qui sait dans quelles catégories peut-on les renfermer. Mais toujours est-il que ce genre, indémodable depuis l’avènement de la 3D, fait régulièrement parler de lui et notamment durant les quelques mois suivants la sortie d’une console. Ainsi donc la PSP a eu droit à son catastrophique Fired Up et un Twisted Metal : Head-On pour le moins quelconque. Désormais c’est au tour de la Xbox 360 d’accueillir dans son line-up son premier jeu du genre issu de la collaboration entre Pseudo Interactive et Sega : Full Auto, un titre qui puise son inspiration à droite et à gauche tant et si bien l’originalité n’est pas au rendez-vous laissant place à une monotonie générale. Tirer sur tout ce qui bouge, tout en grillant des places sur le podium, c’est bien beau, mais sans style le charme n’opère plus malgré quelques rares prouesses visuelles dues à la puissance de la nouvelle pouliche de Microsoft.

 

La fureur de vivre

 

Mais avant de s’attaquer à la forme de ce Full Auto, il faut savoir à quoi s’en tenir. La course, bien qu’omniprésente dans le jeu, n’est en réalité qu’un prétexte pour assouvir sa passion destructrice. Pour devenir un seigneur de guerre sur bitume, vous devrez vous familiariser avec les différents challenges proposés. Au nombre de 5, on pourrait croire qu’ils sont différents les uns des autres mais que ni ni, la faute à des objectifs de mission pour le moins répétitifs. En mode carrière, vous devrez à la fois combiner un score élevé en destruction et finir dans les trois premiers pour espérer progresser dans le jeu, et ce pour les défis Aller-Retour, Point-à-Point, Circuit et Elimination Directe. Pas besoin d’être génie en mathématiques pour comprendre qu’un seul challenge diffère des quatre énumérations précédentes. Intitulé Saccage, il laisse de côté la course et se concentre uniquement sur votre high score durant le temps qui vous est imparti. Exploser, broyer, détruire, ébrécher, sulfater, grenader ou pulvériser, tous les moyens sont bons pour faire grimper votre taux de destruction. Après avoir choisi parmi la vingtaine de voitures proposées (4x4, dépanneuse, limousine, Cadillac, Muscle, Hotrod, Dodge …), vous pourrez configurer l’artillerie de votre engin de malheur parmi une liste assez restreinte d’armes. Chaque véhicule possède deux emplacements à savoir un à l’avant et l’autre à l’arrière. Par conséquent, vous sélectionnerez deux armes. Cependant le choix s’avère quelque peu frustrant du fait de proposer des duos indissociables. Impossible donc de modifier son attirail selon ses préférences afin de mieux coller avec les besoins de la course. C’est pourquoi, à titre d’exemple, il faudra se coltiner avec les missiles l’écran de fumée arrière tout bonnement inefficace contre ses concurrents alors que les mitraillettes, moins puissantes certes, proposeront des mines de proximité à la puissance de feu élevée. Il faudra parfois serrer la ceinture et se faire violence car une pétoire frontale à la portée longue ne bénéficie pas d’une arme arrière exceptionnelle. De ce fait, le choix du véhicule devient plus important qu’il n’y paraît. Et jeter un coup d’œil au caractéristiques de son bolide ne sera pas un luxe et évitera les déconvenues une fois sur le bitume.    

 

Trois critères différencient chaque type de véhicule : durabilité, maniement et vitesse. Plus vous monterez dans les catégories, plus vous gagnerez en vitesse et moins votre blindage sera résistant. Et cela à son importance en course car il ne s’agit pas dans Full Auto de promenades de santé. Vos ennemis feront tout pour vous détruire en usant de tous les stratagèmes possibles. Comme vous, ils possèdent une armada de missiles et de grenades afin de perforer votre blindage arrière et avant. Ceci dit, méfiez-vous aussi des petits malins qui n’hésiteront pas à vous percuter de plein fouet sur le flanc afin de vous désorienter et pourquoi pas vous faire voler en éclats. Si vous morflez trop sur un même côté vous serez bon pour partir à la casse avant même de passer la ligne d’arrivée. Evitez tant que possible de rester dans le sillage de vos adversaires ou d’être parfaitement aligné avec vos poursuivants pour espérer survivre. Ceci dit, l’explosion de votre véhicule ne signifie pas pour autant le game over, d’une part parce que vous respawnerez quelques instants plus tard sur la piste – en perdant bien évitant places et secondes – et d’autre part parce que vous possédez une option Réparation associée au bouton RB. Son appellation est trompeuse puisqu’en réalité il s’agit d’un retour en arrière bien connu des joueurs de Prince of Persia et de Blinx. Ce rewind vous permet d’éviter un accident ou de mieux appréhender un virage. Bien évidemment, et à la manière du Boost (LB), ce bonus n’est accessible qu’en détruisant un maximum d’objets, bâtiments et véhicules.

 

Ça passe ou ça casse

 

Venons-en à la principale attraction de ce Full Auto, la destruction en bonne et due forme de tout ce qui vous entoure. A l’aide du bouton A ou du stick analogique droit (arme principale) et du bouton B (arme secondaire), vous pourrez détruire tout ce qui vous enchante. Et les rues de Full Auto grouillent de buildings, d’automobiles, de caisses, de stations essences, de pancartes qui ne demandent qu’à être pulvérisés. L’interactivité avec les décors est assurément le point fort du jeu de Sega. Poussée à son paroxysme, on s’étonne à chaque course de pouvoir exploser tel ou tel monument, objet ou mur. Que ce soit avec vos balles ou en fonçant comme un dératé dans une vitrine, rien ne vous résiste et bien évidemment les dégâts occasionnés durant un tour sont présents au laps suivant. Si cette détérioration semble anodine voire commune, elle peut avoir son influence par la suite puisqu’il n’est pas rare de se bloquer un raccourci après avoir exploser un ponton ou un camion citerne à proximité. On en prend plein les yeux, on canarde comme un fou furieux au risque de faire chauffer ses armes. C’est tellement bon qu’on en redemande et parfois un peu trop. Et c’est là que Full Auto ne suit plus affichant de vilaines baisses de frame-rate et des ralentissements enrageants.

 

La puissance de la Xbox 360 n’est ici pas suffisamment exploitée pour nous décoller la rétine comme on a pu voir précédemment. La réalisation graphique générale nous convainc tout juste pour un jeu next gen’ et ce ne sont pas les effets de blurs et les ralentis façon Burnout ou Need For Speed qui vont nous leurrer. La faute donc à ces satanés ralentissements mais aussi à un léger clipping et à quelques freezes intempestifs. Dommage car à côté de ça, on a affaire à des débauches d’effets pyrotechniques somptueux lors des explosions. Flammes, fumée et chaleur n’ont jamais été aussi crédibles dans un jeu de bagnoles. Qu’elles soient visuelles ou sonores, les détonations font honneur à ce genre de jeu surtout pour tous ceux qui possèdent une installation home-cinema et qui pourront ainsi jouir des impacts de balles provenant des adversaires à leurs fesses. Puisqu’on dissèque l’aspect sonore du jeu, évoquons rapidement la track-list electro de Full Auto. Sans être mauvaise, elle est beaucoup trop répétitive pour marquer les esprits et un chouilla bordélique peut-être afin de mieux coller avec l’aspect général du titre, aspect que l’on retrouve également en mode multijoueur en écran splitté ou sur Xbox Live. D’ailleurs, les parties sur le réseau ne souffrent quasiment pas de lags et leurs recherches est assez rapides, chose rare sur le service de jeu en ligne de Microsoft. En contrepartie, on regrettera l’absence de l’option Réparation bien pratique pour les plus fins stratèges de Full Auto.




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