2011 : le Top 5 de Vincent de Lavaissière

>>> VINCENT DE LAVAISSIÈRE
>> Pigiste ARISTOCRATE

Cette année fut riche mes amis. Musicalement tout d'abord. Une année de folie rythmée par le dernier album des Foo Fighters, et dont Maxime Chao n'aura également aucun mal à vous en chanter les louanges. Petite dédicace aussi pour ce cher Laurely avec une année sous le signe du dancefloor, à secouer la tête sur une certaine Ellie Goulding. Mais 2011 c'est surtout mon arrivée, en janvier, au sein de la rédaction de JEUXACTU. Une année déjà de bons et, je l'espère, loyaux services. Mes premières news en tant que stagiaire et mes premiers tests comme pigiste. 2011 est également l'année de toutes les surprises. A commencer par la PS Vita de Sony. Un succès annoncé et dont je ne cache pas mon euphorie, et qui permet surtout au constructeur japonais de se racheter après le cafouillage lié au piratage du PlayStation Network. Une année de déception du côté de Nintendo  avec une 3DS qui se cherche encore et l'annonce catastrophe de la Wii U à l'E3. Bref, venons en à mon premier Top 5, transpirant de subjectivité assumée.

1 - TOP SPIN 4

S'il y a bien un jeu qui nous a fait rire, rager, pleurer, transpirer, fatigué, et bien sûr amusé à la rédaction, c'est bel et bien Top Spin 4. La troisième itération de la série de jeu de tennis n'avait pas laissé une trace impérissable dans les esprits des joueurs, y compris moi, et j'avais peu d'espoir quant à un possible succès pour ce quatrième volet annoncé comme une refonte totale de la série. Puis l'arrivée du précieux sésame entre mes mains et après des heures et des heures à faire parler la terre battue et à essayer de prouver à Laurely qu'il pouvait perdre, Top Spin 4 est tout simplement devenu mon jeu de chevet, bien loin devant les titres qui suivent. Une marque d'excellence dans la famille des simulations de sport. 2K Czech prouve tout simplement que l'on peut apprendre de ses erreurs et repartir avec succès sur une base saine et innovante. Maîtrisé de bout en bout et possédant un gameplay accessible et terriblement addictif à en user sa galette jusqu'à la moelle, Top Spin 4 est le titre à se procurer de toute urgence à Noël, si ce n'est déjà fait.

2 - XENOBLADE CHRONICLES

Alors qu'une grande partie des Wii européennes prenaient la poussière dans l'attente des nouvelles aventures de Link, Tetsuya Takahashi, le Papa de Xenogears et les studios Monolith Software sortent Xenoblade Chronicles en août dernier. RPG aux décors enchanteurs, au gameplay intuitif, et proposant un scénario riche en rebondissement, Xenoblade Chronicles m'a surpris du début à la fin. S'il n'est pas exempt de défauts pour le moins horripilants à l'image de ralentissements liés à une Wii poussée dans ses derniers retranchements, et d'une certaine irrégularité dans l'intensité des combats, rien que pour les cinq dernières heures où s'enchainent révélation sur révélation, je ne regrette pas d'avoir bouclé la cinquantaine d'heures que propose le titre. La dernière fois qu'un RPG m'avait tenu en haleine, c'était à l'époque de la PS2 avec Final Fantasy X, c'est dire. Merci bien Takahashi !

3 - DEAD SPACE 2

J'ai eu la bêtise de bâcler Dead Space lors de sa sortie. Jouer, que dire, vivre sa suite, Dead Space 2, m'a ouvert les yeux quant aux qualités indéniables de la série d'Electronic Arts et Visceral Games. J'ai véritablement pris une claque en parcourant les couloirs sombres de la station spatiale "La Méduse", à exterminer des hordes de nécromorphes, à m'avancer avec précaution en gravité zéro, à balayer de ma lampe de poche chaque recoin d'une pièce. Et surtout apprécier un jeu d'une fluidité remarquable, orphelin bienheureux de temps de chargements. Ce n'est pas un jeu que j'ai eu entre les mains, mais bien une aventure vidéoludique aux inspirations hollywoodiennes ou Isaac Clarke mène tambour battant et sans pause, son vaisseau spatial vers la réussite. Je reste malgré tout mesuré dans mes propos, le titre proposant peu de nouveautés, mais dans un marché où les derniers Resident Evil me font plus rire que peur, il m'est impossible de critiquer un survival horror qui a surement fait sursauter plus d'une fois les joueurs, y compris moi-même !

4 - BACK TO THE FUTURE : THE GAME

En tant que grand fan de la trilogie de Robert Zemeckis, l'arrivée du titre de TellTale Games dans mon Top 5 est avant tout subjectif. Cela dit, objectivement, Back to the Future The Game reste un très bon point'n'click dans la lignée des Sam & Max avec son scénario sympathique sous la forme d'une suite à la célèbre saga. Petit – et encore aujourd'hui à vrai dire - je rêvais d'incarner Marty Mcfly, embarquer dans la Delorean et surtout voir un quatrième volet débarquer dans mon cinéma. TellTale l'a au moins réalisé à moitié en m'offrant d'incarner mon héros d'enfance en jeu vidéo et d'amener une suite spirituelle dans mon salon. Et le studio a vu grand en demandant l'appui de Bob Gale ainsi que la participation d'acteurs tel que Christophe Lloyd pour incarner Doc Brown. Un plus qui apporte une certaine légitimité non négligeable au jeu. Dommage que le titre soit si court.

5 - The Sly COLLECTION

Bon ce n'est pas réellement 2011 mais plutôt fin décembre 2010, mais cette trilogie a littéralement commencé mon année en fanfare. 2011 a été l'année de toutes les compilations il faut dire avec notamment Gears of War, Tomb Raider, et les titres de Fumito Ueda, Ico et Shadow of the Colossus Collection. La mode de faire du neuf avec du vieux sourit aux éditeurs. Et bien le raton-laveur de Sucker Punch ne déroge pas à la règle. The Sly Trilogy m'a littéralement envouté. Une recette qui n'a pas pris une ride : un design cartoon, un doublage poilant, un jeu de plates-formes old-school mais toujours aussi accrocheur, Sly n'a pas à rougir de faire ses premiers pas sur PlayStation 3. Et c'est avec une certaine appréhension que j'attends bien entendu les prochaines aventures du cambrioleur à la serpe, Sly Racoon : Thieves in Time. Espérons tout de même que le résultat soit à la hauteur des productions d'antan.

COUP DE GUEULE

L'INVASION DES DLC PAYANTS

Je n'ai pas réellement de gros coups de gueule. Cela dit, 2011 a été l'année des contenus téléchargeables payants à outrance. Du DLC et des extensions à tir larigot. Et sous toutes les formes, la palme revenant à certains DLC payants permettant de débloquer...des codes de triche, rien que ça. Un comble. Bientôt, je ne serais plus étonné que les contenus soient jouables avant même les jeux dont ils doivent être avant tout complémentaires. Cela dit, nous y sommes pas loin, certains contenus débarquant maintenant quelques jours seulement après la sortie du dit jeu. L'émergence d'un modèle 2.0, où les mises-à-jour censés rallonger la durée de vie d'un titre, seront attendus avec plus d'engouement que le jeu lui-même. Je me rappelle de l'époque des jeux PC, souvent buggés, et de leurs patchs correctifs, gratuits cela va de soit, vus comme des Messies. Dans un futur proche et pessimiste, les jeux développés, sur consoles notamment, adopteront le même format évolutif, moyennant quelques euros évidemment..