2011 : le Top 5 de Julien Dordain
- 1 - Les meilleurs jeux de 2011
- 2 - 2011 : le Top 5 de Maxime Chao
- 3 - 2011 : le Top 5 de Laurely Birba
- 4 - 2011 : le Top 5 de Pierre Maugein
- 5 - 2011 : le Top 5 de Fabien Pellegrini
- 6 - 2011 : le Top 5 de Florian Viel
- 7 - 2011 : le Top 5 de Marcus
- 8 - 2011 : le Top 5 de Stéphane Sautonie
- 9 - 2011 : le Top 5 de Vincent de Lavaissière
- 10 - 2011 : le Top 5 de Julien Dordain
- 11 - 2011 : le Top 5 de Laure Amouroux
- 12 - 2011 : le Top 5 de Jonathan Minotti
>>> JULIEN DORDAIN
>> Pigiste FANTÔME
Pour la septième année consécutive, je n’y coupe pas : faire le bilan des 360 jours et des poussières passés. Et comme à chaque fois, je me dis que l’exercice est facile et que de trouver 5 titres exceptionnels ne prendra pas plus de 5 minutes… Quelle utopie ! Voilà déjà une bonne heure que je parcoure les méandres des plannings 2011 pour me rafraîchir la mémoire et ne pas citer un titre de l’année précédente, et oui parce qu’il faut bien parfois rattraper le temps perdu. 2011 est également une année à pièges où éditeurs et constructeurs ont enchaîné certaines déconvenues étonnantes et/ou attendues. 2011 a été aussi une année de réorganisation(s). Quel casse-tête que de faire tenir dans un même placard Wii, DS et PSP aux côtés aux côtés des Nintendo 64, Dreamcast ou du Mega-CD ! Une page se ferme pour ces consoles mais une nouvelle s’ouvre avec la nouvelle année apportant son lot de promesses. 2012 sera, je l’espère, une année supplémentaire pour épauler la rédaction de temps à autre et accessoirement pour me faire plaisir.
1° THE ELDER SCROLLS V : SKYRIM (X360)
Depuis mon dernier succès déverrouillé le 05 juin 2007, j’attendais une suite à Oblivion. Après un Fallout 3 qui a trouvé sa place dans le Top 2007, les développeurs de Bethesda Softworks nous sortent le grand jeu avec un Skyrim époustouflant à tous points de vue. Avec son ambiance nordique sans pareil, le jeu se veut encore plus immersifs que ces aînés et ça marche ! Plus d’une centaine d’heures de jeu depuis sa sortie, voilà longtemps que je ne m’étais focalisé sur un seul et même titre. Il faut dire que Skyrim sait séduire n’importe quel joueur grâce à un système de création et d’évolution qui répond aux attentes de tous, que vous soyez plutôt du genre filou à chaparder tout ce qui passe sous votre nez, maître en discrétion, expert en magie ou guerrier rentre-dedans. Sans oublier tous les autres aspects (alchimie, forgeage, marchandage, éloquence, enchantement…) qui donnent à certains jeux de rôles leurs lettres de noblesse et encore plus à Skyrim. Car si le fond est costaud, la forme l’est tout autant avec un univers riche, détaillé et vivant. Il n’y a qu’à affronter un dragon dans les plaines enneigées de Bordeciel pour être convaincu de la puissance de Skyrim. Mon jeu n°1 et mon coup de cœur 2011 !
2° DEUS EX : HUMAN REVOLUTIOn (X360)
On reste dans l’esprit FPS/RPG avec ce troisième volet de la série Deus Ex. Comme 99% des joueurs qui ont essayé le premier épisode, je suis tombé sous le charme du jeu. Comme 99% des joueurs qui ont essayé Deus Ex : Invisible War, j’ai encore les 70€ déboursés à l’époque qui me restent en travers de la gorge… Alors lorsqu’Eidos et Square Enix ont annoncé un troisième opus, j’étais plus que dubitatif et surtout je me suis hermétiquement fermé au ramdam médiatique précédant la sortie de Human Revolution. Sauf que le jour de la sortie j’ai craqué… L’univers cyberpunk, miam ! Le mélange subtil entre infiltration et action, re-miam ! Mais c’est clairement, l’esthétique choisi par les développeurs et le scénario évolutif qui ont eu raison de mon imperméabilité. Ici aussi, le jeu s’adapte aux désirs de chacun grâce à un choix de personnalisations qui permettent à Adam Jensen, le héros, de devenir une machine de guerre insensible à la douleur pour les joueurs en mal d’action, ou d’être l’espion parfait de part les nombreuses améliorations de discrétions. Deus Ex : Human Revolution surfe sur ces deux aspects sans jamais paraître redondant. Un troisième épisode donc qui me fait doucement mais sûrement oublier son prédécesseur.
3° THE LEGEND OF ZELDA : OCARINA OF TIME 3D (3DS)
Parce qu’en 1998 je n’avais que 16 ans et parce qu’en 1998 je n’avais pas la possibilité de publier un Top de Noël, le voilà 12 ans après dans les colonnes de JEUXACTU.COM. Le meilleur des Zelda, tout simplement. Je ne vous ferais pas l’affront de vous (re)présenter le titre culte de la N64 mais sans lui, la Nintendo 3DS serait peut-être considéré encore comme le vilain petit canard de Nintendo. Qu’il s’agisse de technologie 3D ou de puissance graphique, le jeu de Miyamoto n’est pas qu’un simple remake à la va-vite comme on en voit beaucoup trop par les temps qui courent. Nintendo a peaufiné le titre pour l’embellir tout en usant et parfois abusant des fonctionnalités de la 3DS. A la fois vitrine technologique de la console portable et jeu culte, The Legend of Zelda : Ocarina of Time 3D est à posséder si vous découvrez un 3DS au pied du sapin cette année !
4° DEAD ISLAND (X360)
Un top sans zombie n’est pas un véritable top surtout que 2011 n’a pas été avare en zombie. Côté jeux, il y avait plusieurs titres à se mettre sous la dent dont le surprenant Dead Island de Techland. Les développeurs polonais n’avaient pas encore trouvé une place dans mon cœur. Mais avec Dead Island, ils ont su mélanger tous les ingrédients que j’apprécie : des zombies surtout, pléthore d’armes, un système de XP permettant d’améliorer son personnage et surtout un mode coopératif qui donne tout son sens au jeu. Fracasser du zombie en bikini à coup de machette électrique est amusant mais fastidieux et diablement compliqué lorsqu’ils se pointent à une dizaine pour vous croquer les rotules. Mais épauler de deux ou trois autres partenaires, l’affaire tourne à votre avantage surtout que les joueurs peuvent arriver ou quitter la partie à tout moment et ce, sans passer par des menus et des temps de chargements agaçants. Dans Dead Island, on se contrefiche de qui massacrera le plus de zombies ou de qui récoltera en premier les objets ou le fric, tout le monde est loger à la même enseigne et du fait des gains de niveau, l’entraide est encore plus importante pour repartir avec des armes de fou pour exploser encore plus de cervelle nécrosée ! Les amateurs de Borderlands trouveront assurément leur bonheur avec ce Dead Island.
5° PORTAL 2 (X360)
Cinquième choix difficile, comme souvent. Portal 2 ou Mortal Kombat ? C’est le titre de Valve qui l’emporte d’une courte victoire. On reste toujours dans le First Person Shooter mais de shooter, Portal 2 n’en satisfera par les amateurs de Modern Warfare 3 en mal de frags. Non, avec Portal, c’est la matière grise qu’on mettra en avant plutôt que ses talents de quick-scopers pour venir à bout des nombreux casse-têtes. Grâce à ses graphismes épurés et son humour en total décalage avec l’univers proposé, le titre sort des sentiers battus et peut plaire aussi bien à un public de geeks que de geekettes qui pourront le temps d’une soirée accorder leurs violons grâce au mode coopératif qui porte bien son nom. En coop’, les énigmes changent et l’un ne pourra pas avancer sans l’autre ! Et ça, ça fait du bien de pas avoir cette sensation de compétition omniprésente en coopération !
COUP DE GUEULE
LeS PASS EN LIGNE
Depuis quelques années, notre façon de consommer les jeux vidéo a changé. Il est désormais inconcevable ne pas avoir de contenus téléchargeables pour le dernier titre à la mode ou pas. Et chacun y va de son map pack, de ses costumes bonus, de ses personnages inédits ou de ses missions supplémentaires. Après à chacun de mettre la main à la poche ou non pour agrémenter l’expérience. Mais désormais, on nous demande de débourser encore une fois pour jouer en ligne à un seul et unique jeu dès lors qu’on a le malheur de vouloir faire des économies en achetant le dit titre en occasion ! Qu’ils s’appellent Electronic Arts, Ubisoft, THQ, Codemasters ou même Sony, chacun y va de son pass en ligne à usage unique. Une ligne de code anodique mais lourde de conséquences tout d’abord pour le marché des jeux d’occasion, qui forcément perd de son charme. La dizaine ou la quinzaine d’euros d’économie que vous avez faite devront automatiquement être dépensée dans l’achat de ce fameux pass. Et puis tant pis si vous achetez un jeu plus son pass et que les serveurs soient fermés deux mois après. Il fallait l’acheter comme tout le monde, le jour J et en neuf ! Sauf que parfois y a un grain de sable dans la mécanique du Day-One à l’image de la sortie de Battlefield 3 sur Xbox 360 où un pass en ligne sur deux fonctionnait. Résultat des courses, EA obligeait de rendre l’accès au jeu en ligne ouvert à tous, aux acheteurs du jeu neuf comme aux amateurs de l’occasion. Voilà comment un concept prend l’eau en un rien de temps. Alors oui comme pour les DLC, les pass en ligne vont devenir monnaie courante et vont rentrer dans les mœurs mais pour l’heure j’ai envie de pousser un gros FUUUUUUUUUUUUUuuuuuuuuuu de dépit plutôt que d’utiliser le mot de 5 lettres !