Test Resident Evil Origins Collection sur PS4 sur PS4
14 20
- Une compilation parfaite pour mettre le pied à l'étrier
- Le mode "Wesker"
- Le Partner Zapping
- Correct sur le plan graphique
- Les scènes cultes de Resident Evil HD Remaster
- Les cut scenes qui piquent les yeux
- La gestion de l'inventaire archaïque dans Resident Evil Zero HD Remaster
- Le prix élevé
Pour ceux qui ne seraient pas forcément au courant, on rappelle que le scénario de Resident Evil Zero se déroule 24 heures avant les événements du premier Resident Evil. Si le jeu n'intègre pas de mode coopération, les deux personnages principaux, Billy Coen et Rebecca Chambers, vont pourtant devoir se prêter main forte tout au long de l'aventure afin d'échapper aux monstres créés par Umbrella Corporation. La version originale datant de 2002, et Capcom n'ayant rien fait pour assouplir la gestion de l'inventaire, il faut bien avouer que le Partner Zapping est assez douloureux par rapport aux productions actuelles. Le seul point positif par rapport aux Resident Evil sortis les années précédentes, c'est qu'il n'est pas obligatoire de se rendre à un coffre pour récupérer tel ou tel item. Ça ne solutionne en rien les innombrables allers-retours, c'est vrai, mais lorsque l'on ne dispose que de six slots avec, parfois, des objets qui en occupent deux d'un coup, on ne crache pas dessus. Histoire d'apporter un semblant de complémentarité entre Billy et Rebecca, l'ex-prisonnier sera plus robuste tandis que sa partenaire sera la seule capable de mixer les herbes. Bon, dans les faits, ces particularités restent anecdotiques - y compris en "Difficile" - et on conseille même de jouer à l'ancienne avec un seul personnage pour explorer les environs. En effet, quand on décide de lui confier des responsabilité, l'I.A. ne fait preuve d'aucune finesse et gaspille les cartouches sans se poser de questions. Frustration totale.
La version originale datant de 2002, et Capcom n'ayant rien fait pour assouplir la gestion de l'inventaire, il faut bien avouer que le Partner Zapping est assez douloureux par rapport aux productions actuelles.
Sur le plan graphique, Resident Evil Zero HD Remaster s'en tire mieux que Resident Evil HD Remaster grâce à une meilleure gestion de la lumière. L'écart n'est pas énormissime mais le rendu général est plus agréable à regarder, surtout au niveau des décors dont quelques éléments s'animent au gré du vent. Par contre, certaines cinématiques piquent sévèrement les yeux, la faute à ce fichu blur qui montre que les cut scenes n'ont pas été retraitées. Quant au framerate sur consoles, il est de 30fps alors que la version PC se permet d'atteindre les 60fps. Remasterisation oblige, on peut opter pour un affichage en 16:9 pour un meilleur confort visuel, bien que le 4:3 suffise amplement. En fait, c'est surtout au niveau des contrôles qu'il risque d'y avoir débat : les vieux de la vieille se sentiront sans doute plus à l'aise avec la prise en main classique, alors que les néophytes préféreront les contrôles modernes qui, il est vrai, garantissent une meilleure précision pour cibler les ennemis ou les esquiver. Même s'ils n'appartiennent pas à la même époque, Resident Evil Zero HD Remaster est moins flippant que Resident Evil HD Remaster, certainement parce que le rythme est un peu plus soutenu ; d'ailleurs, sans forcer, il est possible d'arriver aux trois quarts de l'aventure en un après-midi. Heureusement, pour faire durer le plaisir, les développeurs ont ajouté le mode "Wesker" qui permet de reparcourir la campagne du jeu dans la peau de l'infâme Albert. Il est juste dommage qu'il faille boucler le jeu une première fois pour en profiter, ce qui est également vrai pour les tenues bonus.