The Crew Motorfest : on y a joué, quand Ubisoft veut absolument son Forza Horizon !
À moins d’avoir vécu reclus dans une grotte ces derniers mois, vous savez forcément que l’île hawaïenne d’O’ahu est le terrain de jeu que les développeurs d’Ivory Tower ont retenu pour The Crew : Motorfest. Un choix loin d’être anodin puisque certains membres du studio lyonnais ont œuvré sur Test Drive Unlimited, le jeu de course d’Eden Games qui nous emmenait déjà explorer le même cadre paradisiaque en 2006. « Il y aura moyen de circuler dans les rues de la capitale Honolulu, de flirter avec les volcans, de tracer à travers la forêt tropicale, ou alors de rouler tout simplement sur la plage avec ses amis », a expliqué Stéphane Beley, le directeur créatif de la série. Nous n’avons pas eu l’opportunité de fouiner dans l’open-world de The Crew : Motorfest, mais il est d’ores et déjà acquis que la map n’a pas été conçue à l’échelle 1:1. En toute logique, Ivory Tower a préféré concentrer les activités et les écorégions plutôt que de multiplier les grandes étendues désertiques, le but étant de faire du free roaming un aspect aussi intéressant que les courses. En tout cas, la possibilité de switcher d’engin (voiture, bateau, avion) à n’importe quel moment pour explorer un endroit qui titille notre curiosité fait toujours partie du programme.
SOUS LE SUNLIGHT DES TROPIQUES
Ce premier contact nous a permis de faire connaissance avec Malu, l’attachée de presse chargée d’assurer la promotion du Motorfest (cf. Forza Horizon 2). Le moment choisi par les développeurs pour introduire les Playlists, un terme derrière lequel se cache la volonté de rendre hommage à la culture automobile à travers différentes thématiques. Dans « Made in Japan », on prend essentiellement part à des courses illégales : les Wangan lorsqu’elle se déroulent sur les grands axes nippons, ou encore les Touge quand il s’agit de maîtriser le volant dans les montagnes. Pour sa part, « Off-Roading Addict » offre plus de liberté entre deux checkpoints puisque l’on peut couper à travers champs, tandis que « Motorsports » fait la part belle à la simulation. Les amateurs de carrosseries d’antan, eux, peuvent se faire plaisir avec « Vintage Garage ». Étant donné que la cover car devrait vraisemblablement être la Revuelto de Lamborghini, le constructeur italien a également droit à sa propre Playlist qui, on l’imagine, reviendra sur les modèles les plus marquants de son histoire. Cette mise en bouche n’est pas sans rappeler ce que propose Playground Games depuis Forza Horizon 4, le style en moins, il faut bien l’avouer.
Le moment choisi par les développeurs pour introduire les Playlists, un terme derrière lequel se cache la volonté de rendre hommage à la culture automobile à travers différentes thématiques.
Mais le message que souhaite avant tout faire passer Ivory Tower, c’est que le comportement des véhicules variera d’une Playlist à l’autre. Compte tenu du lag, il serait hasardeux de se lancer dans une analyse fine du gameplay. Malgré tout, nous avons relevé quelques points. Lorsque l’on est aux commandes d’une Formule 1, on doit composer avec une jauge d’usure des pneus qui impose de s’arrêter aux stands quand la gomme est morte. Si le pit-stop était scripté dans la démo, on nous a assuré que l’on aurait la main pour mieux contrôler sa course. De ce que l’on a compris, il ne faut pas s’attendre à quelque chose d’aussi poussé que dans les simulations de Codemasters en matière de stratégie. Dénuées des technologies actuelles, les voitures « Vintage Garage » nous ont semblé plus rigides et nécessiter du doigté. Enfin, on a remarqué le retour de la barre de boost pour les trois autres Playlists (« Made in Japan », « Off-Roading Addict », « Lamborghini »), ce qui peut s’avérer utile dans les lignes droites ou en sortie de virage. De toute façon, même si l’on se plante, le rewind est là afin que l’on rectifie notre trajectoire.
L'AMOUR SE RACONTE EN MUSIQUE
Concernant la météo, à première vue, les développeurs ont conservé la même approche que pour The Crew 2, à savoir une météo fixe pendant les courses, et des variations climatiques quand on squatte l’open-world. À confirmer. Pour ce qui est de la qualité visuelle, là aussi, il est difficile de tirer une quelconque conclusion à partir d’une version d’essai streamée en 1080p et pas épargnée par les bugs. Ubisoft nous a bien envoyé notre capture à la gueule plus propre, mais le rendu final devrait l’être encore plus ; du moins, on le suppose. Quoi qu’il en soit, Ivory Tower met clairement le paquet sur les effets, notamment lors des épreuves nocturnes. Certaines textures grossières avaient heurté il y a cinq ans, et on ne vous cache pas qu’il semble y avoir encore du boulot dans ce domaine. Pareil : les visages des personnages sont vraiment lambda, une constante malheureusement chez Ubisoft. En parlant des protagonistes d’ailleurs, ils jactent énormément pendant les courses pour glisser quelques anecdotes sur leurs montures, ou troller gentiment. Par exemple, Toji a pris le temps d’expliquer que la Supra A80 de Toyota avait été conçue pour rivaliser avec la RX-7 (Mazda), la Skyline (Nissan) et la NSX (Honda). Nul doute que The Crew : Motorfest contient d’autres histoires du même genre susceptibles de plaire aux puristes.
Parmi les autres informations que nous avons pu gratter durant cette présentation en ligne, il y a la radio qui, en plus d’intégrer tout un tas de morceaux sous licence, comprendra aussi des musiques libres de droit. Concrètement, le mode « streamer » permettra de diffuser le jeu sur des plateformes telles que Twitch ou YouTube sans craindre de se faire striker.
Parmi les autres informations que nous avons pu gratter durant cette présentation en ligne, il y a la radio qui, en plus d’intégrer tout un tas de morceaux sous licence, comprendra aussi des musiques libres de droit. Concrètement, le mode « streamer » permettra de diffuser le jeu sur des plateformes telles que Twitch ou YouTube sans craindre de se faire striker. Autre donnée intéressante : les adeptes de The Crew 2 pourront importer gratuitement leurs véhicules (y compris customisés) dans The Crew : Motorfest, et ce day one. « C’est une manière de récompenser la fidélité des joueurs », a affirmé Stéphane Beley. Bien vu. Enfin, même si nous n’avons pas pu les prendre en main, les powerboats et les avions seront bel et bien de la partie.