Test LEGO Le Hobbit sur PS4 sur PS4
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Au sortir de La Grande Aventure, quel soulagement et quel plaisir de retrouver un jeu LEGO de qualité. Si la recette est connue et convenue, la mayonnaise prend une nouvelle fois. LEGO : Le Hobbit offre un excellent divertissement qui, malgré la répétitivité des actions et toujours un peu les mêmes problèmes techniques, satisfera les fans des films, les fans des LEGO et les autres. Très fidèle aux œuvres originales possédant une très bonne durée de vie et ponctué d’humour, LEGO : Le Hobbit a toute sa place dans votre collection de jeux LEGO qui commence à prendre de la place !
Retrouvez plus bas la suite de notre test de LEGO : Le Hobbit
- Le Hobbit, le Seigneur des Anneaux, tout ça, tout ça…
- Fidèle dans les moindres détails aux films
- Le nombre de quêtes à accomplir
- L’ajout de ressources à collecter
- Sa durée de vie
- On connaît la chanson
- La sélection des nains pas toujours évidente
- De plus en plus de QTE
- Les mêmes petits problèmes techniques
- On repassera pour le troisième volet de la trilogie
Sitôt la frustration de LEGO : La Grande Aventure digérée, pas le temps de souffler, on se remet en selle avec un nouvel épisode de la grande franchise de Traveller’s Tales. En 2012, nous avions eu droit à l’excellent LEGO : Le Seigneur des Anneaux, il n’y a pas de raison que les épisodes du Hobbit n’aient pas droit à leur hommage. Et tant pis s’il faudra se contenter uniquement de deux épisodes pour l’instant. Ce LEGO : Le Hobbit couvre bien évidemment les épisodes "Un Voyage Inattendu" et "La Désolation de Smaug". Pour le volet baptisé "Histoire d’un Aller et Retour", on repassera. Ainsi, dans la peau ou plutôt le plastique de Bilbon Sacquet et poussé par Gandalf, vous allez venir en aide aux Nains d’Ereborn qui espèrent ardemment reprendre le royaume d’Ereborn conquis plusieurs années auparavant par l’effroyable dragon Smaug. Des maisons elfiques de Fondcombe à l’oppressante Forêt Noire, en passant par les verts pâturages de Hobbitebourg ou les falaises du Mont Venteux, votre parcours sera semé d’embuches, mais vous fera voir du pays ! Les voyages forment la jeunesse qu’ils disaient, ça tombe bien vous êtes un jeune Hobbit ! Mais vous ne serez pas seul dans votre quête puisqu’accompagné d’une foultitude de personnages aux caractéristiques bien précises.
Hardi petits !
Nommer les 7 nains de Blanche Neige c’est un jeu d’enfant à côté des 13 nains du Hobbit : Thorin, Balin, Dwalin, Kíli, Fíli, Bofur, Bifur, Bombur, Óin, Glóin, Dori, Nori, Ori. Pourquoi les citer ? Parce que chacun d’eux à une compétence spéciale qu’il faudra utiliser à un moment ou à un autre dans LEGO : Le Hobbit. C’est une marque de fabrique de la franchise. Un personnage = un pouvoir. Par exemple, Bifur ou Nori grâce à leur lance peuvent servir d’échelle et ainsi aider leurs coéquipiers à atteindre des plates-formes jusque-là réservée aux personnages de grande taille. Fíli, quant à lui, avec sa pelle peut faire pousser les plantes ou déterrer les objets. A chacun sa tâche. Le seul problème avec les Nains – bien que je n’ai aucun problème avec les nains – c’est qu’ils se ressemblent tous lorsqu’il faut rapidement sélectionner le personnage adéquat à la situation. Même si les développeurs ont eu la bonne idée d’intégrer un pense-bête (écrit trop petit cependant) dans le menu de sélection des personnages pour savoir qui fait quoi, il n’est pas rare de se tromper de gusse. Surtout qu’ils portent tous la barbe ! Heureusement, sur les 100 personnages à débloquer, certains nous rendent la vie plus facile : Gandalf et son chapeau, Legolas et ses longs cheveux blonds, Gollum… De ce fait, on associe rapidement leur icône à une capacité. Dis comme ça, on pourrait croire qu'on pinaille mais dans les faits, c’est très important d’avoir une certaine fluidité parce que ce bougre de LEGO : Le Hobbit va vous demander de suer sang et briques pour en venir à bout.
Flatte LEGO
Il n’est pas question ici de difficulté. Que ce soit Star Wars, Harry Potter ou Marvel, le soft ne posera guère de problème aux joueurs, de tous âges comme de toutes expériences. Au même titre que les opus précédents, il faudra refaire deux fois - au minimum - le jeu pour déverrouiller l’intégralité du contenu. Les habitués savent que dès le départ, il faudra suivre la trame principale des films et donc se satisfaire des personnages pré-sélectionnés qui ne nous permettront pas de visiter l’intégralité de chaque niveau, d’y découvrir tous les secrets et objets cachés… Bref, pour torcher le niveau à 100%, il faudra le refaire en mode "Libre" avec les personnages que l’on veut. Compléter intégralement un chapitre est source de moult bonus, qui sont d'ailleurs indispensables pour valider les missions annexes qui fourmillent sur la Terre du Milieu. Comme pour LEGO : Le Seigneur des Anneaux, vous pourrez librement vous y promener pour y débusquer vos prochains défis. Tantôt il faudra rapporter le bon item à un personnage, tantôt faire la course ou encore fabriquer un objet bien précis. Et c'est sur ce point que je vais insister car il s’agit là de la principale nouveauté de ce LEGO : Le Hobbit. Chaque objet ou ennemi que vous détruirez lâchera, en plus des pièces, des ressources utiles à la création d’objets.
Du bois, des cordes, des pierres, des carottes, des gemmes, du cuir, tout plein de choses qu’il faudra réunir pour la confection. Il va sans dire que parfois vous n’en aurez pas assez. Deux solutions alors : refaire certains niveaux pour espérer récolter ce qui vous manque ou faire du troc avec les nombreux marchands disséminés sur la carte. On pourrait presque se croire dans un RPG ! Et parallèlement à ça, il ne faut pas oublier de trouver les plans de fabrication d’objets en mithril que vous amasserez en terminant niveaux et autres défis. Tout est lié ! De ce fait, LEGO : Le Hobbit propose une durée de vie conséquente. En dehors de la répétitivité des actions, difficile de cracher sur le reste de la réalisation. Le jeu est d’une fidélité religieuse aux films, reprenant les décors, les thèmes musicaux, les voix officielles et même les répliques. Il y a bien d’un point de vue gameplay où on aurait à redire. On pense notamment aux séquences de QTE - de plus en plus nombreuses - qui cassent le rythme du jeu, à quelques saccades de l’image et aux objets détruits qui entravent notre progression jusqu’à temps qu’ils disparaissent comme dans LEGO : La Grande Aventure. C’est un petit peu toujours les mêmes défauts, et il serait peut-être temps de corriger tout ça !