Test également disponible sur : Xbox One

Test Goat Simulator sur Xbox One sur Xbox One

Test Goat Simulator sur Xbox One
La Note
note Goat Simulator 11 20

Pour 10€ sur Xbox LIVE, on peut avoir Tetris Ultimate, Slender, deux épisodes de Resident Evil Revelations 2 ou changer son gamertag. Mais on peut aussi s'offrir Goat Simulator. Et là notre fameux billet rose prend une toute autre valeur. Bourré de bugs mais fun, une musique exécrable mais une ambiance déjantée, un intérêt très relatif mais des succès faciles, un gameplay à revoir mais la possibilité d'incarner une chèvre, conseiller Goat Simulator n'est pas chose facile. Certains passeront des heures à dénicher tous les secrets du jeu, à faire des high-scores d'anthologie alors que d'autres s'en désintéresseront après une soirée. Mais je parie quand même un petit billet – rose – que Goat Simulator titillera votre curiosité.

Retrouvez plus bas la suite de notre test de Goat Simulator sur Xbox One


Les plus
  • Jouer une chèvre
  • Le délire assumé
  • Les bugs bien funs
  • Les Succès faciles
Les moins
  • Un simulateur de chèvre
  • Trop de bugs tue le bug
  • La maniabilité imprécise
  • La musique


Le Test

Mais jusqu'où ira la folie Goat Simulator ? Non contentes d'avoir semé la zizanie sur PC, smartphones et tablettes, les biquettes de Coffee Stain Studio s'en prennent désormais au Xbox Live dans une mouture qui n'a rien perdu de son fun, de ses bugs, mais aussi de son prix ?


Goat SimulatorLes chats sont les maîtres incontestés et incontestables d'Internet, mais face à une telle domination, les chèvres n'allaient pas en rester là. Et c'est à grands coups de hurlements démoniaques, de langues qui pendouillent, de featurings avec Maître Gims ou d'acrobaties improbables sur YouTube qu'elles se sont forgées cette réputation. Il n'en fallait pas plus aux développeurs de Coffee Stain Studio pour s'en inspirer et partir en délire total avec Goat Simulator. Si à l'origine le titre n'était qu'un prototype créé en deux-deux en interne, l'intérêt pour le titre a pris rapidement des proportions importantes tant et si bien qu'après la diffusion de quelques vidéos sur YouTube, le studio a décidé de se lancer dans le grand bain en commercialisant leur jeu. Et plutôt que de se prendre au sérieux, ils ont pris le parti de tourner leur titre en dérision en le comparant à un jeu de skate avec à la place du skateur une chèvre et au lieu de réaliser des figures, il suffit de casser des trucs. Ils nous invitent même à ne pas dépenser notre argent dans le jeu : quel comble ! Mais que se cache-t-il réellement derrière ce prix d'achat très abordable de 10€ ?

 

UN JEU QUI REND CHÈVRE

 

Goat SimulatorMéfiance ! L'appellation "simulator" utilisée à tout bout de champ sur PC n'a pas la même interprétation dans Goat Simulator. On y voit plutôt une caricature des Farming, Euro Truck, Ambulance, Bûcheron, Pelleteuse et autres titres estampillés Simulator. Alors pourquoi pas une simulation de chèvres ? Pas question d’élever, soigner ou traire une bique, c'est plutôt la version web 2.0 de la chèvre dont il est question ici. Vous devez en effet détruire, broyer, exploser, casser tout ce qui se trouve sur votre passage à l'aide de vos cornes ou de vos sabots. Pour encore plus de fun, vous pouvez aussi utiliser votre langue pour coller aux objets et aux personnes. Ainsi, vous pourrez les traîner où bon vous semble afin de réaliser des combos dévastateurs. C'est à l'aide d'explosifs, d'objets insolites, de rebonds que vous obtiendrez un max de multiplicateurs et découvrirez aussi les autres défis proposés dans Goat Simulator. Tout n'est pas qu'une question de high-score dans ce jeu bac-à-sable. Comme le veut le genre, et la tradition, vous serez amené à visiter tous les recoins de la map pour mettre à jour les challenges du jeu. Sauter 100 fois sur des matelas en 30 secondes, voler dans l'espace, réunir tous les trophées du jeu, rencontrer les Tortues Ninjas ou s'accrocher à un hélico, voilà quelques exemples loufoques des défis que vous retrouverez dans Goat Simulator. Certains vous demanderont d'ouvrir l’œil, et le bon, pour ne pas rater un objet important, alors que d'autres se valideront un peu par hasard, grâce aux très (trop ?) nombreux bugs du jeu.

 

Outre le fait que le jeu ne soit déjà pas très beau pour cette nouvelle génération de consoles, les développeurs ont clairement fait l'impasse sur la correction de bugs et ils ne s’en cachent pas, c’est même un argument de vente ! Mais c'est ce qui rend le jeu à la fois fun et culte.

 

Goat SimulatorCar avant de dépenser votre billet de 10€, vous devez savoir que le jeu est buggué, très buggué, ultra buggué. Si vous pestez quand le pied d'Arno traverse les murs dans Assassin's Creed Unity ou quand, dans Dying Light, les zombies s'agglutinent dans une bouillie de pixels, vos nerfs ne tiendront pas longtemps face à Goat Simulator. Outre le fait que le jeu ne soit déjà pas très beau pour cette nouvelle génération de consoles, les développeurs ont clairement fait l'impasse sur la correction de bugs et ils ne s’en cachent pas, c’est même un argument de vente ! Mais c'est ce qui rend le jeu à la fois fun et culte. Découvrir une chèvre désarticulée en grimpant sur une échelle, se retrouver sous un bâtiment incrusté dans le sol ou partir subitement dans les airs sans aucune raison, voilà des exemples qui rendent le jeu hilarant. Et chaque nouvelle partie apporte son lot d'erreurs techniques, graphiques ou physiques. D'ailleurs, c'est souvent grâce à elles que l'on obtient les meilleurs scores, surtout lorsqu'elles sont associées aux mutateurs. Il s'agit de modificateurs d'apparences afin de changer votre chèvre en pingouin, girafe, ou baleine, ou de bonus divers comme le double-saut, le jet-pack ou une pluie de chèvres. Imaginez un peu le chaos que vous allez engendrer et parfois subir car avec une maniabilité capricieuse, on rate souvent ce que l'on entreprend. Un manque de précision dans les sauts, un gameplay foireux lorsqu'on utilise un vélo, une caméra toujours trop collée ou des bonus qu’on ne peut pas désactiver, la liste des erreurs est longue. Néanmoins, les premières heures, on s'en moque. Ensuite, on les remarque. Puis enfin ça nous gonfle de rater un défi à cause de tout ça, surtout pour les chasseurs de Gamerscore. Seuls ces derniers trouveront un quelconque intérêt à Goat Simulator après 2-3 heures de jeu. La majorité des joueurs y verront un jeu fun le temps d'une soirée et puis basta.

 


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