Test également disponible sur : PC - Xbox One - PS4

Test Far Cry Primal sur PS4 et Xbox One sur PS4

Test Far Cry Primal sur PS4 et Xbox One
Hit JeuxActu
La Note
note Far Cry Primal 16 20

En propulsant Far Cry à l’âge de pierre, Ubisoft nous envoie deux signaux bien distincts et identifiables. Le premier, c’est son envie de vouloir miser sur le renouvellement, ne pas se reposer sur des acquis, quitte à dérouter les habitués de la série (mais aussi les joueurs FPS) qui vont se retrouver sans aucune arme à feu avec lesquelles faire joujou et s’adapter à un gameplay plus primaire, en totale adéquation avec l’époque choisie. L’autre signal, plus subtil cette fois-ci, c’est que la licence fonctionne dorénavant comme la série Assassin’s Creed. Qu’importe le héros, le lieu et l’époque, la formule Far Cry peut elle aussi être appliquée (sous-entendre être copié-collé) à toutes les sauces. Il est vrai d’ailleurs que le gameplay s’adapte plutôt bien à la Préhistoire et Ubisoft s’est donné les moyens pour que l’immersion soit la plus totale et c’est réussi. On salue d’ailleurs le travail des linguistes qui ont carrément inventé une nouvelle langue rien que pour le jeu. L’univers est par ailleurs l’une des plus grandes forces du jeu, qui restitue avec honnêteté une époque violente et brutale où la mort était omniprésente. Ce résultat est bien évidemment possible grâce au Dunia Engine qui affiche des graphismes très soignés (même si de près les textures sont un peu cracra), et une faune abondante et une flore luxuriante  le tout dans un open world dont la taille n’a pas à rougir face à celle du monde de The Witcher 3 par exemple. Le gameplay, repris donc des précédents Far Cry, est toujours aussi carré et efficace, même si l’on constate quelques errances, notamment lors des séquences où l’on incarne un mammouth. C’est mal géré, très pénible et surtout, ça n’apporte absolument rien à l’expérience (et dire qu’un DLC avec trois missions inédites dans la peau d’un mammouth est à venir…). Heureusement, le titre se rattrape par la brutalité de ses combats, davantage portés sur le corps-à-corps ou les attaques à mi-distance. Si l’on parvient à fermer les yeux sur l’absence d’un scénario recherché, on digère plus difficilement le fait que la moitié des quêtes annexes ne sont là que pour gonfler artificiellement la durée de vie du jeu pour ceux qui souhaiteraient le platiner. Pas exempt de défauts, Far Cry Primal réussit néanmoins à être surprenant à bien des égards et son gameplay propre et carré fait qu'il possède un côté addictif qui nous donne envie d'explorer le monde d’Oros jusqu’au bout et ainsi aider Takkar à devenir le chasseur suprême. Un dernier mot aux développeurs avant de repartir chasser du mammouth : gare à ne pas trop éreinter la recette Far Cry 3, car c’est par ce procédé que la lassitude a fini par atteindre la série Assassin’s Creed


Les plus
  • Le monde d’Oros est gigantesque…
  • …et vraiment immersif
  • Des linguistes qui créent une nouvelle langue pour le jeu
  • La brutalité des combats
  • Une faune abondante et une flore luxuriante
  • Dompter les animaux, c'est vraiment grisant
  • Graphiquement, c’est quand même très joli
  • A un côté addictif
  • Grosse durée de vie
  • La Préhistoire, ça change
  • Un gameplay carré et efficace…
Les moins
  • …mais qui est ni plus ni moins qu’un copié/collé des anciens Far Cry
  • Les phases en tant que mammouth : pénibles et sans aucun intérêt
  • De près, certaines textures jurent pas mal
  • L’eau, archi mal faite
  • Scénario trop léger
  • Il neige dans le nord d’Oros mais il ne pleut jamais dans le jeu
  • La nuit qui tombe en 5 secondes, sans prévenir
  • Finalement, le hibou, il ne sert pas à grand-chose
  • Le coop’ qui passe à la trappe
  • Pas de multi, alors qu’il y avait de quoi faire…


Le Test

Moins populaire – et donc moins grand public – qu’Assassin’s Creed, la franchise Far Cry n’en reste pas moins aussi ambitieuse aux yeux d’Ubisoft, qui lui a impulsé une nouvelle dynamique depuis l’épisode 3 canonique. C’est en effet depuis cet opus que les développeurs d’Ubisoft Montréal ont enfin trouvé les codes génétiques qui façonnent l’identité et surtout l’ADN de la série. Open world ultra vaste, aspect RPG avec du craft à foison, chasse très présente, trips hallucinogènes et méchant qui se veut charismatique, la recette est désormais connue de tous et appliquée presque mécaniquement. Un reproche qui a d’ailleurs été fait lors de la sortie de Far Cry 4, qui ressemblait davantage à un copier-coller transposé dans un environnement différent qu’à une véritable suite avec des idées innovantes. Mais n’est-ce d’ailleurs point le cas encore une fois avec Far Cry Primal ?


Far Cry PrimalAu cinéma comme dans le jeu vidéo, certains thèmes ont le vent en poupe au même moment. Revenir à l’âge de pierre semble être actuellement la nouvelle lubie des concepteurs de jeux vidéo, comme en témoignent la sortie de ce Far Cry Primal mais aussi des futurs Wild de Michel Ancel et Horizon : Zero Dawn des studios Guerrilla (la prochaine grosse exclu de la PS4). Nous voilà donc dans la peau de Takkar, un guerrier de la tribu des Wenja qui pensait passer une journée tranquille à chasser du mammouth. Manque de bol, l’arrivée inattendue d’un tigre à dents de sabre a quelque peu chamboulé ses plans. Résultat, tous ses amis se sont fait becter alors que notre héros s’en sort avec seulement quelques contusions. Un tel miracle ne peut pas être le fruit du hasard, alors Takkar pense désormais qu’il est habité par une mission divine : réunir à nouveau le clan des Wenja auquel il appartient et massacrer la tribu des Ulam, ces consanguins cannibales au physique ingrat, mais aussi celle des Izila, qui se croient supérieurs  aux autres sous prétexte qu’ils ont élu une femme à la tête de leur secte, qu’ils maîtrisent le feu et qu’ils se badigeonnent le corps de peinture bleue. Gourdin, sagaie et arc sur le dos, Takkar est fin prêt à dominer les terres d’Oros. Wesh gros.
 

UN CRI, AU LOIN
 

Far Cry PrimalC’est donc à partir de ce postulat que Far Cry Primal débute, et que l’on soit un habitué ou pas de la série, les premières heures de jeu sont assez déroutantes. Il faut dire qu’en optant pour la Préhistoire, les développeurs allaient forcément se couper des codes habituels des FPS où les armes à feu sont érigés comme de véritables icônes pour la destruction et la tuerie de masse. Oubliez donc tout ce qui est M16, Kalashnikov, lance-grenades, lance-roquettes, fusil de sniper et autres sticky bombs, pour rester en vie dans le monde d’Oros, il va falloir se familiariser avec la fabrication de gourdins, le lancer de sagaie, être habile avec la fronde mais aussi manier l’arc avec dextérité. Mais comme n’importe quelle pétoire classique, ces armes faites d’os, de bois et de silex ne seront pas éternelles et encore moins illimitées, et vous allez passer pas mal de votre temps à les fabriquer pour ne pas vous retrouver à poil (façon de dire hein), car Takkar ne sait malheureusement pas se battre à mains nues. Ne vous moquez pas, mais en 10 000 avant Jésus Christ, le Kung-Fu et le Krav-Maga n’étaient pas très répandus. Cela ne signifie pas pour autant que les combats dans le jeu soient mous, au contraire, ils sont très brutaux et le parfait reflet d’une époque où les méthodes pour tuer son adversaire étaient barbares, mais ils risquent de dérouter les joueurs qui ont l’habitude d’appuyer sur la gâchette. Far Cry Primal met donc en avant le combat rapproché bien sûr (on peut même exécuter les ennemis furtivement dans le dos), mais certaines armes comme l’arc et la sagaie permet des affrontements à mi-distance, tandis que les grenades sont remplacés par des morceaux de ruche ou un cocktail de poison issu de l’artisanat Udam. Résultat, dans Far Cry Primal, les codes du FPS classiques sont cassés et passé les premières heures d’adaptation, on s’habitue aux nouveaux réflexes à savoir et on prend plaisir face à ce gameplay plus primaire. Ce qui est tout sauf un pur hasard. Résultat, dans Far Cry Primal, on passe énormément de temps à ramasser de la matière première. Roche, plantes, bois, ossements, graisse animale, peaux de bête, il s’agit-là d’une infime partie des ressources demandées pour fabriquer ses armes, se soigner mais aussi améliorer son campement.
 

...que l’on soit un habitué ou pas de la série, les premières heures de jeu sont assez déroutantes. Il faut dire qu’en optant pour la Préhistoire, les développeurs allaient forcément se couper des codes habituels des FPS où les armes à feu sont érigés comme de véritables icônes pour la destruction et la tuerie de masse.


Far Cry PrimalCar dans Far Cry Primal, vous allez découvrir que les Wenja sont un peuple sédentaire et dès lors que vous avez trouvé votre petit coin d’Eden (imposé dans le jeu), votre but sera de faire grandir la communauté. Cela passe alors par la construction de plusieurs huttes et l’aménagement de grottes, mais aussi en rameutant un maximum de personnes issues de votre tribu trouvées ici et là sur les vastes terres d’Oros. Il y a ceux que vous croiserez lors de parties de chasse et les autres capturés par les Ulam (pour finir en morceau de viande), ou ceux faits prisonniers par les Izila qui en font leurs esclaves. Ces sauvetages apparaîtront sur la carte tantôt comme des événements ponctuels inattendus (en forme de losange) ou tantôt comme de véritables quêtes secondaires. Sympathiques au départ, ces missions se révèlent être sacrément redondantes et in fine pas très intéressantes. Elles sont archi nombreuses d’ailleurs, et on soupçonne les développeurs d’avoir joué la facilité pour gonfler artificiellement la durée de vie pour ceux qui voudraient platiner le jeu. Mais dans cette quête de survie, de domination mais aussi de vengeance, Takkar ne sera pas seul. Au fil de son épopée, il va croiser la route de protagonistes importants qui vont le motiver à s’ériger comme un leader, un futur grand chef, mais aussi à améliorer ses compétences. En effet, à l’image des précédents épisodes, Far Cry Primal propose une évolution constante de son personnage principal. De l’XP à grinder au fil des combats, de la chasse, du loot de manière générale, mais surtout des rencontres. Chaque personnage secondaire vous permettra en effet de débloquer des compétences spécifiques qui feront de Takkar le chasseur ultime des terres d’Oros. Il y a pour commencer Sayla, celle qui collectionne les oreilles d’Udam qu’elle haït par-dessus tout, et qui vous permettra d’améliorer les talents de cueilleur de notre ami. Karoosh, un vaillant guerrier avec un œil en moins mais dont la combativité reste un exemple pour Takkar, permettra d’améliorer les compétences de combat, en débloquant de nouvelles armes, comme le gourdin à deux mains ou bien encore l’arc à deux flèches. Ce dernier a aussi un profond respect pour les mammouths qu’il vous demandera d’ailleurs de sauver à plusieurs reprises. Mammouths qu’on peut d’ailleurs s’amuser à tuer juste après, histoire de prouver une fois encore à quel point on peut pousser le sadisme jusqu’au bout. Toujours parmi les personnages hauts en couleurs du jeu, il y a aussi Wogah, ce vieux fou qui s’est fait bouffer le bras par un Udam et dont le premier contact avec notre héros sera de lui uriner dessus. Véridique. Quant à Jaymar, l’autre femelle de l’aventure, elle permettra d’améliorer les performances de chasseur, tandis que Dah, le seul Udam avec lequel Takkar est prêt à mettre son honneur en jeu, permettra d’apprendre des techniques de sa tribu, notamment dans la confection de sacs de poison. Reste alors Urki le penseur qui ne débloque aucune compétence, mais fait office de rigolo de service avec son côté déluré, ou plutôt siphonné du cerveau, et dont certaines actions vous rappelleront Assassin’s Creed. On ne vous en dit pas plus.


TAKKAR, L’AMI DES BÊTES
 

Far Cry PrimalMais la rencontre qui est sans doute la plus primordiale dans l’aventure n’est autre que celle avec Tensay, un chaman facilement reconnaissable grâce à la peau de loup qu’il porte sur lui en permanence. C’est lui qui va vous permettre de devenir le maître des bêtes, l’une des composantes originales du gameplay de Far Cry Primal. Loups, lions des cavernes, jaguar, panthère, tigres à dent de sabre, dholes (les ancêtres des hyènes), ours et même blaireaux, il existe pas moins de 17 animaux féroces que Takkar est capable de dompter. Pour ce faire, rien de plus simple, il suffit de balancer un morceau de viande et profiter que l’animal passe à table pour en faire son meilleur compagnon pour la route. Ça ne sera d’ailleurs pas du luxe tant le monde de Far Cry Primal est peuplé d’animaux féroces, et certains d’entre eux sont capables de vous tuer en quelques coups de griffes. Histoire de pousser le délire encore plus loin, les développeurs ont eu la bonne idée de classer ces prédateurs pour une utilisation différente selon les cas de figure. Si un ours est l’animal idéal pour le combat (il est puissant, résistant, attire l’ennemi et fait fuir les grands prédateurs), un blaireau se distinguera par sa furtivité et sa capacité à aller dépecer pour vous des peaux de bêtes. Mieux, certains de ces animaux peuvent vous servir de monture (ours, tigres à dent de sabre) et vous permettre ainsi de vous déplacer plus rapidement, ce qui ne sera pas du luxe quand on sait à quel point le terrain de jeu est immense et que courir en permanence peut se révéler très vite usant. Il y a bien sûr les bûchers qui peuvent servir de portail de téléportation, mais là est encore une autre histoire. Bref, vous l’aurez compris, l’utilisation des animaux à dompter est vraiment différente et selon la situation, il est utile de réfléchir à deux fois avant de sélectionner son animal de compagnie.
 

Far Cry PrimalBien sûr, ces derniers ne sont pas invincibles et ils peuvent aussi mourir sous les coups de lances ou se faire piétiner salement par un rhinocéros laineux ou un mammouth énervé. Mais avant de crever définitivement, vous avez un court laps de temps pendant lequel vous pouvez le ressusciter en lui filant un morceau de barbaque. Il faudra d’ailleurs penser à le soigner après un rude combat, et pourquoi pas le caresser juste pour le kiffe. Et quand bien même votre bête mourra, il est tout à fait possible de le faire revenir moyennant quelques feuilles rouges, la ressource nécessaire pour le ramener à la vie. A l’instar des armes, il est possible de changer de prédateur n’importe quand, du moment qu’il est déjà apprivoisé. Là encore, Ubisoft n’a pas rendu les choses simples et il faudra avancer dans l’aventure pour pouvoir les débloquer. Maîtriser un ours balafré, un loup rougeneige ou le tigre à dents-de-sabre croc de sang fera d’ailleurs partie des quêtes annexes les plus importantes du jeu. Il faudra alors combattre la bête, jusqu’à qu’elle se couche pour ensuite l’apprivoiser. Il existe d’autres animaux à dompter, comme le hibou (qui intervient très tôt dans le jeu). Ce dernier s’utilise un peu comme un drone (certainement son ancêtre) puisqu’il va vous permettre de sillonner les zones alentours pour mieux repérer les ennemis qui s’y cachent. Lui aussi possède un arbre de compétences à débloquer, puisqu’en plus d’être votre troisième œil, il peut aussi vous aider à éliminer les ennemis à distance, en lâchant des pierres, des boules de poison ou des ruches et même aussi attaquer de front. Si sa présence se montre très utile et intéressante lors des premières parties, on se rend compte finalement qu’il n’est pas d’une si grande aide, et on lui préfèrera un prédateur à quatre pattes, bien plus efficace, qu’on peut surtout ressusciter à loisir et qui surtout n’est pas limité à un système de cooldown qui nous empêche de le siffler à tout moment.


COMME UN AIR DE DEJA-JOUÉ…

 

Far Cry PrimalQuant au mammouth, s’il ne peut pas être dompté dans le sens le plus strict du terme, on peut par contre débloquer la compétence qui permet à Takkar de monter sur son dos. Ça ne sera malheureusement pas une partie de plaisir comme on aurait pu l’imaginer, tant la gestion de l’animal est mal maîtrisé, rendant les déplacements hasardeux et les combats extrêmement pénibles. Ce qui l’est encore plus, c’est que ces séquences durent une plombe et n’apportent absolument rien à l’expérience. Et dire qu’un DLC avec trois missions inédites est prévu dans les prochains mois. On craint déjà le pire… D’ailleurs, pour justifier d’incarner un mammouth en aparté, les développeurs ont eu recours à un vieil artifice qu’ils recyclent depuis Far Cry 3, à savoir les phases sous trip hallucinogène. Cette fois-ci, pour planer et partir en transe totale, il faudra avaler le cocktail peu ragoûtant de Tensay, permettant à notre héros de se sentir plus proche de la nature et des animaux qui la compose.

La formule Far Cry 3 qu’Ubisoft a tendance à appliquer mécaniquement, c’est d’ailleurs l’un des plus gros reproches que l’on puisse faire à Far Cry Primal et à la série de manière générale. Mais contrairement à Far Cry 4 qui puait la redite facile, Far Cry Primal se distingue des autres par son background atypique et de son gameplay forcément adapté à l’époque choisie.


Far Cry PrimalLa formule Far Cry 3 qu’Ubisoft a tendance à appliquer mécaniquement, c’est d’ailleurs l’un des plus gros reproches que l’on puisse faire à Far Cry Primal et à la série de manière générale. Si dans l’absolu, le mésolithique s’adapte plutôt bien au gameplay toujours aussi carré et efficace, on déplore que les mécaniques soient toujours huilées de la même façon. Un monde ouvert à explorer, des armes à crafter, des animaux à chasser, des avant-postes (ici renommés en bûchers) à conquérir, des séquences sous champi et un méchant charismatique (Ull des Udam ici) qui vole la vedette au héros, tout a été repris de la recette Far Cry 3 (2012), appliquée à sa suite Far Cry 4 (2014) et aujourd’hui à sa version Primal (2016). Même le thème du héros inattendu qui va se trouver une motivation pour sauver son peuple est repris dans Far Cry Primal, c’est dire à quel point les séances de brainstorming au sein d’Ubisoft Montréal doivent être enrichissantes… En quatre ans et trois épisodes, la structure est restée la même. Bien évidemment, pour celui qui découvre la série avec Primal, il ne sera pas impacté par l’aspect redondant de la formule. Ce sont plutôt les habitués qui risquent de trouver un certain manque de prise de la part des développeurs. Mais contrairement à Far Cry 4 qui puait la redite facile, Far Cry Primal se distingue des autres par son background atypique et de son gameplay forcément adapté à l’époque choisie. Encore une fois, le fait de ne plus avoir d’armes à feu et encore moins de véhicules pour explorer le monde change radicalement la façon d’appréhender le jeu, et c’est justement ça qui sauve Far Cry Primal du lynchage médiatique auquel il aurait pu être exposé.

 

C'EST CHOUETTE QUAND MÊME
 

Far Cry PrimalCar il faut bien admettre que Far Cry Primal aligne aussi les bons points, à commencer par sa plastique ravageuse qui fait un effet bœuf dès l’allumage de la console. En plus de proposer un terrain de jeu d’une grandeur absolue, Oros est un écosystème dans lequel la flore est luxuriante et la faune abondante. Les graphismes jouissent en effet d’un rendu très réussi, même si de près, on remarque que certaines textures jurent comme jamais, tandis que le rendu de l’eau nous donne l’impression de revenir au début des jeux de l’ère PS3 / Xbox 360. Heureusement, pour gommer ces défauts, Far Cry Primal peut compter sur une immersion d’une grande fidélité, avec en prime la présence d’une langue créée spécialement pour le jeu, Ubisoft ayant fait appel à des linguistes pour donner naissance à des sonorités jamais entendues dans un jeu vidéo. Attention, il ne s’agit pas de la langue que parlaient nos ancêtres, mais un vrai travail de recherche a cependant été fait par des professionnels pour donner corps et vie à Far Cry Primal. D’ailleurs, pour éviter tout malentendu, Ubisoft précise sur le site officiel du jeu qu’il s’agit de l’âge de pierre revu et corrigé pour la série. L’effet Jean-Luc Mélanchon très certainement.


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