Laurely BIRBA : son Top 5 / Flop 3 de 2018
- 1 - 2018 : le GOTY de JEUXACTU + Top 5 & Flop 3 de chaque rédacteur
- 2 - Maxime CHAO : son Top 5 / Flop 3 de 2018
- 3 - Laurely BIRBA : son Top 5 / Flop 3 de 2018
- 4 - Damien GREFFET : son Top 5 / Flop 3 de 2018
- 5 - Maximilien CAGNARD : son Top 5 / Flop 3 de 2018
- 6 - Fabien PELLEGRINI : son Top 5 / Flop 3 de 2018
- 7 - Benoît BARNY : son Top 5 / Flop 3 de 2018
>> LAURELY BIRBA <<
> RC ADJOINT QUI N'EST PLUS DANS LE BESOIN <
2017 m’avait mis sur les rotules, mais découvrir les joies de la paternité vaut tous les jeux du monde. N’empêche, gratter le test de Horizon : Zero Dawn à la maternité m’a rappelé que j’avais ça dans le sang, et depuis que le « pirate » fait ses nuits, j’ai pu ressortir les manettes pour rattraper mon retard. Premier constat – et malgré tout l’amour que je porte à Nintendo – je n’ai pas accroché à The Legend of Zelda : Breath of the Wild. J’ai pourtant passé du temps dans son monde gigantesque, je suis allé au bout de l’aventure pour être sûr que je ne ratais pas quelque chose de dingue : indifférence totale. Peut-être que je reste profondément attaché aux Zelda classiques, ceux qui vous noient dans des donjons au level design ingénieux. Je me suis parfois ennuyé, et seul le Château d’Hyrule dans la dernière ligne droite trouve grâce à mes yeux. J’ai également pu boucler Cuphead, la pépite de StudioMHR que j’avais commencé à squatter l’année dernière. Je confirme, ce jeu est une tuerie aussi bien en matière de direction artistique que sur le plan du game design. On peut dire ce que l’on veut sur les exclus moisies de Microsoft, mais celle-là est inestimable. Enfin, après avoir snobé pendant de longues années Dark Souls, je ne voulais pas répéter la même erreur avec Nioh ; et je dois dire que le bilan est mitigé. Le gameplay est inattaquable (From Software devrait même s’en inspirer), c’est vrai, mais en termes de narration, de bestiaire ou encore de réalisation, il y a une classe d’écart entre les deux licences. J’attends donc de voir si Nioh 2 va rectifier le tir. Je vous rassure, je n’ai pas joué qu’à des titres sortis il y a plusieurs mois, et vous pouvez découvrir – si ce n’est déjà fait – mon Top 5 de l’année un peu plus bas.
Mais avant toute chose, je tenais à saluer mes collègues avec qui je prends beaucoup de plaisir à travailler tous les jours, à commencer par Maxime dont les déficiences cognitives deviennent flippantes. Il vient de fêter ses 40 ans le garçon, mais on dirait qu’il en a 80 tellement ses trous de mémoire sont fréquents. On doit lui répéter les choses plusieurs fois pour qu’il imprime. J’aime bien aussi quand il dit avoir passé 200 heures sur un jeu alors qu’il ne s’y est mis que depuis trois jours ; et je vous promets qu’il n’est pas marseillais. Mais ce qui est au-dessus de tout, c’est quand il a un(e) attaché(e) de presse au téléphone et qu’il lui dit : "J’attends de voir comment les choses vont se dégoupiller, je te tiens au courant". Non, Max, c’est : "…comment les choses vont se GOUPILLER". Bordel, ça fait plus de 15 piges que j’y ai droit. Après tant d’années de collaboration, sachez que l’on ne s’appelle même plus par notre prénom, on s’insulte carrément ; et je ne vous parle pas des soirées et des week-ends que l’on passe à s’envoyer des textos pour se raconter de la merde (soyons francs), ou des coups fil donnés alors que l’on est sur le trône. Zéro limite, je vous dis.
En plus de ce taré aux commandes de JEUXACTU, il y a Damien, toujours prêt à se dépouiller mais dont les articles à relire avant publication me rendent fou. C’est simple, on dirait qu’ils sont plusieurs dans sa tête, et à chaque fois que Maxime me demande de m’atteler à la tâche, j’ingurgite une bonne dose de Doliprane pour tenir le coup. Sacré Damien, que l’on surnomme affectueusement le T-Rex entre nous : quand il parle d’un sujet qui l’enthousiasme au plus haut point, il se met à secouer ses mains pour des raisons qui nous échappent. A se tordre de rire. Quant à Maximilien – qui a rejoint l’équipe cette année – que dire si ce n’est qu’en plus d’être beau gosse, il enchaîne les news comme une machine. Lors de son entretien, on ne pensait pas recruter un élément aussi efficace et capable de s’adapter à l’ambiance tordue du bureau. Un choix que l’on ne regrette absolument pas.
Pour être complet en ce qui concerne notre team, un coucou aux pigistes/cadreurs-monteurs qui ont contribué au site de manière moins récurrente (Benjamin, Fabien, Benoît, Aymeric, Raymond, Sylvain, Boris) ; c’est aussi grâce à eux que le contenu est resté régulier en dépit d’un effectif réduit par rapport à d’autres rédactions.
Un grand merci, aussi, à Thierry et Anne (nos patrons de Mixicom) qui nous ont « récupérés » pour que JEUXCTU continue d’évoluer. Résultat : une émission à laquelle vous pouvez désormais assister en direct sur la chaîne Twitch du Stream chaque mardi, de 11h30 à 13 heures. Un nouveau format qui sera suivi d’autres comme vous devez certainement vous en douter. Et puis, merci à vous, chers fidèles, d’être toujours aussi nombreux à nous lire. Sans vos clics, on n’aurait pas pu s’offrir des TV 4K OLED et des GeForce RTX pendant le Black Friday. Et comme la vie ne se limite pas aux jeux vidéo, je tenais à glisser tout à la fin un petit mot à ma chère et tendre qui est devenue ma femme en juillet dernier. Je dois bien avouer que je lui en mets plein la tête quand le TGV part avec une heure de retard, quand je n’arrive pas à me défaire d’un boss, ou quand l’OM perd une énième fois. Mais bon, en échange, j’ai quand même accepté de vivre à Arras, dans les Hauts-de-France. Après ça, je pense que j’ai droit à l’immunité à vie.
MON TOP 5 DE 2018
5 – BEAT SABER (PS4, PS VR)
Grand amateur du genre, j’attendais que Beat Saber sorte enfin sur PS4 pour découper des notes tel un samouraï des temps modernes. Facile de prise en main, addictif au possible, il est à mes yeux l’un des meilleurs jeux de rythme de ces dernières années. Même si je n’y crois pas, j’espère qu’à l’avenir, il y aura moyen d’intégrer nos propres morceaux comme sur PC.
4 – DETROIT : BECOME HUMAN (PS4)
Malgré l’erreur de casting qu’est Jesse Williams, le jeu de David Cage m’a scotché par la qualité de son écriture et ses scènes poignantes. Et je ne parle même pas du nombre incalculable de variables qui débouchent sur des multiples fins. Un travail colossal qui force le respect.
3 – ASTRO BOT (PS4, PS VR)
J’ai tellement reproché à la réalité virtuelle d’être incapable de proposer autre chose que des "expériences", que j’ai tout de suite fermé ma gueule quand j’ai mis les mains sur Astro Bot. Un jeu qui me rappelle ce que j’ai pu ressentir quand j’ai découvert Mario 64 mérite obligatoirement de figurer dans mon Top de l’année.
1er ex aequo – RED DEAD REDEMPTION 2 & GOD OF WAR (PS4, Xbox One)
J’ai beau retourner le problème dans tous les sens, il m’est impossible de départager Red Dead Redemption 2 et GOD OF WAR. Le premier a révolutionné pour toujours l’open-world, tandis que le second a su renouveler avec brio une série loin de ses terres grecques. "Emotions" et "Kratos" dans la même phrase, ça tient effectivement du miracle.
LES AUTRES JEUX QUE J’AI APPRECIÉS CETTE ANNÉE
- GRIS
- PES 2019
- ASSASSIN’S CREED ODYSSEY
- DRAGON BALL FIGHTERZ
- FORZA HORIZON 4
- MARIO TENNIS ACES
- YAKUZA 6
- TETRIS EFFECT
- SUPER SMASH BROS. ULTIMATE
LES JEUX QUE J’ATTENDS LE PLUS EN 2019 ET AU-DELÀ
- RESIDENT EVIL 2 REMAKE
- DEATH STRANDING
- MORTAL KOMBAT 11
- THE LAST OF US PART II
- SEKIRO : SHADOWS DIE TWICE
- GHOST OF TSUSHIMA
- ORI AND THE WILL OF THE WISPS
- CYBERPUNK 2077
- BAYONETTA 3
MES FLOPS 2018
1- SHENMUE I & II HD (PC, PS4, Xbox One)
Le pire "remaster" de l’Histoire de l’Humanité.
2- TENNIS WORLD TOUR (PS4, Xbox One, Switch)
On nous l’avait vendu comme le digne successeur de Top Spin 4, ce fut une véritable catastrophe dont j’ai encore du mal à me remettre.
3- FIFA 19 (PC, PS4, Xbox One)
Il est cool le nouveau FIFA STREET, dis donc.