Damien GREFFET : son Top 5 / Flop 3 de 2018


 

>> DAMIEN GREFFET <<

> RÉDACTEUR QUI FAIT PARFOIS TRÈS PEUR <

 

JEUXACTU.COMEncore une année écoulée, avec un sacré planning niveau sorties de jeux. Forcément en tant que joueur PC, j’ai fait l’impasse sur un paquet d’exclusivités Sony, ce qui explique l’absence de nombreux titres dans mon Top 5 tels que GOD OF WAR ou encore le Detroit de David Cage. Malgré tout, même avec cette restriction, j’ai sacrément manqué de temps pour jouer à tous les jeux qui m'ont de l’œil ces 12 derniers mois, ainsi que ceux que j’ai mis dans ma bibliothèque Steam en promettant d’y jouer prochainement (Divinity Original Sin 2 que j’ai commencé en coop' avec un pote par exemple). En effet, avec une actu toujours plus chargée et une équipe limitée, on n’a que très rarement le temps de jouer à ce que l’on veut, tests obligent. D’ailleurs,  je fête cette année ma 6ème année au sein de la rédac de JEUXACTU, avec un premier Top 5 publié en 2013. Merci à Maxime et à Laurely de continuer à me faire confiance, et à faire régner la bonne ambiance au sein de la team. C'est un plaisir. D’ailleurs, cet été on a pu accueillir le sieur Maximilien Cagnard, alias Naxi, disciple de Sparda, qui est venu renforcer les rangs de notre commando. Bienvenue à toi mec ! 2018, c’est aussi l’année du retour des émissions JEUXACTU, cette fois sur la chaîne Twitch LeStream, et même quelques premiers livestreams à l’occasion de la sortie de Red Dead Redemption 2. On espère que 2019 nous permettra d’exposer nos séduisantes frimousses sur le Net avec encore plus d’assiduité.

 

Sur un plan plus personnel, l’année aura été compliquée avec des décès dans la famille, mais heureusement, la passion du jeu vidéo reste la plus forte et permet de dépasser les moments difficiles. Merci aussi à madame, dont la patience est mise à rude épreuve lors des weekends qu’il faut passer enfermés, afin de rendre un test rapidement pour pouvoir tenir le rythme des sorties, et vous proposer autant de contenu que les rédacs concurrentielles qui disposent de bien plus de personnel. Comme toujours, à l’heure de gratter ce Top 5, de nombreux jeux me viennent à l’esprit, et il manque toujours de place pour mentionner les titres qui m’ont saucé sur ces 12 derniers mois. En amateur de la série, je dois mentionner le puzzle-game Q.U.B.E 2, le splendide GRIS, mais aussi pas mal de vieilleries que je ressors toujours comme Counter-Strike, Team Fortress 2 ou le plus récent Rising Storm Vietnam, qui permettent toujours de s’amuser entre potes. 2018 aura aussi marqué l’arrivée du RTX dans le monde du jeu vidéo ! Alors oui, il s’agit d’une technologie nouvelle, qui requiert du matériel coûteux pour l’instant, et qui n’est exploitée que par quelques titres pour l'instant. Néanmoins, le potentiel est clairement là, et on parie que d’ici quelques années, cette technologie va se démocratiser, baisser de prix, et nous permettre d’avoir des jeux toujours plus beaux. En attendant, 2019 et ses nombreux jeux à fort potentiel (j’attends impatiemment Metro Exodus), voici mon Top 5 de 2018 !

MON TOP 5 DE 2018

 

1/ RED DEAD REDEMPTION 2 (PS4, Xbox One)

Après avoir esquivé tel un Jedi les spoils qui ont fusé de toutes parts au bureau ces deux derniers mois, j’ai enfin pu terminer le GOTY 2018 juste à temps pour l’inclure dans mon Top de fin d’année. Que dire ? Tout tabasse dans ce jeu, de la narration sans faille à la claque graphique qu'on prend à chaque instant, en passant par l’écriture des personnages, complexes, au point que le moindre PNJ a plus de charisme que le héros de n'importe quel jeu Ubisoft Red Dead Redemption 2 met des claques visuelles, et ce sans forcément proposer les textures les plus nettes qu'il soit, mais bel et bien grâce à la science de l’animation que Rockstar démontre une fois de plus. Une véritable référence dans le jeu open-world, au point qu’on en oublie les nombreux faux pas du titre, comme ces putains de balles à tête fendue qu’il faut crafter une par une. Bravo aux frangins Houser ! GOTY 2018 amplement mérité !

Red Dead Redemption 2



2/ FAR LONE SAIL (PC)

Grand amateur de jeux post-apo devant l’éternel, j’ai adoré ce titre en 2.5D à l’esthétique épurée qui nous fait incarner un petit personnage, traversant un wasteland à l’aide d’une énorme machine. Mêlant propulsion à voile et à vapeur, cet engin devient rapidement un protagoniste à part entière puisque le joueur tisse un lien affectif assez fort avec la machine à force de la réparer de l’optimiser, et à mesure qu’on arrive à en tirer la quintessence. Prévue pour être manipulée par un équipage, cette machine va obliger le héros à être au moulin et au fourneau, tout en économisant au maximum les ressources qu’on trouve sur la route. Développé par les six personnes qui composent le studio suisse Okomotive (à Zurich), le jeu nous gratifie également d’une bande-son de folie ainsi que d’une direction artistique qui ne laisse personne insensible.


JEUXACTU.COM

 

3/ TWO POINT HOSPITAL (PC)

Fan absolu du mythique Theme Hospital de Bullfrog sorti en 1997, j’ai forcément été hypé à la réception du communiqué de presse de SEGA qui annonçait Two Point Hospital développé par les créateurs du jeu original, à savoir Mark Webley et Gary Carr. Après avoir œuvré sur des titres mythiques comme Black & White ou Fable, les compères ont enfin décidé d’offrir une version modernisée du jeu aux hordes de fans nostalgiques. Toujours bourré d’humour, et de pathologies débiles, le titre cache sous son vernis humoristique un redoutable jeu de gestion dans lequel le joueur incarne un directeur d’hôpital à l’objectif on ne peut plus réaliste : faire un maximum de fric. Il va donc falloir prendre des décisions particulièrement immorales, et tout faire pour que les patients dépensent un maximum dans nos murs, y compris en montant le chauffage à 45°c et en vendant des bouteilles d’eau à prix d’or. Fous rires garantis !

Two Point Hospital

 


4/ DRAGON BALL FIGHTERZ (PS4, Xbox One, Switch)

Amateur des jeux de baston siglés DBZ, je n’avais pas réussi à trouver mon bonheur depuis Budokaï 3 sur PS2, la série Tenkaïchi ne m’ayant pas séduite à cause de son bouton unique qu’il fallait matraquer pour les attaques au corps à corps. Après toutes ces années, Dimps semblait à bout de souffle, et quand j’ai appris qu’Arc System Works était sur un projet, j’ai immédiatement été hypé. D’une part j’avais adore Dragon Ball Extreme Butoden sur 3DS (développé par le même studio) et plus on en apprenait, plus le titre me faisait de l’œil. Obligé de l’acheter tardivement à cause de mon planning surchargé, j’ai adoré le gameplay exigeant que j’ai trouvé, et qui semble très poussé au vu des taules que je mange sur le online. Le jeu de baston de l’année, sans aucun doute, devant SoulCalibur VI.


Dragon Ball FighterZ

 

5/ FROSTPUNK (PC)

Après l’excellent This War of Mine, les Polonais de 11bit studios remettent le couvert avec un jeu qui va encore une fois vous demander de prendre des décisions déchirantes. Dans Frostpunk, le joueur incarne le leader d’un groupe de survivants qui doit affronter un âge glaciaire d’une violence inouïe. Pour survivre une chaudière géante fournit le chauffage et l’eau à vos ouailles, mais il faut néanmoins envoyer ces derniers miner le charbon afin de pouvoir alimenter la machine. Chaque arrivée de réfugiés augmenter le nombre de bras disponibles pour travailler, mais aussi celui des bouches à nourrir et à chauffer. En bon leader il faudra savoir prendre les mesures qui s’imposent et ne pas hésiter à faire passer des lois radicales, tout en s’assurant que l’opinion publique ne sorte pas les gilets jaunes. En effet, à trop malmener sa population, cette dernière pourra se rebeller et mener le joueur au Game Over. De plus, sorti de cet aspect gestion poignant, le jeu propose également une histoire marquante dont on prend la mesure dès qu’on arrive à sauver nos ouailles.

Frostpunk

MON FLOP 3 DE 2018

Nouveauté pour 2018 : Maxime nous a demandé un Flop 3. Or généralement, on essaye plutôt d’oublier les mauvais souvenirs. Comme disait MC Jean Gab1 : "Certains m’appellent le nettoyeur, mais j’opterais pour le fossoyeur, car j’aime remuer la merde". On va donc remuer ferme.

 


1/ COUNTER-STRIKE : GLOBAL OFFENSIVE (PC)

En 2018, le jeu est passé en free-to-play. Bourré de cheaters, et alors que Valve ne prend clairement pas les mesures qui s’imposent pour juguler le problème, le jeu est désormais gratuit. Là où les joueurs qui écopaient d’un ban devaient repasser en caisse et acheter des clefs pour continuer à nuire, il ne suffit plus que de créer un compte avant de pouvoir récidiver. Une belle connerie, surtout que les tricheurs ont désormais accès au statut prime (censé faire le tri entre joueurs de longue date et tricheurs potentiels) contre quelques billets, sans plus devoir enregistrer un numéro de téléphone. Une belle connerie, tout ça pour tenter de gratter sa part du gâteau de la grande mode actuelle : le Battle Royale. Voilà, CS dispose désormais de son BR, et ce n’est sûrement pas ça qui va le sauver de sa communauté hyper toxique, ni attirer des légions de joueurs.

Counter-Strike : Global Offensive

 


2/ NINTENDO LABO (Switch)

Encensé par la critique comme la nouvelle révolution de Nintendo, le jeu aura finalement très vite disparu des écrans radar, et il est désormais rare de trouver un magasin qui dispose des accessoires cartonnés de la marque. En même temps, je n’ai jamais compris le placement commercial de ce jouet qui s’adresse aux jeunes enfants (qui sont présents en force dans les campagnes marketing), sur une console qui vise clairement la tranche 20-35ans (là encore, au vu des personnes représentées dans les pubs). En tant que PCiste adepte de la puissance pure, je ne peux m’empêcher de penser que si Nintendo sortait une machine qui rivalise avec les PS4 Pro et Xbox One X en termes de performances, la firme de Kyoto obtiendrait la plus grosse part de marché en offrant tous les multiplateformes, ainsi que ses exclusivités imparables. Quoi qu’il en soit, il faut également tirer son chapeau à la marque face au succès de la Switch.

Nintendo Labo

 

3/ SEA OF THIEVES (PC, Xbox One)

Malgré des promesses de folie, l’une des plus grosses exclus signées Microsoft est complètement tombée à plat, et le pote qui m’a servi de compère lors du test m’en veut encore de lui avoir infligé une telle torture. Vide et sans grand intérêt, à part le farming d’accessoires cosmétiques, Sea of Thieves nous prouve que les grandes heures de Rare sont bel et bien derrière nous, et qu’il ne faut vraiment plus rien attendre des productions de ce studio. C’est bien sûr un constat extrêmement amer que je dois faire, et qui est d’autant plus désolant que ce studio était synonyme de qualité alors que j’étais adolescent. RareWare est à tous jamais au panthéon des plus grands créateurs, mais Rare n’a clairement rien à voir avec cette structure mythique qui me faisait dépenser mon argent de poche sans compter. RIP.

Sea of Thieves


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