The Last Guardian : le jeu sortira bien en 2016 et voici de nouvelles infos avant l'E3 2016

A un peu plus de deux semaines de l'ouverture de l'E3 2016, nos confrères d'EDGE ont eu l'occasion de mettre la main sur The Last Guardian, une arlésienne de la PS3 qui, finalement, sortira sur PS4. Fier de son coup, le magazine fait d'ailleurs du titre de Fumito Ueda la couverture de son dernier numéro. L'illustre créateur a tenu à mettre immédiatement les choses au clair : le jeu sortira bel et bien en 2016. Bien. En ce qui concerne les mécaniques de gameplay, on apprend tout d'abord que le héros sera équipé d'un bouclier miroir que l'on pourra activer via Rond. Le but de la manoeuvre sera d'attirer l'attention de Trico - l'énorme créature à laquelle nous nous sommes déjà attachés - dont le bout de la queue pourra balancer un énorme rayon de lumière rouge là où sera positionné le réticule du bouclier miroir.

Comme on peut le deviner, cette capacité permettra de résoudre bon nombre d'énigmes dans le jeu, dont certaines consisteront à détruire des obstacles obstruant un passage par exemple. L'autre point souligné par EDGE, c'est l'indépendance de Trico. "Il s'agit d'un esprit libre qui ignore toutes vos tentatives de l'apprivoiser, insiste Ueda-san qui est conscient que cela risque de ne pas plaire à tout le monde. Je vous mentirais si je disais que ça ne m'inquiète pas plus que ça. Mais proposer un autre jeu dans lequel vous pouvez contrôler directement une créature ne m'intéresserait pas, parce qu'il en existe déjà plusieurs". Malgré la timidité et la nervosité de Trico, le lien entre les deux protagonistes ne cessera de se renforcer au fil de l'aventure.

"Cette créature ne se comporte pas comme les animaux de compagnie que l'on peut voir dans les autres jeux, ou comme un allié sur lequel on peut s'appuyer sans le moindre souci, reprend Fumito Ueda. Le rôle de Trico est ambigü ; c'est quelque chose que nous avons voulu reproduire dans le jeu, et il ne fait pas tout le temps ce que vous désirez. C'est l'un des chantiers majeurs de The Last Guardian. Il s'agit de quelque chose d'assez complexe et de très différent. Je souhaite créer une expérience que les joueurs n'ont jamais vécue jusqu'à présent. En termes d'I.A., les lignes de code sont plus nombreuses que dans un jeu classique. Nous avons donné à cette bête ses propres désirs, ses propres émotions ; du coup, en fonction de ce qu'elle va faire, tout le reste va être impacté, y compris son animation".

Bref, après avoir longtemps joué à cache-cache - et avec nos nerfs - The Last Guardian s'annonce on ne peut plus prometteur sur le papier. Reste maintenant à savoir si la magie opérera une fois la manette entre les mains.