Test également disponible sur : Xbox - GameCube - PlayStation 2
Test Tony Hawk's Underground sur PlayStation 2
La Note
17 20
17 20
Les plus
- Graphismes
Bande Son
Durée de Vie
Les moins
- Jouabilité
Le Test
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Amis lecteurs je suis partagé et il m’est difficile de savoir si la nouvelle orientation de la série Tony Hawk est pertinente à 100%. Explications.
Amis lecteurs je suis partagé. Et être partagé c’est pas top. Mon être et mon moi sont littéralement scindés en deux. Je mesure désormais 93 cm et pèse moins de 40 kilos. Avec la moitié de cerveau qu’il me reste, il m’est bien difficile de savoir si la nouvelle orientation de la série Tony Hawk est pertinente à 100%. Explications.
Vis ma vie… de skater professionnel
Pour changer, commençons par les bonnes nouvelles. Bon nombre des innovations présentes dans ce 5ème opus sont autant de bonnes raisons de se réjouir. Premièrement : tout ce qui touche à l’identification du joueur marche à la perfection. Les possibilités de customisation de son avatar sont quasi-illimitées. Les heureux possesseurs de PS2 auront la possibilité de se scanner la face pour la coller sur celle de son skateur. Pour les Xboxeurs et les Cubeurs le choix reste vaste et tous les looks sont permis. Cette liberté de choix et de customisation ne s’arrête pas là car il est aussi possible de créer son skatepark, sa board, ses tricks (on peut faire des quadruples McTwist !) et même ses objectifs !!! Maintenant c’est certain, pour Tony Hawk 6, les développeurs de chez Neversoft nous refileront directement les lignes de codes du jeu. Ajouté au tout nouveau mode story, ces caractéristiques font de THUG une réelle expérience immersive. Une chose assez unique dans le monde des jeux de sports extrêmes. On enchaîne les différents défis avec une réelle motivation et même si leur intégration à l’histoire est souvent poussive, on a toujours l’envie de progresser. Les défis restent les mêmes et il est vraiment regrettable que les développeurs de chez Neversoft n’aient pas tenté de les repenser de manière à les intégrer d’une façon plus cohérente à leur scénario. La plupart du temps les dialogues ne sont pas très bons. L’histoire n’est jamais ni vraiment surprenante ni particulièrement addictive mais marche globalement à la manière d’un scénar de série B. Pour peu que vous soyez sensible à cet univers, il y a tout de même fort à parier que l’histoire délicieusement branque de ce petit branleur du New Jersey (vous donc) accédant étape par étape au statut de star du skate, ne vous laisse pas indifférent. Rencontrer pour la première fois Tony Hawk et le battre sur la Vert, y’a pas à dire, c’est bon pour l’ego. Ce qui nous fait d’autant plus regretter que les skateurs pros présents dans le jeu en terme de licence n’interviennent pas de manière plus significative dans le déroulement même de l’histoire.
Mais toi non plus tu n’as pas changé…
Les spine transfers, revert et autres manual sont toujours de la partie et dans l’ensemble la jouabilité est très proche de celle du 4ème opus de la série. C’est une très bonne chose. Il y a bien sûr de nouveaux tricks mais le gros dossier (du moins c’est ce que l’on veut nous faire croire) concerne la possibilité de descendre de sa board. C’est à cet instant précis du texte que je dis : « Mouais bof». Cette « révolution » a pour principal effet de parasiter un gameplay autrefois proche de la perfection et trahi à sa manière l’esprit du jeu. On s’éloigne de la pure simulation de skate et les fans hardcore risquent de goûter que très modérément ce changement. Plus gênant, la maniabilité lors de ces phases piétons est pour le moins déstabilisante. Le saut, la possibilité de s’accrocher, tout cela semble mal dégrossit. Son intégration dans l’histoire n’est jamais convaincante car les objectifs et le challenge de ces phases plates-formes frisent la plupart du temps le ridicule. Il n’y a que pour les combos que cette « innovation » ne semble pas usurper son titre: vous réalisez un trick et à la place de le replaquer, vous passez en mode caveman (L1+R1). Une jauge de temps apparaît. Elle correspond au temps qu’il vous reste avant d’enchaîner avec une nouvelle figure. Un bon moyen d’ouvrir le jeu et les possibilités de tricks. Mais aussi de déséquilibrer un gameplay jadis parfaitement équilibré car tous ces « combos piétons » rapportent beaucoup de points et sont trop faciles à réaliser. Au mieux ce changement ne devrait pas être considéré comme autre chose qu’un sympathique gadget. L’évolution des compétences ne se fait plus grâce à des points de stats que l’on attribue librement. Elle se fait maintenant de manière plus uniforme en fonction des exploits que vous accomplissez. Par exemple si vous tenez un manual plus de 4 secondes, votre compétence dans cette catégorie de figure s’accroît. Ah oui au fait, pendant que j’y pense : « pourquoi ? ». Pourquoi les courses de voiture ? Parce que c’est rigolo ? Non c’est poussif, débile et mal gaulé. Le moteur physique est catastrophique et la jouabilité en pâtit. Forcément.
Et un petit dolorisme judéo-chrétien pour la route
Vous savez ce qu’on dit : « Qui aime bien, châtit bien ». Alors ne vous méprenez car tous les défauts suscités n’entament que très peu le formidable capital sympathie de ce THUG. Les levels sont vivants, variés et bien conçus et proposent chacun des défis spécifiques. La bande son est une tuerie et la jouabilité des phases de skate pures est parfaite. Toutefois, il n’est pas interdit de penser que ce qu’il a gagné en diversité, ce THUG l’a perdu en personnalité. Alors entre vieux cons réac’ et progressistes mou du genoux, il est grand temps de choisir son camp…
Vis ma vie… de skater professionnel
Pour changer, commençons par les bonnes nouvelles. Bon nombre des innovations présentes dans ce 5ème opus sont autant de bonnes raisons de se réjouir. Premièrement : tout ce qui touche à l’identification du joueur marche à la perfection. Les possibilités de customisation de son avatar sont quasi-illimitées. Les heureux possesseurs de PS2 auront la possibilité de se scanner la face pour la coller sur celle de son skateur. Pour les Xboxeurs et les Cubeurs le choix reste vaste et tous les looks sont permis. Cette liberté de choix et de customisation ne s’arrête pas là car il est aussi possible de créer son skatepark, sa board, ses tricks (on peut faire des quadruples McTwist !) et même ses objectifs !!! Maintenant c’est certain, pour Tony Hawk 6, les développeurs de chez Neversoft nous refileront directement les lignes de codes du jeu. Ajouté au tout nouveau mode story, ces caractéristiques font de THUG une réelle expérience immersive. Une chose assez unique dans le monde des jeux de sports extrêmes. On enchaîne les différents défis avec une réelle motivation et même si leur intégration à l’histoire est souvent poussive, on a toujours l’envie de progresser. Les défis restent les mêmes et il est vraiment regrettable que les développeurs de chez Neversoft n’aient pas tenté de les repenser de manière à les intégrer d’une façon plus cohérente à leur scénario. La plupart du temps les dialogues ne sont pas très bons. L’histoire n’est jamais ni vraiment surprenante ni particulièrement addictive mais marche globalement à la manière d’un scénar de série B. Pour peu que vous soyez sensible à cet univers, il y a tout de même fort à parier que l’histoire délicieusement branque de ce petit branleur du New Jersey (vous donc) accédant étape par étape au statut de star du skate, ne vous laisse pas indifférent. Rencontrer pour la première fois Tony Hawk et le battre sur la Vert, y’a pas à dire, c’est bon pour l’ego. Ce qui nous fait d’autant plus regretter que les skateurs pros présents dans le jeu en terme de licence n’interviennent pas de manière plus significative dans le déroulement même de l’histoire.
Mais toi non plus tu n’as pas changé…
Les spine transfers, revert et autres manual sont toujours de la partie et dans l’ensemble la jouabilité est très proche de celle du 4ème opus de la série. C’est une très bonne chose. Il y a bien sûr de nouveaux tricks mais le gros dossier (du moins c’est ce que l’on veut nous faire croire) concerne la possibilité de descendre de sa board. C’est à cet instant précis du texte que je dis : « Mouais bof». Cette « révolution » a pour principal effet de parasiter un gameplay autrefois proche de la perfection et trahi à sa manière l’esprit du jeu. On s’éloigne de la pure simulation de skate et les fans hardcore risquent de goûter que très modérément ce changement. Plus gênant, la maniabilité lors de ces phases piétons est pour le moins déstabilisante. Le saut, la possibilité de s’accrocher, tout cela semble mal dégrossit. Son intégration dans l’histoire n’est jamais convaincante car les objectifs et le challenge de ces phases plates-formes frisent la plupart du temps le ridicule. Il n’y a que pour les combos que cette « innovation » ne semble pas usurper son titre: vous réalisez un trick et à la place de le replaquer, vous passez en mode caveman (L1+R1). Une jauge de temps apparaît. Elle correspond au temps qu’il vous reste avant d’enchaîner avec une nouvelle figure. Un bon moyen d’ouvrir le jeu et les possibilités de tricks. Mais aussi de déséquilibrer un gameplay jadis parfaitement équilibré car tous ces « combos piétons » rapportent beaucoup de points et sont trop faciles à réaliser. Au mieux ce changement ne devrait pas être considéré comme autre chose qu’un sympathique gadget. L’évolution des compétences ne se fait plus grâce à des points de stats que l’on attribue librement. Elle se fait maintenant de manière plus uniforme en fonction des exploits que vous accomplissez. Par exemple si vous tenez un manual plus de 4 secondes, votre compétence dans cette catégorie de figure s’accroît. Ah oui au fait, pendant que j’y pense : « pourquoi ? ». Pourquoi les courses de voiture ? Parce que c’est rigolo ? Non c’est poussif, débile et mal gaulé. Le moteur physique est catastrophique et la jouabilité en pâtit. Forcément.
Et un petit dolorisme judéo-chrétien pour la route
Vous savez ce qu’on dit : « Qui aime bien, châtit bien ». Alors ne vous méprenez car tous les défauts suscités n’entament que très peu le formidable capital sympathie de ce THUG. Les levels sont vivants, variés et bien conçus et proposent chacun des défis spécifiques. La bande son est une tuerie et la jouabilité des phases de skate pures est parfaite. Toutefois, il n’est pas interdit de penser que ce qu’il a gagné en diversité, ce THUG l’a perdu en personnalité. Alors entre vieux cons réac’ et progressistes mou du genoux, il est grand temps de choisir son camp…
Test réalisé par Franck Richard
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