La Note
10 20
10 20
Les plus
- Graphismes
Bande Son
Les moins
- Jouabilité
Durée de Vie
Le Test
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Un développeur de chez Squaresoft arrive à son bureau et dit : « Hé les gars j’ai une idée… et si on faisait un jeu austère ?! ».
Un développeur de chez Squaresoft (Akitoshi Kawazu déjà derrière FFX) arrive à son bureau et dit : « Hé les gars j’ai une idée… et si on faisait un jeu austère ?! ».
Et aux autres de répondre : « Oh oui d’accord, youpi, c’est une bonne idée… on est vraiment contents !! ».
Jeu de rôles papier oui, jeu vidéo en carton non
Dommage que cela soit tombé sur le quatrième épisode d’une série très appréciée des fans, celle des Romancing Saga (1, 2, 3 sur Super Famicom). Pour être capable de goûter les joies d’un jeu comme celui, il est nécessaire d’être dans un état d’esprit bien particulier. Donc programme de la journée : footing nu sous la neige, douche froide, baffe dans la gueule, soupe aux cailloux, re-baffe dans la gueule. Voilà vous y êtes. Votre personnage choisit parmi les 7 disponibles (chacun d’eux ayant ses propres besoins et objectifs), vous commencez votre aventure. Vous évoluez case par case sur une carte jusqu’à ce que votre quête (emmener un objet d’un endroit à un autre) soit interrompue par d’incessant combats aléatoires. Juste avant de le commencer vous décidez des attaques que vous allez mener lors des 5 assauts qui vont suivre en essayant si possible de les lier par des combos. Les points de vie diminuent jusqu'à puiser dans vos points d’attaques. Une fois ceux-ci épuisés vous êtes mort. Pas d’animations uniquement des images fixes, des menus déroulants sans fin… Tout semble avoir été fait pour compliquer la vie du joueur et ce même si celui-ci a été gentil pendant toute l’année. En jouant à USG il est fort possible qu’à de nombreuses reprises vous vous preniez la tête entre les mains pour la secouer lentement de droite à gauche en disant d’une voix morne et éteinte: « arghhh… ». Car dans Unlimited SaGa tout va de travers, un peu comme ces matins où on fait tomber sa tartine du côté confiote : les armes se brisent très facilement, la vitesse de défilement de la « roue de la fortune » (qui sert à éviter les piéges, à ouvrir les coffres etc…) est beaucoup trop élevée et il est impossible de ressortir d’un donjon (il faut soit mourir soit le compléter). Une vraie chambre des tortures et pour tout dire, on a peur de voir débarquer Vincent price dans son salon, déguiser en inquisiteur anglais un pic rougeoyant à la main. C’est d’autant plus regrettable car comme il est de coutume chez Square, graphismes et musique sont tous deux excellents. On a beau aimer les jeux difficiles (motivant et avec un réel sens du challenge), tous ces éléments ne sont que des contraintes inutiles qui ne viennent en rien étayer l’intrigue ou le gameplay.
Et aux autres de répondre : « Oh oui d’accord, youpi, c’est une bonne idée… on est vraiment contents !! ».
Jeu de rôles papier oui, jeu vidéo en carton non
Dommage que cela soit tombé sur le quatrième épisode d’une série très appréciée des fans, celle des Romancing Saga (1, 2, 3 sur Super Famicom). Pour être capable de goûter les joies d’un jeu comme celui, il est nécessaire d’être dans un état d’esprit bien particulier. Donc programme de la journée : footing nu sous la neige, douche froide, baffe dans la gueule, soupe aux cailloux, re-baffe dans la gueule. Voilà vous y êtes. Votre personnage choisit parmi les 7 disponibles (chacun d’eux ayant ses propres besoins et objectifs), vous commencez votre aventure. Vous évoluez case par case sur une carte jusqu’à ce que votre quête (emmener un objet d’un endroit à un autre) soit interrompue par d’incessant combats aléatoires. Juste avant de le commencer vous décidez des attaques que vous allez mener lors des 5 assauts qui vont suivre en essayant si possible de les lier par des combos. Les points de vie diminuent jusqu'à puiser dans vos points d’attaques. Une fois ceux-ci épuisés vous êtes mort. Pas d’animations uniquement des images fixes, des menus déroulants sans fin… Tout semble avoir été fait pour compliquer la vie du joueur et ce même si celui-ci a été gentil pendant toute l’année. En jouant à USG il est fort possible qu’à de nombreuses reprises vous vous preniez la tête entre les mains pour la secouer lentement de droite à gauche en disant d’une voix morne et éteinte: « arghhh… ». Car dans Unlimited SaGa tout va de travers, un peu comme ces matins où on fait tomber sa tartine du côté confiote : les armes se brisent très facilement, la vitesse de défilement de la « roue de la fortune » (qui sert à éviter les piéges, à ouvrir les coffres etc…) est beaucoup trop élevée et il est impossible de ressortir d’un donjon (il faut soit mourir soit le compléter). Une vraie chambre des tortures et pour tout dire, on a peur de voir débarquer Vincent price dans son salon, déguiser en inquisiteur anglais un pic rougeoyant à la main. C’est d’autant plus regrettable car comme il est de coutume chez Square, graphismes et musique sont tous deux excellents. On a beau aimer les jeux difficiles (motivant et avec un réel sens du challenge), tous ces éléments ne sont que des contraintes inutiles qui ne viennent en rien étayer l’intrigue ou le gameplay.
Test réalisé par Franck Richard
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