Test également disponible sur : Game Boy

Test NES Classics : Dr. Mario

Test NES Classics : Dr. Mario
Les Notes
note NES Classics : Dr. Mario 10 20 note multi-utilisateurs NES Classics : Dr. Mario 3 5

Malgré sa réalisation vétuste, Dr. Mario reste un jeu sympathique si vous êtes nostalgiques de l’époque 8-bits et grands amateurs de puzzle-games, conditions sine qua non pour apprécier le titre. A défaut d’avoir fait quelques retouches Nintendo a au moins le mérite de proposer ce titre à seulement 20€. Et si vous décidez de jouer à Dr. Mario plus de 30 minutes, faites un saut à la pharmacie du coin, prendre une boite d’aspirines car croyez-moi vous en aurez besoin.


Les plus
  • Enfin un Tetris-like sur GBA, depuis le temps !
  • Simple d’accès
  • 20€ le jeu : pas cher
Les moins
  • Une réalisation de 1990 (graphismes et bande-son)
  • La zone de jeu trop petite et le manque de lisibilité
  • Le mal de crâne assuré
  • Penser à acheter de l’aspirine !


Le Test

Après la plate-forme et le RPG, Mario revient sur Game Boy Advance et il a troqué sa tenue de plombier pour celle de docteur dans Dr. Mario. Grâce aux NES Classics, Nintendo nous replonge dans nos vieux souvenirs.


Après une première salve en juillet dernier, Nintendo continue de puiser dans son passé vidéoludique afin d’offrir aux plus nostalgiques des titres incontournables de la NES tels que Zelda II, Castlevania, ou Metroid. Outre les indémodables Super Mario Bros. ou The Legend of Zelda, voici venir un autre titre tout aussi addictif : Dr. Mario. Lâché en 1990 sur Nintendo Entertainment System, Dr. Mario n’était rien d’autre qu’un énième clone de Tetris sorti un an plus tôt sur Game Boy. Face au succès de ce jeu de réflexion et vu l’engouement des joueurs pour la mascotte de l’éditeur, Nintendo ne pouvait que songer à un mix entre ces deux univers. Et le résultat a porté ses fruits, étant donné que quinze ans plus tard, Dr. Mario est encore d’actualité grâce à la gamme des NES Classics exclusive à la Game Boy Advance. Et ce Dr. Mario arrive à point nommé sur GBA car depuis un certain temps le manque de jeu de réflexion, de Tetris-like, de puzzle-games se fait cruellement sentir. Les amateurs de casse-tête en tout genre seront donc aux anges, au moins pour une demi-heure.

 

Simple comme un Mario

 

Le principe de Dr. Mario est certes peu révolutionnaire mais il est d’une efficacité diabolique. Le but du jeu est d’éradiquer trois types de virus confinés dans une fiole médicale. Pour se faire, vous avez à votre disposition des vitamines de couleurs que Mario vous balance. Il existe six sortes de comprimés : rouge/rouge, bleu/bleu, jaune/jaune, rouge/jaune, rouge/bleu et jaune/bleu. Vous aurez compris que les trois couleurs principales correspondent aux trois menaces virales. Dans le bocal, les virus sont disséminés aléatoirement et il ne tient qu’à vous de bien placer les gélules en les faisant pivoter grâce aux boutons A et B. Lorsque que quatre capsules de même couleur entrent en contact, elles explosent et disparaissent. C’est ainsi qu’il faut procéder pour éliminer les virus. Cependant, seuls les contacts horizontaux et verticaux sont acceptés. Dès lors qu’apparaissent les vitamines bicolores, il faut cogiter un petit peu si l’on veut réaliser des éliminations en cascade et éviter de bloquer certaines opportunités. Même si en début de partie, le jeu semble facile du fait d’avoir trois ou quatre virus à supprimer, au fur et à mesure de votre progression la difficulté augmente grâce à la prolifération des vilaines maladies. Les plus experts (ou les moins patients) d’entre vous pourront sélectionner la niveau de difficulté ou la vitesse de défilement des capsules avant même d’entamer une partie.

 

Des souvenirs qui font mal à la tête

 

S’il est vrai que cela fait toujours plaisir de jouer à un Tetris-like, il faut avouer que la réalisation sommaire du titre à de quoi en repousser plus d’un et je pense à la jeune génération de joueurs en disant ça. Faire un bond de quinze ans en arrière n’est pas des plus faciles, notamment pour les yeux. L’agglutination des virus et des gélules nuit gravement à la lisibilité de l’action du fait d’avoir un fond noir mais également à cause du format réduit du tube à essai. Et ce sont les sourcils froncés que l’on tente de venir à bout des virus, jusqu’à ce que le mal de crâne nous gagne. Car il faut rajouter aux visuels rikiki, une bande-son horrible et criarde, où seuls deux morceaux ultra répétitifs font office de musique. Je terminerais ce triste constat par le manque flagrant de modes de jeu. Dr. Mario n’en propose que deux : Mode 1 et 2 Joueurs (compatible avec le Câble Link ou l’adaptateur sans-fil GBA).




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NES Classics : Dr. Mario . 3 | 27/03/2008, 23:46