Test également disponible sur : DS

Test Mario vs. Donkey Kong Pagaille à Mini-Land sur DS

Test Mario vs. Donkey Kong Pagaille à Mini-Land
La Note
note Mario vs. Donkey Kong : Pagaille à Mini-Land ! 14 20
Mario vs. Donkey Kong : Pagaille à Mini-Land arbore un gameplay plus innovant, apportant son lot de nouveautés, à l'image des différentes plates-formes qui diversifient les phases de jeu. Il se distingue de son grand frère par sa difficulté rehaussée, offrant de bonnes prises de tête, mais ne laissant pas pour autant une trace mémorable à cause de sa courte durée de vie. Mario vs. Donkey Kong : Pagaille à Mini-Land possède donc bien des qualités, grâce à son univers coloré, ses casse-têtes variés et sa jouabilité au stylet intuitive, mais ne marquera pas pour autant les esprits.

Les plus
  • Ses décors colorés
  • Sa bande son à la sauce carnaval
  • Des fonctionnalités tactiles bien mises en avant
  • L'apparition de nouveaux mini-personnages
Les moins
  • Durée de vie trop courte
  • Une difficulté en dent de scie
  • Certaines phases redondantes


Le Test

Le combat opposant le plombier moustachu au gorille à la cravate est un affrontement vieux comme le monde. Mais pas pour autant dépassé, ni délaissé. Second volet de la série de jeu de réflexion à sortir sur DS et à profiter de ses fonctionnalités tactiles, Mario vs. Donkey Kong : Pagaille à Mini-Land récupère les mêmes mécanismes qui ont fait le succès de son prédécesseur, tout en y injectant une bonne dose de nouveautés. Malgré un gameplay au stylet bien rôdé qui nous réserve toujours de bons moments et permet de réactualiser la licence, le jeu a-t-il pour autant corrigé les erreurs de jeunesse de ses grands frères qui souffraient d'une difficulté mal dosée et d'une durée de vie limitée ? Réponse.


Autant faire clair : tout comme Mario vs. Donkey Kong 2, le scénario de Mario vs. Donkey Kong : Pagaille à Mini-Land tient dans un mouchoir de poche et est loin de nous réserver des retournements de situation d'anthologie. Alors que Mario et Pauline terminent d'inaugurer l'ouverture du parc d'attractions de Mini-Land, offrant des poupées à l'effigie de la belle, Donkey Kong déboule trop tard pour récupérer le précieux sésame. Dans un accès de rage, il kidnappe Pauline et part se cacher dans le parc en espérant y rester sans être dérangé. Mais c'est sans compter la présence de Mario sur les lieux qui, avec l'aide de ses mini-Mario, se lance à la poursuite du gorille pour délivrer la pauvre Pauline. Point d'originalité ici donc puisqu'il s'agit encore et toujours d'aider les mini-Mario à traverser les différentes attractions occupées par Donkey Kong. Des niveaux d'ailleurs sortis de l'esprit tordu d'un développeur et qui mettront vos méninges à rude épreuve. Quant aux décors, ils s'inspirent toujours de l'univers coloré des Mario et il ne sera donc pas étonnant de reconnaître certains environnements familiers que le plombier de Nintendo a visité durant ses jeunes années. On reconnaître alors sans peine le désert de Super Mario Land 3 ou celui du monde cosmique, qui n’a rien à envier à Super Mario Galaxy. En trois ans, Nintendo a gardé ce style épuré qui lui est cher et n'a pas apporté de réelles améliorations graphiques, mis à part des animations plus fluides. L'ambiance sonore reste quant à elle réussie et fera palpiter le cœur des plus fanatiques qui reconnaîtront aisément les grands classiques de la licence Mario, revisités à la sauce carnaval. A noter également le petit clin d'œil fort sympathique, présent dans Mario Vs. Donkey Kong 2, à savoir la voix de Mario qui s'offusque lorsque vous mettez la console en veille. Inutile, donc indispensable.

Grand Huit

Le gameplay de Mario vs. Donkey Kong : Pagaille à Mini-Land a été entièrement retravaillé et remis au goût du jour, ce qui devrait plaire à un certain nombre de joueurs. Un remaniement qui s'avère être, après coup, indispensable en le comparant à ses prédécesseurs puisqu'il augmente grandement la difficulté du titre, point faible de la série, sans être pour autant insurmontable, Nintendo oblige. La mission principale de ce Lemmings-like assumé est donc de chaperonner un ou plusieurs mini-Mario jusqu'à une porte débloquant les niveaux suivants. Cette fois-ci, il est nécessaire d'amener simultanément à bon port tous les mini-Mario afin de débloquer le niveau suivant, alors qu'un seul suffisait dans le précédent volet. Une tâche qui s'avère plus compliquée que prévue, les fonctions "Sauter" et "Arrêter" ayant également disparu. Dès lors que l'on active les mini-Mario, il n'est donc plus possible de les arrêter, ni même de leur faire quitter les pieds du sol pour éviter un ennemi. Pour les plus téméraires, de nombreuses pièces ainsi que les fameuses cartes constituant le mot "MINIMARIO", sont récupérables et indispensables pour débloquer de nouvelles attractions et autres mini-jeux. Chaque fin de monde mettra en avant un affrontement face à Donkey Kong, la phase de tir de Mario Vs. Donkey Kong 2 laissant agréablement la place à une phase de jeu privilégiant la réflexion, plus en adéquation avec le gameplay général du jeu.

Cette fois-ci, il est nécessaire d'amener simultanément à bon port tous les mini-Mario afin de débloquer le niveau suivant, alors qu'un seul suffisait dans le précédent volet."

Pour amener sain et sauf tous les mini-Mario, le concept du jeu repose sur la fonction de substitution. En effet, plusieurs éléments du jeu tels que des poutres, des trampolines, des tuyaux ou encore des échelles peuvent être stockés par le biais de l'interface du jeu et être replacés grâce au stylet sur les emplacements libres adéquats, pour par exemple construire un pont de fortune ou établir un rempart face à un ennemi mal intentionné. La prise en main est très instinctive et il ne faut pas longtemps pour assimiler l'utilité de chaque plate-forme ou objets, et tirer profit de leurs effets pour faire avancer les mini-Mario jusqu'à la sortie. On retrouve bien entendu le fameux double-marteau de Mario, très utile pour se débarrasser des ennemis qui nous barrent le passage, un peu à l'image des Maskass. En plus des mini-Mario, de nouvelles formes de personnages miniatures font aussi leur apparition dans des niveaux spéciaux tels que les mini-Daisy, les mini-Toad et même les mini-Donkey Kong, qu'il faudra diriger vers les portes de couleur qui leur correspondent (jaune pour Donkey Kong, rose pour Daisy, bleu pour Toad, etc.). Des nouveautés qui viennent augmenter la difficulté du jeu, offrant à certains moments de vrais challenges sans pour autant s'en tirer les cheveux. A contrario, certaines énigmes font preuves de peu d'originalité et surtout se terminent trop vite. Il faudra donc 10 à 15 heures, tout au plus, pour venir à bout de la dizaine de mondes mis à disposition. Une durée de vie assez correcte que Nintendo essaye de rattraper avec l'ajout d'un système de records un peu fade, récompensant les perfectionnistes avec quelques trophées. Toujours de la partie, le mode "Construction "permet de créer ses propres casse-têtes à l'aide de divers éléments récupérés en terminant les niveaux du jeu. Des réalisations que l'on peut d'ailleurs échanger entre amis ou mettre en compétition dans le mode Concours.





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