Test Mario & Sonic aux J.O. de Sotchi 2014 : recalé par le jury


Mario & Sonic aux Jeux Olympiques de Sotchi 2014 nous laisse sur notre faim, même si les ambitions de la série n'ont jamais été démesurées. Mais bon, cela ne doit surtout pas servir d'excuse pour cette imprécision constante et ce fichu temps de latence qui flinguent les épreuves où le timing est roi. Le hockey sur glace et le curling arrivent à arracher quelques sourires, c'est vrai, la réalisation rondelette n'écorche pas les yeux, mais l'ensemble ne parvient jamais à décoller et finit même par se prendre un mur, avec le GamePad quasi anecdotique et le jeu en ligne sous-exploité. Frustrant.
Retrouvez plus bas la suite de notre test de Mario & Sonic aux Jeux Olympiques de Sotchi 2014
- Convivial
- Le hockey sur glace et le curling
- Le jeu en ligne...
- ...sous-exploité, malheureusement
- L'imprécision constante et les temps de latence
- Pas assez d'épreuves
- Ca tourne en rond
Les développeurs nous avaient bousillé le cerveau avec le mode "Histoire" soporifique de Mario & Sonic aux Jeux Olympiques de Londres 2012, et on pensait que "Le Choc des Légendes" allait nous démoraliser tout autant. Pas vraiment en fait, car même s'il s'agit d'enchaîner bêtement les épreuves, les dialogues à rallonge ont été supprimés. Ouf. En revanche, énorme déception en ce qui concerne le nombre de disciplines disponibles : 16 pour les classiques, plus 8 en tenant compte des sports Rêve, ça fait presque pitié quand on compare aux quelque 60 épreuves présentes dans l'opus précédent. On ne va pas vous citer toutes les activités contenues dans le jeu, mais il y a du snowboard, du ski alpin, du biathlon, du patinage de vitesse, du bobsleigh ou encore du curling. Bon, après, on se retrouve avec la même problématique que pour un jeu de baston : privilégier un casting fourni au détriment du gameplay, ou alors ne sortir qu'une douzaine de combattants avec une prise en main unique pour chacun d'entre eux. Mario & Sonic aux Jeux Olympiques de Sotchi 2014 ne propose aucun des deux. Pourtant, la Wiimote Plus (ou le Wii Motion Plus) est obligatoire pour mettre son nez dans la poudreuse, ce qui est assez formidable avec une reconnaissance de mouvements aussi imprécise. Il n'y a qu'à voir les tremblements intempestifs du réticule pendant l'épreuve du biathlon par exemple, pour comprendre que l'on va passer un sale quart d'heure. Idem pour le temps de latence : pour réussir les sauts en patinage artistique ou en snowboard cross, il faut faire preuve d'un certain sens de l'anticipation. Ah oui, mention spéciale au snowboard slopestyle pendant lequel on a parfois l'impression d'évoluer sur des rails, puisque même lorsque l'on se plante à l'entrée du module, le personnage réussit quand même à se rattraper par on ne sait quel miracle. Heureusement que toutes les épreuves ne reposent pas sur le timing, et c'est indéniablement le hockey sur glace qui s'en sort le mieux dans Mario & Sonic aux Jeux Olympiques de Sotchi 2014. Ce n'est pas du grand art non plus, il ne faut pas exagérer, mais son caractère accessible permet de passer des moments sympathiques, d'autant qu'il y a moyen de déclencher des tirs spéciaux à l'aide de l'écran tactile après avoir fait tourner le palet.
En revanche, énorme déception en ce qui concerne le nombre de disciplines disponibles : 16 pour les classiques, plus 8 en tenant compte des sports Rêve, ça fait presque pitié quand on compare aux quelque 60 épreuves présentes dans l'opus précédent."




