Test également disponible sur : 3DS

Test Mario Kart 7

Test Mario Kart 7
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Les Notes
note Mario Kart 7 17 20 note multi-utilisateurs Mario Kart 7 4 5
A défaut d'être le meilleur épisode de la série, Mario Kart 7 fait une entrée étincelante sur 3DS, et démontre si besoin était tout le savoir-faire de Nintendo lorsqu'il s'agit de balancer des éclairs et des carapaces. Les nouveaux circuits (et les sections type rallye) sont un pur régal, tout autant que les anciennes pistes que l'on prend plaisir à revisiter, ne serait-ce que pour deviner les pixels qui ont changé de place. La réalisation n'est pas en reste, et les multiples effets pétillants illuminent l'écran, même si la 3D relief n'apporte pas grand chose ici. Enfin, Mario Kart 7 remplit parfaitement son contrat en ce qui concerne le mode multijoueur : aucun lag à signaler en ligne et en local, et cette fluidité continue assure des courses qui rappellent les plus belles heures de la saga. Que peut-on reprocher à Mario Kart 7, du coup ? Le peu d'innovations qu'il propose surtout, ainsi que des nouveaux personnages pas franchement charismatiques. L'absence des fausses cases "?" fera sans doute grincer des dents les puristes, mais on imagine bien Nintendo plancher déjà sur un Mario Kart Wii U. En attendant, on peut se faire plaisir avec Mario Kart 7, et c'est sans doute le plus important.
Retrouvez plus bas la suite de notre test de Mario Kart 7

Les plus
  • Un gameplay rodé
  • Des nouvelles courses qui pètent
  • Même les anciennes, d'ailleurs
  • Le jeu en ligne
  • La griffe Mario Kart
  • Une réalisation pétillante
  • Pas le temps de s'endormir
Les moins
  • Mauvais goût pour les nouveaux personnages
  • Peu d'innovations finalement
  • La 3D relief qui n'apporte rien
  • La vue subjective non plus


Le Test

Quand on guette l'arrivée du facteur pour récupérer son exemplaire de Mario Kart 7, ça veut forcément dire quelque chose. Que l'on souhaite, peut-être, que Nintendo passe enfin aux choses sérieuses sur 3DS, après un Super Mario 3D Land excellent mais pas divin. Avec les fêtes de fin d'année qui approchent, claquer un hit ne serait pas du luxe pour une console qui n'a commencé à se vendre que lorsque son prix a été revu à la baisse. Mario Kart 7 est-il donc ce sauveur qui va permettre à Nintendo de passer Noël au chaud ? Réponse tout de suite dans notre test.


La fameuse queue de raton laveurMario Kart, c'est avant tout une histoire d'items à balancer au bon moment pour ruiner la course de l'adversaire, et lui voler la victoire sans le moindre scrupule. Pas étonnant, donc, que nous ayons d'abord jeté un coup d'oeil à ceux présents dans Mario Kart 7. La Super Feuille et sa queue de raton laveur ne nous ont pas enthousiasmés plus que ça pour être honnêtes, même si elle peut s'avérer précieuse lorsque l'on se fait coller de trop près, ou pour se protéger d'une carapace lâchée en traître. On a plutôt préféré la Fleur qui permet de balancer des boules de feu aussi bien sur le concurrent qui nous précède que vers l'arrière, avec une efficacité redoutable dans la mesure où les missiles partent à la vitesse de la lumière.Et comme il s'agit d'un item temporaire à l'image du Champignon turbo, on peut se faire plaisir dans les passages particulièrement étroits. Gare, tout de même, aux murs susceptibles de retourner les boules de feu contre soi, le genre de désagrément qui arrive souvent dans Mario Kart, et rend paradoxalement cette série aussi addictive. Le taux de probabilité que notre propre projectile balancé au pif finisse dans nos fesses ou nos dents reste élevé dans Mario Kart 7, et on finit par psychoter à chaque carapace orpheline qui se balade sur le circuit. Dingue. En parlant de carapace d'ailleurs, celle bleue à épines est bel et bien là pour cartonner le leader de la course, en massacrant également les imprudents qui se mettent en travers de son chemin. Avec du skill et de la chance aussi, il est possible d'esquiver cette bombe nucléaire, mais à ce niveau-là, il vaut mieux parler de miracle. Et puis, n'oublions pas d'évoquer l'Atout 7 qui forme une sorte de farandole d'objets  autour du pilote. Là, il s'agira de fusiller les adversaires avec les sept armes disponibles dans cette pseudo-loterie, sans la possibilité de les sélectionner dans un ordre particulier. Dommage, mais c'était sans doute vital pour maintenir l'équilibre des courses ; d'autant que, pas fous, les développeurs ont bridé l'Atout 7, dont l'item le plus puissant est l'Etoile. Avec l'Eclair, l'Etoile et la Carapace à épines dans une seule et même main, le carnage aurait été total, reconnaissons-le.

7-Eleven


Le deltaplane change la vieQuoi qu'il en soit, la roulette reste clémente avec les derniers du classement qui profitent constamment des items de la mort, même si ce n'est pas aussi abusif que dans Mario Kart 64 où il était possible d'obtenir trois Etoiles d'affilée. Quant à ceux qui squattent les premières places – autrement dit, les puristes –, ils disposent surtout d'objets qui permettent de se protéger ou de placer des pièges vicieux. C'est essentiellement vrai face à des potes ou des victimes expiatoires d'un autre pays, comme le CPU réussit toujours des manoeuvres improbables. Bon, il arrive parfois à l'I.A. de se manger bêtement un mur ou de tomber dans le vide dans un virage en épingle, mais ses remontées sont tellement fulgurantes qu'au final ça ne change pas grand chose à l'histoire. Dans ces conditions, difficile de décrocher systématiquement les trois étoiles et les bonus qui vont avec. Ce que l'on peut toujours gratter en course par contre, ce sont les pièces qui permettent de débloquer différents éléments pour personnaliser son engin, en plus d'accroître la vitesse de pointe du bolide. Embargo oblige, on ne peut pas rentrer dans les détails, mais les parties en ligne sont le meilleur moyen de s'apercevoir que trouver le parfait compromis entre la structure du kart, les roues et le personnage est crucial. Les réglages ne comptent pas pour du beurre dans Mario Kart 7, et on se surprend même à jeter d'abord un coup d'oeil aux circuits retenus (quand la situation le permet) avant de mettre les mains dans le cambouis. Face à des joueurs qui ont du level, la moindre approximation dans les boulons risque d'être fatale. Après, privilégier un compartiment en particulier (maniabilité, accélération, vitesse de pointe par exemple) peut aussi être une stratégie payante pour bien figurer en piste : c'est avant tout une question de style et de sensations. On ne connaît pas encore exactement le nombre de composants qu'il est possible de débloquer dans Mario Kart 7, mais cette chasse aux trésors gonfle naturellement la durée de vie du jeu. On se croirait presque dans Diddy Kong Racing, sauf qu'on ne parle pas d'une campagne solo ici. L'autre point sur lequel Mario Kart a construit son succès, porte bien évidemment sur ses circuits. Et dans ce domaine-là, Mario Kart 7 nous comble totalement.

Puisqu'il faut aussi parler des circuits old school, mention ultra spéciale à Rainbow Road façon Super Nintendo, qui n'était pas loin de nous faire chialer de bonheur tellement il est bien fichu."

 

Les boules de feu, l'un des nouveaux items du jeuLes nouvelles pistes ont clairement de la gueule, et on retient d'abord l'apparition du deltaplane et des phases sous-marines qui apportent de la fraîcheur aux courses. Le gameplay de Mario Kart 7 devient du coup plus ingénieux, et une parfaite maîtrise de son kart dans les airs permet de grapiller sinon des places, au moins des mètres ; sachant que chaque décollage se fait par le biais d'un tremplin bleu dont l'accélération peut être dopée par une pression sur R. Ce n'est pas comme si on pouvait claquer un turbo à l'infini, mais cette technique s'avère utile, il est vrai, pour rattraper son retard quand on est largué. Et lorsque le choix se présente, il est plus avantageux de prendre le deltaplane avec lequel on ne doit pas subir le relief du tracé. Mario Kart oblige, les raccourcis sont légions et il faut quand même passer des heures sur le jeu pour tous les découvrir. Certains sont anecdotiques, d'autres en revanche offrent l'occasion de filouter, et il n'est pas rare de voir un adversaire apparaître subitement devant soi alors que l'on vient de faire trois virages propres, dérapages bleus à la clé. Tiens, d'ailleurs, Mario Kart 7 fait de son mieux pour bousiller les tentatives de snaking, et il faut faire en sorte d'exécuter des drifts bleus pour creuser l'écart. Là encore, une excellente connaissance des circuits permet de faire la différence, surtout dans les courbes tordues coincées entre deux murs. Le jeu en regorge, et c'est là que l'écrémage commence. Ce qui est quand même fort avec Mario Kart 7, c'est qu'il n'y a pas moyen de se cacher éternellement derrière les items. Il y a un moment où il faut les mettre les coups de volant, et les pilotes les plus fragiles finissent par être décrochés, inexorablement. Peut-être pas de manière aussi violente que sur DS, mais psychologiquement, ça met un coup quand même. Puisqu'il faut aussi parler des circuits old school, mention ultra spéciale à Rainbow Road façon Super Nintendo, qui n'était pas loin de nous faire chialer de bonheur tellement il est bien fichu. Idem pour le Bowser's Castlede la version DS qui a gardé la pêche. De toute façon, dans l'ensemble, le lifting est réussi, et on regrette juste que Nintendo n'ait pas pensé à intégrer au moins l'une des pistes Ghost, qui ont pourtant largement contribué à la renommée de la licence. Bouh !

Here they go !


L'un des circuits repris de Mario Kart WiiDéception, aussi, pour le nombre de nouveaux circuits contenus dans Mario Kart 7. C'est toujours sympa de revenir quelques années en arrière, mais lorsque l'on regarde le travail remarquable réalisé sur les pistes inédites, on est frustré que Nintendo ne soit pas allé plus loin dans son idée. Et puis, pour ne rien vous cacher, la rédaction est divisée : il y a ceux qui pensent que Mario Kart se repose sur ses acquis et commence à prendre la poussière, et les autres qui estiment que la recette fonctionne à merveille et qu'une prise de risques n'est pas indispensable. La vérité se situe sans doute entre les deux, finalement. Innover, oui, mais uniquement si cela se fait dans l'intérêt du gameplay, et pas uniquement pour gonfler le contenu du jeu. En tout cas, s'il y a un point sur lequel tout le monde s'accorde, c'est la réalisation qui flirte avec la perfection. C'est simple, nous n'avons repéré aucun ralentissement durant tout le test, que l'on soit deux, quatre, huit ou un milliard de pilotes à l'écran. La 3D relief n'apporte pas grand chose mais a le mérite de ne pas diminuer la qualité graphique du titre, ce qui n'était pas tout le temps le cas sur 3DS cette année. Et que dire des multiples effets qui arrosent l'écran sans mettre la console au supplice ? Les pétales qui se soulèvent à chaque passage des karts sur la piste, les gouttelettes qui éclaboussent la caméra lorsque l'on sort la tête de l'eau façon Ursula Andress dans Dr. No ; un spectacle dont on ne se lasse pas. Toute la palette de couleurs est exploitée, et on a littéralement fondu devant le Rainbow Road 2011 qui conclut les quatre première coupes. Chapeau. 

Et puis, pour ne rien vous cacher, la rédaction est divisée : il y a ceux qui pensent que Mario Kart se repose sur ses acquis et commence à prendre la poussière, et les autres qui estiment que la recette fonctionne à merveille et qu'une prise de risques n'est pas indispensable." 


Le combat des ballons reste un incontournable du multijoueurBien sûr, Mario Kart 7 est équipé d'un mode multijoueur (jusqu'à 8 dans tous les cas) que l'on s'est empressé de mettre à l'épreuve, en ligne notamment. Si les codes amis font toujours râler, ce sont surtout les quelques coupures de connexion qui nous ont surpris. On vous rassure, elles ne sont jamais intervenues en pleine course et il n'est pas impossible, après réflexion que ce soit les concurrents eux-mêmes qui aient mis fin à la session. Mais trois fois de suite, ça interroge. Au-delà de ça, Mario Kart 7 fait là encore preuve d'une fluidité exemplaire, et nous n'avons eu à déplorer aucun lag. Il ne s'agit pas d'un jeu de combat, certes, mais lorsque l'on connaît la précision d'exécution que nécessite les dérapages, des commandes réactives en ligne sont toujours plaisantes. Les parties à plusieurs en local sont elles aussi solides, et il est même possible de faire des Grands Prix malgré des temps de chargement longuets. Par ailleurs, le Wi-Fi permet de rejoindre n'importe quelle communauté, une opération qui nécessite également la saisie d'un code. Une option intéressante toutefois, puisqu'elle permet de gagner en expérience si le groupe n'est pas constitué de bras cassés. Bref, même après avoir tué toutes les coupes, Mario Kart 7 a encore de l'énergie à revendre, que ce soit avec les batailles de ballon, de pièces, ou alors avec les records qu'il est possible d'échanger via le SpotPass. D'ailleurs, on y retourne.

TEST VIDEO MARIO KART 7



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