



Comme nous l'avons indiqué dans le test de Gears of War 3, c'est à nouveau un pari réussi pour Cliff Bleszinski, Rod Fergusson et l’ensemble des équipes d’Epic Games qui clôturent la trilogie Gears of War de la plus belle des manières. Ces derniers font étal à nouveau de leur talent et de leur maîtrise en imposant ce Gears of War 3 comme LE jeu à ne pas manquer en cette rentrée 2011 sur Xbox 360. Si certains trouveront un manque de folie dans la campagne solo, surtout comparé à celle de Gears of War 2, le titre reste suffisamment intense et spectaculaire pour satisfaire tous les bourrins de service. Et puis, il ne faudrait pas oublier que Gears of War 3 vaut aussi pour son mode multijoueur, complet, jouissif et tout simplement exemplaire. Des trilogies aussi édifiantes que celle-ci, on en voudrait tous les jours…
Retrouvez plus bas la suite de notre test de Gears of War 3
- Réalisation toujours aussi exemplaire
- Gameplay d’une redoutable efficacité
- Action non-stop
- Dialogues fleuris et succulents
- Le doublage français volontairement kitsch
- Très bonne durée de vie en solo
- Coop’ à 4 !
- Multi de fou furieux
- Campagne solo moins folle que celle de Gears 2
- Ca manque de finesse parfois
- Pas assez de maps en multi
- Scénario prévisible
Repoussé de six longs mois pour des raisons marketing, Gears of War 3 n’est ni plus ni moins l’événement vidéoludique de cette rentrée 2011. Pas étonnant que le jeu d’Epic Games soit aussi attendu quand on se remémore ce que les deux premiers numéros ont apporté en termes de gameplay dans le Third Person Shooter. Presque trois ans (et oui déjà !) après un Gears of War 2 fulgurant et qui s’est permis toutes les folies du monde, ce troisième épisode a-t-il les reins suffisamment solides pour prendre la relève, voire peut-être renouveler le genre ? Réponse.
Brothers to the end
C’est la principale nouveauté du scénario de Gears of War 3, qui suit les événements du précédent numéro. Deux années se sont écoulées depuis la catastrophe de Jacinto et l’Humanité semble aujourd’hui au bord du gouffre. Il faut dire que la disparition du Président Prescott y est pour beaucoup quant à la perte d’espoir de nos soldats bodybuildés, obligés de vivre aujourd’hui sur des navires où il est bien difficile de faire pousser des radis. On retrouve donc l’ensemble des protagonistes de la série, Marcus Fenix et Dom Santiago en tête de fil, mais ce Gears of War 3 réserve quelques surprises, puisqu’il nous permet de prendre le contrôle d’un autre personnage autre que Marcus, à savoir Augustus Cole, ce grand black ex-champion de football américain. D’autres personnages, principalement féminins, font également leur apparition, ce qui permet d’instaurer quelques dialogues fort sympathiques.De ce point de vue là, les amateurs de langage fleuri ne seront pas déçus ; bien au contraire ! Les insultes fusent, les répliques détonnent et le doublage français, volontairement kitsch, consolide ce côté décalé qui fait aussi le charme de la série. Comme évoqué quelques lignes plus haut, les Locustes ne sont plus les seuls ennemis des Humains, et ces derniers n’arrivent dans le jeu que plusieurs heures après. En attendant, c’est contre des luisants qu’il faut se battre et les sous-estimer serait une grave erreur. Non seulement, ils débarquent toujours en meute, mais en prime, ils ont la fâcheuse tendance à exploser et faire de sérieux dégâts au moment de mourir. Les découper à la tronçonneuse n’est donc pas recommandé. L’occasion de faire joujou avec les nouvelles pétoires mises à disposition et qui permettent les plus grandes des folies, surtout que chacune d’entre elles offrent des exécutions plus jouissives les unes que les autres. Comme d’habitude, il est possible de porter jusqu’à 4 types d’armes à la fois. Deux armes lourdes, un légère et des grenades, qu’elles soient à fragmentation, incendiaires ou fumigènes. Et puis, comment ne pas évoquer les Silverback, ces mechas qui rappellent le Aliens de James Cameron, et qui permettent d'affronter avec plus de sérénité et d'efficacité les plus gros balourds des Locustes et des Lambents. Bref, il y a de quoi se faire plaisir, une fois de plus.Carmine must die !
TEST VIDÉO GEARS OF WAR 3





