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Retrouvez plus bas la suite de notre test de Flockers
- Beaucoup de niveaux
- Si vous aimez les Lemmings...
- ...et que vous aimez les moutons
- Un Lemmings, tout simplement
- Trop peu de pouvoirs
- Peu ou prou de renouvellement dans les niveaux
- Pauvre en modes de jeu
Mais de qui donc Flockers est-il le clone ? Vous l’aurez compris assez facilement si vous avez jeté un œil à des screenshots ou à des vidéos, le jeu de Team17 est un Lemmings-like. Mais quelque chose de très, très poussé. Dans chaque niveau, vous devez diriger (sans autre forme d’explication) une troupe de moutons d’un point à un autre, dans des décors de métal et de rouages qui rappellent évidemment un abattoir. Grosse ambiance. Le but est de perdre le moins de bétail possible entre temps, et donc d’éviter les pièges qui vous attendent. Comme chez le glorieux ancêtre de DMA Design, les bestioles avancent toutes seules jusqu’à ce que vous leur ordonniez le contraire. A partir d’une recette aussi épurée et surtout déjà bien rôdée, c’est l’originalité des ordres et l’inventivité des level-designers qui font la différence. Oui, mais non. Déjà, dans Flockers, le nombre d’ordres à disposition est très limité. Arrêter la marche, sauter par-dessus un trou, exploser (pour propulser un élément au-dessus), constituer un escalier de quelques marches, grimper un mur grâce à la cape du super mouton : voilà votre petit éventail de possibilités, que vous devrez ramasser dans des caisses (comme les armes dans Worms) pour pouvoir les utiliser. Tout n’est pas à disposition tout de suite et il faut donc faire un minimum attention à l’utilisation des ordres/pouvoirs.
MOUTON DE PANURGE
Comme dans Lemmings, vous pourrez éventuellement essayer de les planifier grâce à la fonction pause, histoire d’être sûr de votre coup. Et ce ne sera pas de trop pour décoder l’itinéraire prédéfini par le jeu pour votre troupeau ; en effet le moins qu’on puisse dire, c’est que les niveaux sont assez chargés et qu’il n’est pas toujours évident de différencier les pièges et les éléments interactifs du reste du décor… Forcément avec si peu de variété dans les fonctions, le renouvellement des niveaux souffre terriblement et malgré la quantité élevée de missions et les trophées à débloquer, on a rapidement l’impression de tourner en rond. Et ce n’est pas le côté visuel du soft qui compensera : on est clairement sur le même moteur que le dernier Worms Battlegrounds (qui n’était pas ce qu’on trouvait de plus abouti, surtout sur Xbox One et PS4). Cela va même un peu plus loin puisque le rendu des niveaux, avec un papier peint en fond, tout comme la direction artistique, proviennent de la série-phare de la Team17. Ça fait beaucoup de repompe pour assez peu d’originalité au final et même à prix réduit (environ 30€ sur le Web), on reste très dubitatifs.