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Plus spectaculaire que jamais, la série Fight Night s’embellit d’un moteur graphique exceptionnel sur Xbox 360 et reprend les mêmes ingrédients qui ont fait le succès des précédentes versions. Mais le résultat est payant et on en redemande. Electronic Arts n’a pas pour une fois privilégié l’esthétisme au contenu et au contraire a même intégré un Mode Xbox Live absent jusqu’alors. Heureusement, car le Mode Carrière bien qu’intense s’avère plutôt court et facile.
- Une réalisation graphique de haut niveau
- La modélisation des dégâts et les ralentis des KO
- Un Mode Carrière prenant
- Un gameplay instinctif
- Enfin compatible Xbox Live
- De nombreux bugs sonores
- Des commentaires parfois à la ramasse
- Un Mode Carrière court et facile
- Des déplacements bien trop lents pour les Poids Mi-lourds et Lourds
- La chute des corps parfois chaotique
Jamais deux sans trois ! Conscient d’avoir frappé un grand coup avec la série Fight Night, Electronic Arts décide de monter sur le ring de la nouvelle génération en proposant sur Xbox 360 Fight Night Round 3. Au-delà d’un titre à la réalisation spectaculaire, l’éditeur arrive à imposer sur le marché un genre très peu porteur : la boxe. Qui regrettera encore l’époque des KnockOut Kings ?
Toujours aussi ambitieux, le géant américain des éditeurs tiers poursuit son leadership sportif en imposant depuis maintenant trois ans Fight Night comme une série incontournable sur consoles. Fight Night 2004 s’était démarqué en son temps grâce à sa réalisation coup de poing. Fight Night Round 2, quant à lui, avait assuré son triomphe à travers un gameplay novateur essentiellement basé sur une bonne maîtrise des sticks analogiques lors des combats. Mais que reste-il à Fight Night Round 3 pour enfoncer le clou une bonne fois pour toutes face à ses concurrents de misère que sont Victorious Boxers et Rocky ? Le virage du renouveau pour la série Fight Night peut être tranquillement négocié grâce l’arrivée de la première console nouvelle génération,
L’enfant prodige
Comme pour les deux premiers volets, Fight Night Round 3 propose différentes catégories de boxeurs selon si vous préférez la rapidité à la puissance ou plutôt l’endurance à l’agilité. Poids Plume, Léger, Welter, Moyen, Mi-lourd et Lourd auront droit à leur lot de champions : Oscar De
« Pique comme l’abeille, danse comme le papillon. »
Une fois bien préparé, il est temps de monter sur le ring, embrasser votre nouvelle carrière. Et bien entendu, avant devenir une légende vivante, vous devrez enchaîner les combats contre d’illustres inconnus répondant aux doux noms de l’Homme à tout Faire, l’Horloge, l’Ogre ou l’Express. C’est moche, je sais ! Mais vous aussi vous aurez droit à votre petit surnom plus ou moins ridicule. Bref, peu importe votre appellation, vous devrez vous faire un nom dans le milieu à grands coups d’uppercuts, de jabs, de droites et de coups fatals. Il ne tient qu’à vous de bien choisir votre type de gameplay. Six configurations sont disponibles dont l’incontournable maniabilité de Fight Night Round 2 utilisant avec intelligence le stick analogique droit. Cette dernière gère tous les coups d’un boxeur mais vous devrez parfaitement intégrer les manipulations à exécuter pour sortir les mouvements désirés en temps voulu. De plus, elle permet d’accentuer la puissance des frappes à la différence d’un gameplay classique basé sur la gestion des boutons X, Y, A, B. Cependant, vous pouvez aussi assigner au stick droit les parades. Bref, vous être libre d’adapter le gameplay comme bon vous semble et dans tous les cas, le jeu est intuitif offensivement et défensivement. C’est un pur régal d’enchaîner les contres, les parades et les esquives à un rythme effréné. Attention cependant à ne pas donner des coups pour rien car la fatigue de votre joueur pourrait bien vous jouer des tours au fil des rounds. Qui plus est, l’écran est épuré au maximum et n’affiche aucune jauge, ce qui vous oblige à bien gérer les combats. Ne vous inquiétez pas un changement sonore vous annoncera que vous êtes près du knock-down dès lors qu’un bourre-pif vous aura fait vaciller. Il en est de même pour un adversaire chancelant. Pour éviter de tomber à terre, vous pouvez enlacer – en tout bien tout honneur – votre adversaire ou tourner autour de celui-ci jusqu’à temps que tout revienne à la normale. Mais la victoire se joue également entre deux rounds lorsque vous vous faites soigner dans votre coin. Un bon timing sur le déplacement sur stick droit soignera enflures et coupures. De mauvais soins peuvent entraîner une défense plus lente et dans le pire des cas l’arrêt du match par l’arbitre si votre visage est recouvert de sang.
Tête à claques
La gestion des dégâts sur les visages est tout bonnement stupéfiante et fait très largement honneur à