

Retrouvez plus bas la suite de notre test de DiRT Showdown
- Un contenu riche
- Ca défoule
- Prise en main immédiate
- Le multijoueur solide
- Une B.O. aux petits oignons
- Trop accessible pour les puristes
- Pas de météo
- Graphiquement perfectible
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Codemasters mise énormément sur sa licence DiRT. Associée au départ à Colin McRae pour justifier la présence de rallyes, la série s'est progressivement éloignée de ses racines afin de favoriser les courses spectaculaires, même si elle ne s’est jamais réellement vantée d’être une simulation automobile pure et dure. Elle a au contraire toujours prôné une prise en main immédiate, et c'est justement dans cette voie que s’engage DiRT Showdown, avec le risque donc de se couper définitivement des puristes du genre. Les développeurs de Codemasters sont-ils parvenus à un compromis répondant à la fois aux attentes des néophytes et celles des fans de la première heure ? C’est ce que nous allons voir tout de suite.
Show devant !
Si le contenu de DiRT Showdown se veut particulièrement étoffé, avec entre autres le mode Joyride qui permet de revoir les bases du gfymkhana et de débloquer ainsi tout un tas de bonus, le gameplay se révèle quant à lui accessible. En effet, il est rare que l'on ait besoin de freiner, et il faut surtout surveiller la jauge de dégâts du véhicule pour éviter toute mauvaise surprise. Il y a également une jauge de boost qui se recharge progressivement, et les grandes lignes droites sont souvent l'occasion de larguer les adversaires, ou de rattraper son retard. Simple comme bonnjour. Ah oui, les dommages n'ont aucun impact sur la conduite de la voiture, ce qui risque de faire grincer des dents les vrais comme on dit entre gens de bonne compagnie. Bon, pour apporter un soupçon de finesse, il est toutefois possible de paramétrer la maniabilité, la force ou encore la puissance du bolide, même si l'importance des réglages n'est pas aussi primordiale que dans une véritable simulation. Quand bien même, la différence de conduite entre tel et tel véhicule reste perceptible, ce qui reste appréciable pour s’offrir quelques sensations. Enfin, on ne peut pas terminer ce tour d’horizon de DiRT Showdown sans parler du mode multijoueur sur lequel les développeurs ont visiblement énormément misé. L’introduction du Racenet – l’équivalent de l’Autolog d’Electronic Arts – en est un parfait exemple, sachant que cette application sera compatible avec tous les prochains jeux de course griffés Codemasters. Le but est bien évidemment de permettre aux joueurs de comparer leurs stats ainsi que leurs exploits, sans oublier la possibilité d’échanger des vidéos via Youtube. En piste, DiRT Showdown autorise les parties en écran splitté sans nécessairement écorcher les yeux, et jusqu’à 8 sur le Xbox Live, le PlayStation Network et PC. De quoi finir sur un bon point.
TEST VIDÉO DiRT SHOWDOWN



