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Test Days Gone : carré et efficace, mais il lui manque la petite étincelle sur PS4

Test Days Gone : carré et efficace, mais il lui manque la petite étincelle
La Note
note Days Gone 16 20
Clairement, le nouveau venu de la famille PlayStation n’invente pas grand-chose et s’inspire allégrement des grandes références culturelles du même genre, tant au niveau artistique que de ses nombreux mécanismes de gameplay et de game design. L’aventure n’est pas exempte de bugs, son framerate sur PS4 standard est difficile à encaisser et l’IA de ses ennemis traine la patte, pour autant, Days Gone dispose de nombreuses spécificités qui lui permette de séduire et, mieux, de proposer une aventure solide sur une durée particulièrement conséquente. Deacon St John est un héros plus attachant qu’on ne le pensait et son périple sait se relancer à un moment que l’on ne soupçonnait pas, alors même que son rythme commençait à tirer en longueur et que l’on pensait la fin imminente : Sony Bend est parvenu à créer un jeu cohérent, dont la répétitivité des objectifs se voit largement rattrapée par l’évolution progressive de son héros, ses affrontements de hordes majestueux et sa deuxième moitié revitalisante. Il y a encore beaucoup de choses à corriger mais, très clairement et par avance, on ne dit pas non à une suite plus ambitieuse, plus personnelle et mieux maîtrisée, de façon à vraiment tutoyer les sommets. Partie comme cela, la licence pourrait bien mériter un tel traitement…

Les plus
  • Les hordes, des phases stressantes mais ô combien réussies
  • Une aventure qui parvient à redynamiser l'expérience au bon moment
  • Un terrain de jeu absolument gigantesque
  • Un héros finalement charismatique, merci la VO
  • Une durée de vie tout à fait conséquente
  • Une réalisation graphique soignée
  • De bien jolis changements climatiques !
  • La progression de Deacon St John et de la moto permet de renouveler le plaisir et l'expérience
  • Quelques lignes de dialogues franchement intéressantes
Les moins
  • Des cinématiques parfois très mal mises en scènes, voire inutiles
  • Le framerate sur PS4 standard aux choux
  • Des objectifs répétitifs dans l'ensemble
  • Un véritable manque d'epicness
  • L'intelligence artificielle à la ramasse
  • Une aventure qui a tendance, parfois, à tirer légèrement en longueur


Le Test

L’arrivée en puissance d’une nouvelle franchise est toujours un sujet délicat, d’autant plus quand elle sert de fer de lance à une machine spécifique. Dans ce cas précis, la venue de Days Gone en exclusivité sur la PlayStation 4 ne se sera pas faite sans encombre avec une première présentation, à l’E3 2016, qui n’avait pas assez de personnalité pour marquer les esprits au fer rouge, sans parler d’un retard inopiné de plusieurs mois sur sa date de sortie. Qu’à cela ne tienne, Sony Bend a clairement travaillé d’arrache-pied afin de proposer une expérience originale, combinant la passion du deux-roues et de la survie post-apocalyptique pour un cocktail définitivement singulier, méritant toute notre attention. Et ce, même si nous n’avons pas toujours été des plus confiants sur cette aventure vrombissante : Days Gone, l’une des très agréables surprises de ce début printanier ?


Days GoneSIE Bend Studio n’est clairement pas n’importe quelle entité et a su, plus d’une fois, épater la galerie avec brio. On lui doit par exemple la saga Syphon Filter, grand argument de la première PlayStation (et un peu moins de la suivante) : seulement voilà, depuis le dernier opus solo de sa célèbre saga d’espionnage, qui remonte à 2007 tout de même, la firme américaine n’a plus eu jamais eu l’occasion de développer sur consoles de salon, ni même d’établir un nouvel univers. Le très bon Resistance : Retribution sur PSP en 2009 et, en 2012, l’efficace Uncharted : Golden Abyss sur PS Vita auront été ses principales préoccupations, malgré son désir très prononcé de franchir une nouvelle marche plus ambitieuse, plus risquée. Sony lui aura finalement donné cette chance avec Days Gone, une licence toute fraîche dont les premiers travaux auront débuté après l’aventure nomade de Nathan Drake : six ans de développement plus tard, les bouchées doubles effectuées sont évidentes. L’effectif de l’organisation a augmenté de quelques soixante pourcents, une migration vers de nouveaux locaux est annoncée en 2016 et le jeu est, finalement, catégorisé comme l’exclusivité PS4 la plus lourde avec 70 Go d’installation (et 21 Go de mise à jour day one, le total flirtant alors avec un certain Red Dead Redemption 2). Days Gone est un gigantesque chantier de longue haleine, un triple A qui tente de voir loin et de s’établir suffisamment pour perdurer, certainement pour la prochaine génération de consoles. Autant dire que la pression est grande…

ON A TOUS QUELQUE CHOSE DE ST. JOHN

 

Days GoneDays Gone est enfin là et son héros, tout beau, tout neuf, est prêt pour briser des crânes. Son nom est Deacon St. John et l’homme fracasse des tibias sans trop de problèmes : à vrai dire, c’est un gros dur, un vrai, il fait partie des Mongrel’s, un gang de bikers basé dans l’Oregon à qui la population locale ne cherche pas trop de noises. Mais malgré ses tatouages intimidants, un cuir qui porte les couleurs sanguines de sa « famille » et son chopper clinquant, notre bastonneur dispose surtout d’un grand cœur évident et d’un véritable sens de l’honneur. Sa femme, Sara Whitaker, biochimiste reconnue, est son parfait opposé et, très vite, les deux êtres vivent une histoire fulgurante qui mène Deacon à s’épanouir pleinement. À vrai dire, cette idylle n’est malheureusement que le reflet nostalgique et douloureux d’une vie d’autrefois, l’aventure de Days Gone prenant place deux ans après l’infestation dramatique de la population mondiale par un terrible virus. Deacon a perdu sa femme, et à peu près tous ceux qu’ils connaissaient : seul son meilleur ami Boozer est resté à ses côtés. Le duo tente de survivre par tous les moyens, fuyant les infectés et les survivants complètement tarés qui tentent, eux aussi, d’échapper à la mort.



Days GoneLe but de Days Gone est donc, de prime abord, assez simpliste : il faut survivre. Très vite, Boozer est blessé et Deacon se retrouve alors en solitaire, renouant contact avec des camps alliés pour rétablir son bras droit le plus vite possible. Le contexte du jeu est classique, puisant allégrement dans les références culturelles de grand calibre que sont The Last of Us, The Walking Dead ou Sons or Anarchy. Un monde que l’on connait déjà d’emblée et qui minimisera alors ses surprises : le cadre n’est clairement pas innovant, sans être pour autant rébarbatif. Une nouvelle fois, voici une histoire qui traite de l’apocalypse, des pertes humaines, de la solitude mais aussi du progrès humain, du partage et de l’espoir. Principalement, l’écriture de Days Gone s’axe autour de la romance entre Deacon et sa dulcinée - la mièvrerie n’est d’ailleurs pas à exclure totalement – avec un rythme en dents de scie, une valeur qui s’applique en réalité de manière générale à l’aventure. Durant une bonne vingtaine d’heures, Days Gone emmène son joueur vers des pans très coutumiers, avec des objectifs peu variés et sans réel point culminent. On prend malgré tout un malin plaisir à découvrir ses personnages, quelques discours intelligemment tournés et ses différentes mécaniques de jeu, que l’on explicitera plus tard, avant une avancée scénaristique majeure surprenante, débouchant, contre tout attente, vers une nouvelle vingtaine d’heures d’aventure, dans un nouvel environnement au contact de nouvelles communautés. Sony Bend a donc réussi un pari insoupçonnable, celui de nous duper allégrement sur sa durée de vie : Days Gone est une expérience qui se vit en fait sur le long terme et elle est clairement à appréhender comme telle.

 

Deacon St John est d’un naturel assez bagarreur, c’est un fait et même une qualité franchement essentielle pour survivre dans un monde aussi impitoyable.

 

Days GonePourtant, sa narration souffre de maladresses évidentes. Certaines cinématiques sont illogiquement hachées – parfois même même inutiles -, les flash-backs interactifs ne sont pas toujours bien maîtrisés et le jeu tire, de temps en temps, en longueur. Sa fin est aussi un poil précipitée, un peu grossière. Pour autant, Days Gone est très loin de nous proposer une histoire aux fraises car il dispose de qualités indéniables qui savent nous tenir en haleine, à commencer par un protagoniste que l’on avait certainement sous-estimé. Deacon St. John est en réalité un personnage plus humain qu’on ne le pense, aux véritables valeurs et aux émotions apparentes et, en finalité, assez attachant. Son doubleur original, Sam Witwer, a fait un travail remarquable qui participe essentiellement à son charisme, que l’on se doit de souligner et d’en conseiller la VO. Sans révolutionner quoique ce soit, Days Gone est un voyage finalement très sympathique, aux nombreuses coquilles, certes, mais disposant aussi d’arguments qui le sauvent du niveau moyen. On a, du coup, assez hâte de voir ce que pourraient donner les prochaines aventures de Deacon dans un deuxième épisode, si tant est que Sony Bend corrige ces quelques petites tares.

INTERDICTION DE DEACONNER

 

Days GoneAvec Days Gone, le studio de Sony s’aventure dans la création d’open-world, et dieu sait qu’il s’agit d’un exercice compliqué. Le terrain de jeu de l’Origon fourmille de dangerosités que Deacon St. John devra surmonter, au travers des nombreuses quêtes principales et annexes proposées tout au long de son chemin. Ici, il n’est pas question de villes urbaines mais essentiellement de forêts massives, de petits villages et autres camps de fortune plus ou moins infestés. À vrai dire, il n’y fait pas vraiment bon vivre malgré ses quelques panoramas enthousiasmants : les mutants pullulent, les embuscades sont monnaie courantes et la pauvre faune restante est bien souvent agressive. Difficile de faire un trajet en moto sans être pris d’assaut ou sans se prendre une manchette par un infesté un peu trop affamé ! Son monde ouvert s’avère d’ailleurs immense, beaucoup plus que l’on aurait pu s’imaginer, avec de nombreux objectifs à compléter. Nids de mutants à brûler, camps ennemis à démanteler, otages à délivrer : on est typiquement dans le genre de jeu à complétion facile, qui n’invente rien mais qui se laisse parcourir avec plaisir. On regrette cependant que tous ces points d’intérêt ne dénotent pas tellement avec ce qui est demandé lors des missions principales – clairement, on se retrouve à faire constamment les mêmes choses dans Days Gone, et cela pourra heurter certaines personnes – et le crafting, composante majeure du game design qui n’est pas sans rappeler celui d’un certain jeu de Naughty Dog, oblige à fouiller constamment son environnement, parfois avec un peu de redondance. Mais, car il y en a heureusement un, la progression évolutive du héros permet de renouveler la donne ainsi que le plaisir de jeu. Car on peut se le dire d’avance, les sensations sont franchement bonnes et s’améliorent en plus de fil en aiguille.

PEACE GONE

 

Days GoneDeacon St John est d’un naturel assez bagarreur, c’est un fait et même une qualité franchement essentielle pour survivre dans un monde aussi impitoyable. Ainsi, si la part belle est donnée à l’exploration et l’acquisition de denrées pour survivre, l’accent reste majoritairement mis sur l’action frénétique lors de combats à distance et au corps à corps. Notre membre du Mongrel MC peut ainsi s’équiper d’une arme contendante – une batte de baseball, une simple planche ou même un pied de chaise – qu’il pourra, par la suite en récupérant des plans de fabrication dans les clans ennemis, customiser pour des effets dévastateurs. Les affrontements de Days Gone ne font clairement pas dans la dentelle et l’on arrache souvent des bras, des jambes et des têtes dans des effusions de sang non contrôlées. Les fusillades ne sont pas en reste et s’avèrent diablement réussies grâce à un recul et un sound design particulièrement affinés : les gun fights sont franchement bien maîtrisées avec une sécheresse et un réalisme assez probants.



Days GoneToutefois, Deacon St John n’est pas une machine de guerre et devra souvent opter pour l’infiltration afin de ne pas finir en charpie dans les premières secondes. De ce point de vue là, les mécanismes sont assez classiques et, malheureusement, l’I.A. manque vraiment de pertinence pour être totalement prise au sérieux. Il n’empêche que les moyens pour venir à bout de ses ennemis – on parle en l’occurrence des humains, eux aussi munis d’armes similaires – sont nombreux grâce à la fabrication quasi-immédiates d’ustensiles, qu’il s’agisse de bombes artisanales, de cocktails molotov ou de produits dopants et revitalisants. Days Gone dispose en fait de toutes les petites spécificités requises pour rendre son action nerveuse et très complète, malgré quelques déséquilibres comme son système de couverture bancal. Mais avec un système de niveaux d’expérience et de points de compétences à dépenser dans un arbre dédié, il est alors possible de faire évoluer grandement ses capacités et, progressivement, de se rendre beaucoup plus robustes pour affronter des menaces toujours plus mortelles… dont les fameuses hordes trônent confortablement en tête de liste.


ON FAIT UN PLAN À 100 ?

 

Days GoneFigures de proue des différentes présentations et autres trailers du soft, les hordes sont évidemment un argument de taille dans l’expérience de Days Gone. Pour rappel, il s’agit de ces centaines de mutants complètement timbrés à éliminer, seul, dans une course-poursuite acharnée. Contrairement à ce que l’on pouvait penser, ces vagues d’ennemis ne sont pas omniprésentes dans l’aventure et l’on est que très rarement confrontés à elles par le biais de l’histoire principale. Non, la plupart du temps, on les croise simplement en explorant la région avant de se prendre une raclée en bonne et due forme, pour se jurer de les éviter la prochaine que l’on passera par-là : s’attaquer à une horde, c’est un sacré morceau et il est merveilleusement intense. Bien souvent, il faudra attendre d’avoir amélioré suffisamment Deacon, et lui avoir octroyé suffisamment d’armes adaptées et de munitions, pour espérer s’en sortir vivant après de longues minutes d’acharnement.

On est typiquement dans le genre de jeu à complétion facile, qui n’invente rien mais qui se laisse parcourir avec plaisir.


Days GoneIci, la jauge d’endurance de notre motard est à gérer minutieusement, tout autant que celle servant au bullet time, et l’établissement d’un plan est primordial pour ne pas se faire bouffer tout cru. Bien souvent, les hordes trainent aux alentours de terrains conçus pour, avec un level design à exploiter au mieux : barils d’explosif, portes à condamner, plateformes destructibles… Tous les éléments sont bons pour freiner la course de ces opposants ultra-déterminés à vous étriper et en éliminer un maximum. De là à dire que l’aboutissement du gameplay de Days Gone y réside, il n’y a qu’un pas… et la satisfaction qui se dégage de ces victoires est carrément jouissive. On regrette cependant le manque d’ergonomie de Deacon, qui ne peut pas tirer à la volée derrière lui ou disséminer facilement des bombes sur son chemin : pour cela, on est obligé de s’arrêter et opter pour une visée à l’épaule, ce qui n’est quand-même pas très instinctif et, surtout, très dangereux. Qu’à cela ne tienne, Days Gone parvient à proposer des phases dynamiques assez brillantes, du moment que l’on sait comment les aborder avec les outils nécessaires.


LE FIDÈLE DESTRIER

 

Days GoneL’autre grosse particularité du jeu, c’est évidemment de s’appuyer énormément sur la moto, sans doute le véritable meilleur ami de Deacon St John. Biker invétéré, l’apocalypse ne l’empêche pas pour autant de s’en servir constamment : plus qu’un plaisir, c’est une véritable nécessité pour s’aventurer dans le no man’s land. Pas de bol pour lui, son engin est, au début du jeu, désossé et il est alors obligé de partir de zéro, une pauvre bécane lui étant attribuée comme simple dédommagement. Un bon argument pour, là aussi, s’adonner à de l’upgrade massif et customiser son engin dans tous les sens. En accomplissant des objectifs divers, en rapportant vos primes de combats ou en vendant la viande récupérée auprès des cadavres d’animaux à des camps de survivants, vous gagnez non seulement des crédits, la monnaie du jeu, mais aussi leur confiance : plus vos relations avec ces organisations seront consolidées, plus leurs magasins vous donneront accès à des items de valeurs. Cela fonctionne pour les armes à feu mais également pour tous les objets nécessaires à la personnalisation de votre chopper, qu’ils influent sur les performances (accélération, tenue de route, consommation, réduction du bruit, etc.) ou qu’ils soient simplement cosmétiques (phares, jantes, couleurs et autres stickers).



Days GoneLa moto est clairement le prolongement de votre bras et il est indispensable de la régler correctement au fur et à mesure. Days Gone étant avant tout un jeu de survie, il faut alors surveiller constamment sa jauge de carburant sous peine de tomber en panne dans des environnements peu recommandables et s’arrêter souvent en espérant tomber sur un jerricane d’essence. Il en est de même pour l’état physique de votre bécane, qu’il sera possible de réparer vous-même en temps réel si vous avez les ressources nécessaires. Rien n’est donc laissé au hasard et, dans l’expérience Days Gone, l’ensemble des rouages s’avère assez pertinent : il s’agit-là d’un destrier sacré, aux sensations de conduite efficaces, dont on se surprend à prendre soin constamment. Néanmoins, le faux pas est constaté dans les combats motorisés, rares, répétitifs et franchement plats, qui manque d’une finesse indéniable.



PERSONNE N'EST PARFAIT

 

Days GoneSi la direction artistique s’inspire clairement de celle d’un The Last of Us – d’ailleurs, on rappelle que les développeurs nous avaient confirmé, à l’E3 2016, s’être largement inspiré du jeu pour de nombreux autres points – avec des environnements forestiers, Days Gone se plaît à proposer une technique relativement solide et même, parfois, assez remarquable. Les effets de lumière sont souvent précis, l’aliasing est aux abonnés absents et, de manière générale, les décors sont chargés en éléments, qui viennent alors créer un univers dense et vivant. Plus que cela, le jeu peut se targuer d’un système météorologique formidable : il n’y a qu’à voir la neige s’abattre progressivement tout autour de soi en temps réel, recouvrant les espaces d’un blanc immaculé, influant même sur la conduite, pour comprendre que Sony Bend n’y est pas allé de main morte sur la réalisation. Cela va de paire avec d’autres éléments comme les modèles 3D, dont les regards sont souvent d’une justesse émouvante, ou, bien sûr, cette prouesse à afficher et animer des centaines d’ennemis à la fois.

Days Gone parvient à proposer des phases dynamiques assez brillantes, du moment que l’on sait comment les aborder avec les outils nécessaires.


Days GoneToutefois, si le jeu s’avère solide sur une PS4 Pro avec un framerate stable à 30 FPS, difficile de vanter l’optimisation sur une console standard, souvent à la ramasse : le framerate chute assez régulièrement à des taux inquiétants, voir pénalisants, et quelques bugs assez spéciaux sont venus ponctuer nos balades. Dans un autre genre, il n’est pas rare de voir des dialogues audios s’enchevêtrer de façon illogique, même s’il s’agit là d’un problème d’optimisation de la part des concepteurs plutôt que d’un véritable bug informatique. Cela n’empêche pas Days Gone de disposer d’une ambiance réussie, dont la bande-son s’avère malgré tout un peu trop discrète, malgré quelques compositions qui font mouche, et plus généralement d’avoir su instaurer une aventure solide et plaisante. Pour une nouvelle licence et, qui plus est, venant d’un studio qui n’a pas eu de telle occasion de création depuis plus d’une décennie, c’est déjà particulièrement appréciable.


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