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Assez peu original et plutôt chiche en effets visuels next gen’, Chromehounds déçoit même les plus fervents admirateurs de mechas. Mais ce sont sans aucun doute ses trop nombreuses lacunes de gameplay qui jouent en sa défaveur, rendant le titre de From Software trop mou et soporifique pour s’y investir suffisamment. Dommage, car certaines idées comme la possibilité de créer son Hounds personnalisé aurait donné du piment au challenge.
- Le mode Création
- De jolies explosions
- De grandes cartes
- Un mode Xbox Live complet
- Pas assez next gen’
- Un gameplay rébarbatif
- Mou du genou
- Répétitif au possible
- Des décors vides
- Des musiques soporifiques
- Pas très original au final
Quand From Software ne s’attaque pas à sa série un peu trop fétiche Armored Core, le studio se débrouille pour retomber dans l’univers des mechs, des machines qui sentent la poudre et les paysages apocalyptiques. Et quoi de mieux que
Si tous les chemins mènent à Rome, la plupart des guerres futuristes imaginées par From Software aboutissent à une amélioration militaire des systèmes de combat. Et avec cette troisième Guerre Mondiale menée par deux super-puissances dont on taira les noms pour des raisons de sécurité, les Mechas, ces robots gigantesques articulés et pilotés par des hommes, sont devenus la clef du succès pour chacune des parties. Hélas, ce conflit a réduit de manière drastique la main d’œuvre militaire et à défaut de pouvoir former de nouveaux soldats, les armées engagées font appel à des mercenaires pour percer et réduire en cendre les défenses ennemies. S’ils ne possèdent pas leurs mechs personnalisés dans un premier temps, ces mercenaires – autrement dit vous – pourront le temps de quelques missions dans Chromehounds se battre à l’aide de robots empruntés aux armées. Et selon les situations, ces mechs changeront du tout au tout. C’est pourquoi le mode campagne de Chromehounds se divise en plusieurs challenges, plus ou moins corsés. A vrai dire, il existe 6 catégories de robots spécialisés. Un tiers des missions met en pratique vos techniques offensives et si vous devez faire vos armes avec un mech plutôt basique, les autres engins de destructeur seront lourdement armés soit en roquettes et autres grenades, soit en tirs de précision. Plus vous progresserez, plus vous découvrirez tous les aspects militaires d’une bataille. Ainsi, on vous demandera de protéger une base alliée, de partir en éclaireur ou enfin de donner directement des ordres à vos coéquipiers à l’aide de la croix multidirectionnelle du pad. D’ailleurs, ces ordres vous en avez un rapide aperçu avec les missions précédentes puisque vos faits et gestes sont dirigés par vos supérieurs en vous expliquant qu’il faut impérativement rester dans une zone couverte par un "combas".
Mon mech à moi
Les "combas" sont des antennes de communications qui permettent de mieux quadriller les champs de bataille et vous indiquant quelles sont les cibles mobiles aux alentours. Vous comprendrez donc que lorsqu’un ennemi fait le mort, il est impossible pour votre hiérarchie d’indiquer clairement sa position. Cette technique de planqué marche également dans l’autre sens. Grosso modo, si vous voulez réalisez une bonne attaque, planquez-vous dans les fourrées et surgissez d’un seul coup pour surprendre l’adversaire. Cette tactique est essentielle pour les missions offensives où l’on vous demandera d’éliminer tous les ennemis affichés à l’écran, détruire un quartier général ou poursuivre un mercenaire peu enclin aux discussions autour d’un bon café. Défensivement, vous devez au contraire être très mobile pour ne pas vous faire pulvériser comme un vulgaire insecte tout en jetant un coup d’œil salvateur à vos coéquipiers en perdition. A la fin de chaque mission, vous débloquerez équipements et objets utiles pour monter votre propre mech ou Hounds dans le jargon du jeu. Le Mode Garage vous permet de construire comme bon vous semble votre robot de guerre en choisissant son armature, son système de déplacement, son arsenal ou même sa couleur. Bien évidemment, certains choix auront des conséquences sur la mobilité de votre engin, sur sa résistance ou sur sa puissance de feu. Et il faut faire donc très attention au poids des équipements et à leur emplacement car une mitrailleuse visant les nuages n’est pas très utile.
D’autant plus que dans Chromehounds, les munitions ne poussent pas aux coins des rues. Quand il n’y en a plus, ben… il n’y en a plus. Soyez donc économe et visez si possible avec précision vos ennemis. D’ailleurs, leur réaction au combat est prévisible. S’il sont immobiles lorsqu’ils lancent l’assaut ou reçoivent une décharge de plombs, ils commencent à se mouvoir ensuite. On comprend bien vite comment viser et faire mouche même de loin. Heureusement, qu’un Mode FPS est là pour affiner sa visée. En cliquant sur le stick droit, vous basculerez à la première ou à la troisième personne en un clin d’œil sans pour autant perdre de vue l’angle de caméra précédent grâce à un multifenêtrage. Hélas, c’est un brin répétitif de devoir toujours changer de vue au moindre adversaire, tout comme devoir afficher la carte détaillé de la mission en pressant Y. Mémorisez bien les consignes de vos supérieurs en début d’épreuve car ils ne les répèteront pas et n’il y a aucun moyen d’afficher ce briefing (sic). Et si vous vous mélangez les pinceaux, il n’y a plus qu’à attendre patiemment l’échec de la mission.
Un chrome pas nickel
Un autre défaut d’interface est sans aucun doute l’impossibilité de recommencer la partie via le menu Pause. Soit vous mourrez, soit vous échouez, il n’y a pas d’autres alternatives. Et lorsqu’on sait que certaines missions sont parfois très longues, on se demande si ce n’est pas plus pratique de revenir à l’interface de