Test Bubble Bobble Evolution sur PSP

Les monstres et les bulles. C’est tout ce qui a été récupéré du jeu original, le reste du gameplay a été alourdi d’un nombre important de mécanismes patauds et surtout, pas du tout amusants. Bubble Bobble Evolution se présente comme une sorte de jeu de puzzles un peu décousu. Pour des raisons dont tout le monde se fout, Bub et Bob se retrouvent subitement enfermés dans deux tours jumelles, les Towers of Entertainment. Ainsi séparés, les deux frères vous réclameront le double de travail, car ils vont devoir gravir les étages successivement dans leur tour respective, le premier devant parfois débloquer la situation du second. Là où ça se complique, c’est que chaque étage d’une tour est en fait cylindrique, et séparé en trois parties différentes. Un système à base de mécanismes a donc été mis en place, que l’on active en faisant éclater une bulle. Car la seule passion de Bub et Bob demeure le crachat de bulles, et c’est également de cette façon qu’ils se débarrassent des adversaires. Au sein de ces petits stages, on trouve des histoires de courant d’air à inverser, d’environnement à modifier, de bulle spéciale chargée d’un élément comme le feu pour faire fondre une colonne de glace, et pas mal d’autres mécanismes divers et variés, et dont le point commun s’avère être l’ennui. L’ennui profond, même. Revisiter le concept de Bubble Bobble s’avère aussi peu judicieux que de vouloir réinventer Pac Man. Conformément au souhait du studio de développement, on se retrouve certes devant un jeu tout nouveau, mais surtout laid, perclu d’énormes temps de chargements incongrus, et définitivement pas addictif pour un sou. A l’opposé de ce qui rend un jeu instinctif, Bubble Bobble Evolution est une réécriture mal maîtrisée, j’en veux pour seul exemple le fait qu’une simple petite mort induise un Game Over pur et simple, et un retour au début de l’étage. Lourd. Le développeur anglais s’est approprié le jeu de Taito de telle façon que l’on oubliera cette production aussi rapidement qu’elle nous est parvenue.