


Si nous n'étions pas très enjoué lors de la preview, le test de Bodycount ne fait que confirmer nos craintes : le FPS de Codemasters est tout simplement raté ! A l’époque, Black avait de la gueule mais était handicapé par son manque d'idées. Aujourd'hui, Bodycount, sa suite spirituelle, rate à peu près tout ce qui a été entrepris. Pas très beau, pas très inspiré, court, sans saveur, insipide mais pas foncièrement catastrophique grâce à son aspect défouloir assumé, Bodycount ne fera pas date et s’en ira des rayons comme il est arrivé, c'est-à-dire dans l’indifférence la plus totale.
Retrouvez plus bas la suite de notre test de Bodycount
- Défoulant !
- Le côté explosif
- Très court
- Arsenal limité
- Multi anecdotique
- Mode Coop peu passionnant
- I.A. aux fraises
- Système de visée foireux
Au beau milieu de la tripotée de titres qui débarquent en cette rentrée, Bodycount fait partie des jeux outsiders qui veulent se faire une place au soleil. Mais être un FPS en 2011 n’est pas chose facile surtout face aux mastodontes que sont Battlefield 3 et Modern Warfare 3 pour ne citer que les plus attendus. Mais Codemasters n’a pas froid aux yeux et nous balance un Bodycount présenté comme la suite spirituelle de Black. Voilà qui aiguise notre curiosité…
Les bons comptes….
…font les bons ennemis
Celui-ci se présente sous deux aspects. Tout d’abord le mode dit coop'. N’espérez pas pouvoir jouer la campagne à deux avec un ami, il s’agit ni plus ni moins que d’un mode "Survie" ou "Horde" pour les fans de Gears of War, ou "Baptême du Feu" pour ceux qui préfèrent Halo Reach. Durant 20 vagues de plus en plus longues, vous devrez dézinguer à tout va pendant trois-quarts d’heure. Sachant qu’il n’y a que 4 maps, on en fait vite le tour. Le second aspect multi de Bodycount est le traditionnel Deathmatch en solitaire ou en équipe. Ici aussi, il n’y a que 4 cartes à se mettre sous la dent. Au passage, ça pue à plein nez le DLC. Mais le pompon revient aux serveurs mal fichus, on passe le plus clair de son temps à patienter dans les menus, le temps que chaque joueur comprenne qu’il faut appuyer sur "Prêt", le temps que l’hôte de la partie envoie la sauce et le temps que, dans le cas du Team Deathmatch, les équipes soient équilibrées. Les développeurs auraient pu faciliter la chose en débuggant les menus. Pas évidemment d’appuyer sur "Prêt" quand l’option apparait une fois sur deux ! En parlant de bugs, vous en verrez aussi bien dans la campagne solo qu'en coop'. Des ennemis qui apparaissent de nulle part, qui traversent les murs ou vos armes qui disparaissent alors que vous les tenez en main, ça fait tout de même tâche même pour un jeu qui n’est clairement pas une vitrine technologique. Avec ses graphismes colorés, tantôt très bleutés, tantôt teintés d’orange, Bodycount a de quoi faire penser à un Brink avec un peu plus d’aliasing et des animations un chouïa raides. On sent tout de même que le jeu est loin d’être travaillé tant dans son character-design que dans ses cinématiques affligeantes de banalité. On pourrait également s’attarder sur l’I.A médiocre, la lourdeur des déplacements et son système de visée foireux, mais vous l’aurez compris, la coupe est déjà bien pleine pour Bodycount.TEST VIDEO BODYCOUNT




