Des pertes pour Square Enix
Square Enix s'est enfin décidé à communiquer ses résultats financiers portant sur le troisième trimestre de l'exercice fiscal 2008-2009, après les avoir reportés au début du mois. Du 1er octobre au 31 décembre 2008, la firme nippone affiche des pertes de 794 millions de yens (6,8 millions d'euros) pour un chiffre d'affaires qui, lui, s'élève à 35,5 milliards de yens (306 millions d'euros). Lorsque l'on sait que les statistiques affichées pour le second trimestre étaient nettement supérieures (des profits nets de 46,8 millions d'euros pour un C.A. de 586 millions d'euros), et que la sortie de Dragon Quest IX a été repoussée au 11 juillet prochain, on peut s'attendre à une fin d'année fiscale difficile pour Square Enix. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si Yôichi Wada et ses pairs ont revu leurs prévisions à la baisse ; ils tablent désormais sur un C.A. de 133 milliards de yens (1,1 milliard d'euros) et des bénéfices nets de 4,5 milliards de yens (38,8 millions d'euros). Sur les neuf premiers mois de son exercice, Square Enix enregistre un chiffre d'affaires de 103,5 milliards de yens (894 millions d'euros) essentiellement générés par Dragon Quest V qui a cartonné au Japon avec 1,19 million d'exemplaires écoulés. Dissidia : Final Fantasy s'est également fait remarquer au pays du Soleil Levant avec pas moins de 780 000 copies vendues. Chrono Trigger sur DS complète le podium avec 710 000 unités écoulées, dont 220 000 exemplaires aux Etats-Unis. On pourrait également citer Crisis Core : Final Fantasy VII qui atteint la barre des 700 000 titres commercialisés (20 000 au Japon, 200 000 aux Etats-Unis et 480 000 en Europe), un score qui ne prend pas en compte les plus de 800 000 exemplaires qui avaient trouvé preneur l'année dernière au Japon, naturellement. Pour être un peu plus précis sur la répartition géographique des ventes sur les neuf premiers mois de l'année fiscale, Square Enix a vendu 4,18 millions de jeux au Japon, 2,71 millions outre-Atlantique et 1,63 million en Europe. C'est justement pour accroître sa présence sur le Vieux Continent que la société a officialisé la semaine dernière son offre de rachat formulée à Eidos Interactive ; un rapprochement qui, aux dernières nouvelles, est en bonne voie.