TGS 2009 > MGS : Peace Walker


TGS 2009 > MGS : Peace Walker

Il aura donc fallu attendre le Tokyo Game Show 2009 pour mettre la main sur Metal Gear Solid : Peace Walker, le nouvel épisode de la saga développé sur PSP et qui est censé faire perdurer la légende de Solid Snake. Dans la peau de Big Boss cette fois-ci, le joueur va devoir prendre part à une aventure qui se situe plusieurs années avant le chapitre originel de la série. Voici nos toutes premières impressions sur le titre de Konami.


La démo de Metal Gear Solid : Peace Walker que nous avons pu essayer, et qui peut être récupérée en téléchargement directement sur le stand de Konami durant tout le Tokyo Game Show, comporte pas moins de quatre missions. La première s'ouvre sur une séquence durant laquelle Big Boss se retrouve sur l'une des nombreuses plages du Costa Rica, avec sa moto et une clope au bec pour assurer le style. C'est là-bas que les membres du groupe Militaires Sans Frontières s'entraînent quotidiennement, un prétexte tout trouvé pour les développeurs afin d'introduire un pseudo-tutorial qui permet de se familiariser avec toutes les commandes du jeu. Subtil mélange d'infiltration et d'action feutrée, MGS : Peace Walker fait toujours la part belle au Close Quarter Combat qui demeure l'arme absolue de Big Boss. Les différents mouvements du personnage sollicitent pour la plupart des combinaisons de touches faciles à exécuter sur la console portable de Sony - projection, étranglement entre autres -, puisqu'il s'agira essentiellement de coupler le stick analogique de la PSP avec les boutons de tranche L et R. Mention spéciale à la prise avec laquelle on peut mettre en un coup de rein trois hommes à terre, en ne s'en saisissant que d'un seul ; classe. Il faudra passer par le pad directionnel pour accéder à son équipement et s'accroupir, tandis que les quatre boutons de façade permettront de contrôler la caméra. Par ailleurs, il faut savoir qu'en situation de gunfight, maintenir L servira à mettre en joue son adversaire, et R d'ouvrir le feu. Toujours en ce qui concerne les phases offensives, tapoter R offrira l'occasion à Big Boss de réaliser un petit combo efficace d'après ce que l'on a vu, suffisamment en tout cas pour briser quelques genoux et éliminer les adversaires. Metal Gear Solid : Peace Walker ne lâche pas le joueur dans la nature sans fournir aucune aide, puisque quelques pop-up viennent indiquer en permanence le moment adéquat pour se saisir d'un ennemi en CQC, et le neutraliser en toute discrétion. Enfin, on n'oubliera pas d'évoquer le radar qui, en plus d'afficher la position des adversaires - représentés par des points rouges - et leur champ de vision, indique également le niveau sonore des déplacements de Big Boss.

L'instinct de survie

Après avoir ingurgité toutes ces leçons en une quinzaine de minutes, les trois missions suivantes représentent justement l'occasion d'appliquer ce que l'on vient d'apprendre. Metal Gear Solid : Peace Walker n'a pas vraiment le temps de s'attarder sur le scénario du jeu - qui se déroule en 1974 -, mais s'efforce tout de même de planter le décor dans les grandes lignes afin de présenter quelques protagonistes sur lesquels il faudra compter pour progresser dans l'aventure. On ne vous les citera pas tous ici, mais les fans de la saga seront sans doute intéressés de savoir que Kazuhira Miller sera de la partie, et se chargera de donner les instructions à Big Boss via l'increvable oreillette. Par ailleurs, on apprend qu'un certain Ramon Galvez a pris contact avec les Militaires Sans Frontières pour contrecarrer les plans d'une force armée qui sévit au Costa Rica. Naturellement, les développeurs nous promettent de nombreux rebondissements au fur et à mesure que l'on avancera dans l'histoire, et de nouvelles trahisons ne sont pas à exclure à priori. L'I.A. dans Metal Gear Solid : Peace Walker est particulièrement sympathique, avec des soldats toujours incapables de se rendre compte qu'un de leur équipier se fait étrangler à deux mètres de là. Hallucinant. C'est du Metal Gear Solid, c'est vrai, mais on aurait vraiment préféré que l'infiltration d'une zone soit un peu plus compliquée à réaliser. On a l'impression que les techniques apprises il y a plus de dix ans fonctionnent toujours, alors que les développeurs auraient sans doute pu faire l'effort de rafraîchir le jeu à ce niveau-là ; d'autant plus qu'il s'agissait déjà d'un des défauts majeurs de Metal Gear Solid 4 : Guns of The Patriots. Pour le reste, le jeu reprend les principales qualités qui ont construit le succès de la franchise, et même si les niveaux présentés n'étaient pas nécessairement vastes, Metal Gear Solid : Peace Walker devrait autoriser toutes sortes de stratégies pour arriver, au final, au même but. Les ennemis peuvent être attaqués de différentes façons, ce qui permet naturellement de varier les plaisirs, à condition de vouloir jouer le jeu ; le concept à ses limites. La réalisation du titre est de très bonne facture, avec un character design au rendez-vous et des textures qui se bousculent à l'écran. L'animation demeure fluide de bout en bout, et à aucun moment des bugs d'affichage sont venus gâcher le spectacle. Même si nous n'avons pas eu l'occasion de l'essayer, Metal Gear Solid : Peace Walker profitera d'un mode multijoueur en coopération qui permettra de revisiter la campagne solo à deux, et de participer à d'autres modes de jeu jusqu'à quatre. Metal Gear Solid : Peace Walker semble disposer de tous les atouts pour s'imposer sur PSP, Hideo Kojima ayant pris le soin de préciser qu'il s'agira d'un véritable jeu à part entière, et non pas d'une sucrerie pour faire plaisir à Sony. La sortie du jeu est prévue pour 2010.




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