La Note
14 20
Whiplash est un jeu de plate-forme qui fait dignement suite à la saga Gex développé par Crystal Dynamics. Même si sa réalisation générale est très classique, on retiendra de Whiplash son ambiance loufoque et la personnalité excentrique de Redmond qui plaira à tout type de public. Une mise en avant de l’absurde qui permet au jeu de sortir sa tête de la masse des jeux de plate-forme.14 20
Les plus
- Bande Son
Les moins
- Jouabilité
Le Test
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Eidos nous propose avec Whiplash un duo d'anti-héros déjantés pour un jeu de plate-formes à la réalisation classique mais à l'ambiance irrésistible.
Eidos Interactive s’allie avec Crystal Dynamics afin d’installer confortablement dans le paysage vidéoludique Spanx et Redmond. Deux anti-héros qui dans Whiplash vont devoir se serrer les coudes pour mettre un terme à la cruauté humaine. Après Gex le lézard largement inspiré de James Bond, le studio de développement Crystal Dynamics nous offre deux animaux déjantés pour un jeu à l’humour omniprésent.
« No Pasaran »
L’utilisation des animaux dans les laboratoires n’est un secret pour personne. A des fins cosmétiques, militaires ou scientifiques, plusieurs organisations dénoncent ces pratiques odieuses réalisées sur des lapins, des singes, des chiens ou sur de simples souris. Voilà ce que nous propose Eidos Interactive avec Whiplash : mettre un terme à de tels agissements. On pourrait y voir un quelconque message écologique à but révolutionnaire pour nos amis à poils et à plume et c’est bien le cas dans Whiplash, le scénario prônant la mutinerie des cobayes. Ce jeu de plate-forme nous transpose dans une société internationale de haute technologie : Genron Corporation. Les recherches menées dans ses laboratoires offrent aux humains une meilleure existence grâce à des produits étudiés pour chacun. Mais avant d’en arriver à un produit fini, il faut passer par la terrible étape des tests. Terrible pour les animaux uniquement car peu d’entre eux en réchappent et les derniers survivants sont mixés dans le « recombineur génétique ». Cette machine est la destination finale de tous les cobayes n’étant plus d’aucune utilité au sein de l’entreprise. Voilà le terrible destin qui attend Spanx et Redmond. Spanx est une fouine à longue queue de 3 ans victime d’électrochocs ayant perdu l’usage de la parole. Redmond est un lapin blanc de Californie utilisé afin d’améliorer les produits cosmétiques de ces dames. Après des mois de torture, les deux animaux vont être génétiquement combinés et, enchaînés l’un à l’autre, leur sort est inéluctable. Fort heureusement, à quelques centimètres de la centrifugeuse génétique, un miracle se produit et nos compères sont libérés de leur cage. Leur destin de « fouinapin » ou de « lapouine » est un passé révolu. Désormais, la vengeance va être terrible. Genron Corporation, gare à tes miches !
Le lapin : le meilleur ami d’une fouine
Spanx et Redmond n’ont rien en commun si ce n’est un mètre de chaîne. Gros problème étant donné que leurs personnalités sont en totale contradiction. En cavale, ces deux anciens « rats de laboratoires » sont contraints et forcés de sauver leur peau et celle de tous leurs frères animaux. Et comme dans tous les duos, il y a forcément un meneur, ici le plus imposant prend le leadership de la team. C’est Spanx qui part sa taille impose son autorité au petit lapinou. Redmond est devenu le Terminator des léporidés à cause des expériences sur son doux pelage. Aussi résistant que la roche, le pauvre lapin va devenir le joujou de Spanx pour assommer les gardes, briser les vitres ou détruire les ordinateurs. Redmond va se voir balancer dans tous les recoins de l’entreprise afin de réduire à néant le projet de E.D Mann, le PDG de la boîte.Peut-être aurait-il mieux fallu pour Redmond de finir dans le combineur génétique, car son existence va se résumer à être utilisé en tant qu’arme de destruction massive. Initialement, il sert de fouet ou de masse pour assommer et faire trébucher les employés de la Genron Corporation. Mais au fur et à mesure des pérégrinations de notre fouine, le lapin va devenir un grappin ou un planeur. On découvre chaque compétence au fil du jeu. Certaines aptitudes du lapin vont nécessiter des appareils made in Genron. Et d’un lapin très classique, votre coéquipier va se transformer en lapin-glace, en lapin gonflé à l’hélium, en boule de poils enflammée, en lapin radioactif ou en électro-lapin. Et comme si ça ne suffisait pas, on peut interagir sur le décor avec l’aide de Redmond : surfer, crocheter les mécanismes ou boucher les WC. Bref, la vie de lapin en cavale n’est pas de tout repos. Et Spanx dans tout ça ? Et bien, c’est le leader. Il ne fait pas grand-chose, si ce n’est se servir de Redmond comme d’une arme. C’est celui que vous dirigez dans l’affaire. Rapide comme une fouine (forcément), il grimpe partout, saute de plate-forme en plate-forme et met KO les adversaires grâce à l’aimable intervention du lapin. Son rôle de meneur prendra tout de même une place importante, lorsque le PDG de Genron activera les lasers pour détecter les intrus ou enverra une équipe de dératisation. Pour ce binôme, chacun est essentiel à la survie de l’autre. Avec un grand nombre d’attaques, de multiples combos et des séquences de plate-forme pure, on contrôle aisément le tandem. Lorsqu’il faut fracasser de l’employé, malgré un aspect brouillon et quelques caméras capricieuses, on arrive facilement à ses fins. Et face à de tels agissements vous comprendrez que Redmond ne peut rester de marbre.
Un grain de folie
Le point fort du jeu qui évite à Whiplash de mourir dans la masse des jeux de plate-forme est assurément son ambiance. Le jeu de Crystal Dynamics est pourvu d’une ambiance loufoque où l’humour est constant. A la manière de Gex, parodie de l’univers James Bond, Whiplash nous propose l’absurde poussé dans son paroxysme au travers des expériences sur les animaux (le lancer de hamsters sur cible ou la centrifugeuse à singe), des décors, des graphismes ou du doublage des voix. La société Genron Corporation ressemble aux firmes contemporaines avec des clins d’œil tels que les tableaux du PDG affichés dans les couloirs ou l’incontournable message « Veuillez vous laver les mains avant de retourner à votre poste » agrafés aux toilettes. Et comme pour toute entreprise, chaque pièce se ressemble. Ici les différents départements de Genron ne dérogent pas à la règle, exception faite pour la cafétéria et la déchetterie. Dommage, on aurait préféré plus d’originalité à travers les 9 découpages de la société car, graphiquement, le reste du soft est très classique. On a souvent l’impression de tourner en rond. Seules les mimiques des deux protagonistes valent le détour surtout grâce au doublage en parfaite osmose. Il est vrai que pour Spanx, Crystal Dynamics s’est facilité le boulot du fait de son mutisme mais c’est pour mieux travailler la personnalité de Redmond. C’est à coup de répliques tordantes qu’il accompagne les scènes de combat. Et on est tout de suite dans le bain dès le début du jeu lorsque le lapin dénonce la voix-off vous donnant les instructions : « C’est celui qui fait les bandes-annonces au cinéma ! », en d’autres termes la voix de Kain de la saga Legacy Of Kain. Tiens donc ! Un autre jeu issu des studios Crystal Dynamics. On notera également l’apparition de la voix française du regretté Lloyd Bridges (Hot Shots) à travers le personnage de Lincoln, un hibou-robot d’une aide précieuse. Tout est réuni pour ne pas s’ennuyer en jouant à Whiplash grâce à Redmond dans son rôle de trublion qui n’est pas sans rappeler Sid du film L’Âge de Glace et grâce également à un principe de jeu qui vise à détruire tous les biens de la société et à sauver les différents animaux en captivité. Malgré ces efforts, la répétition des décors, les coloris plutôt sombres et l’aspect bordellique des combats font que l’ennui gagne peu à peu le joueur.
« No Pasaran »
L’utilisation des animaux dans les laboratoires n’est un secret pour personne. A des fins cosmétiques, militaires ou scientifiques, plusieurs organisations dénoncent ces pratiques odieuses réalisées sur des lapins, des singes, des chiens ou sur de simples souris. Voilà ce que nous propose Eidos Interactive avec Whiplash : mettre un terme à de tels agissements. On pourrait y voir un quelconque message écologique à but révolutionnaire pour nos amis à poils et à plume et c’est bien le cas dans Whiplash, le scénario prônant la mutinerie des cobayes. Ce jeu de plate-forme nous transpose dans une société internationale de haute technologie : Genron Corporation. Les recherches menées dans ses laboratoires offrent aux humains une meilleure existence grâce à des produits étudiés pour chacun. Mais avant d’en arriver à un produit fini, il faut passer par la terrible étape des tests. Terrible pour les animaux uniquement car peu d’entre eux en réchappent et les derniers survivants sont mixés dans le « recombineur génétique ». Cette machine est la destination finale de tous les cobayes n’étant plus d’aucune utilité au sein de l’entreprise. Voilà le terrible destin qui attend Spanx et Redmond. Spanx est une fouine à longue queue de 3 ans victime d’électrochocs ayant perdu l’usage de la parole. Redmond est un lapin blanc de Californie utilisé afin d’améliorer les produits cosmétiques de ces dames. Après des mois de torture, les deux animaux vont être génétiquement combinés et, enchaînés l’un à l’autre, leur sort est inéluctable. Fort heureusement, à quelques centimètres de la centrifugeuse génétique, un miracle se produit et nos compères sont libérés de leur cage. Leur destin de « fouinapin » ou de « lapouine » est un passé révolu. Désormais, la vengeance va être terrible. Genron Corporation, gare à tes miches !
Le lapin : le meilleur ami d’une fouine
Spanx et Redmond n’ont rien en commun si ce n’est un mètre de chaîne. Gros problème étant donné que leurs personnalités sont en totale contradiction. En cavale, ces deux anciens « rats de laboratoires » sont contraints et forcés de sauver leur peau et celle de tous leurs frères animaux. Et comme dans tous les duos, il y a forcément un meneur, ici le plus imposant prend le leadership de la team. C’est Spanx qui part sa taille impose son autorité au petit lapinou. Redmond est devenu le Terminator des léporidés à cause des expériences sur son doux pelage. Aussi résistant que la roche, le pauvre lapin va devenir le joujou de Spanx pour assommer les gardes, briser les vitres ou détruire les ordinateurs. Redmond va se voir balancer dans tous les recoins de l’entreprise afin de réduire à néant le projet de E.D Mann, le PDG de la boîte.Peut-être aurait-il mieux fallu pour Redmond de finir dans le combineur génétique, car son existence va se résumer à être utilisé en tant qu’arme de destruction massive. Initialement, il sert de fouet ou de masse pour assommer et faire trébucher les employés de la Genron Corporation. Mais au fur et à mesure des pérégrinations de notre fouine, le lapin va devenir un grappin ou un planeur. On découvre chaque compétence au fil du jeu. Certaines aptitudes du lapin vont nécessiter des appareils made in Genron. Et d’un lapin très classique, votre coéquipier va se transformer en lapin-glace, en lapin gonflé à l’hélium, en boule de poils enflammée, en lapin radioactif ou en électro-lapin. Et comme si ça ne suffisait pas, on peut interagir sur le décor avec l’aide de Redmond : surfer, crocheter les mécanismes ou boucher les WC. Bref, la vie de lapin en cavale n’est pas de tout repos. Et Spanx dans tout ça ? Et bien, c’est le leader. Il ne fait pas grand-chose, si ce n’est se servir de Redmond comme d’une arme. C’est celui que vous dirigez dans l’affaire. Rapide comme une fouine (forcément), il grimpe partout, saute de plate-forme en plate-forme et met KO les adversaires grâce à l’aimable intervention du lapin. Son rôle de meneur prendra tout de même une place importante, lorsque le PDG de Genron activera les lasers pour détecter les intrus ou enverra une équipe de dératisation. Pour ce binôme, chacun est essentiel à la survie de l’autre. Avec un grand nombre d’attaques, de multiples combos et des séquences de plate-forme pure, on contrôle aisément le tandem. Lorsqu’il faut fracasser de l’employé, malgré un aspect brouillon et quelques caméras capricieuses, on arrive facilement à ses fins. Et face à de tels agissements vous comprendrez que Redmond ne peut rester de marbre.
Un grain de folie
Le point fort du jeu qui évite à Whiplash de mourir dans la masse des jeux de plate-forme est assurément son ambiance. Le jeu de Crystal Dynamics est pourvu d’une ambiance loufoque où l’humour est constant. A la manière de Gex, parodie de l’univers James Bond, Whiplash nous propose l’absurde poussé dans son paroxysme au travers des expériences sur les animaux (le lancer de hamsters sur cible ou la centrifugeuse à singe), des décors, des graphismes ou du doublage des voix. La société Genron Corporation ressemble aux firmes contemporaines avec des clins d’œil tels que les tableaux du PDG affichés dans les couloirs ou l’incontournable message « Veuillez vous laver les mains avant de retourner à votre poste » agrafés aux toilettes. Et comme pour toute entreprise, chaque pièce se ressemble. Ici les différents départements de Genron ne dérogent pas à la règle, exception faite pour la cafétéria et la déchetterie. Dommage, on aurait préféré plus d’originalité à travers les 9 découpages de la société car, graphiquement, le reste du soft est très classique. On a souvent l’impression de tourner en rond. Seules les mimiques des deux protagonistes valent le détour surtout grâce au doublage en parfaite osmose. Il est vrai que pour Spanx, Crystal Dynamics s’est facilité le boulot du fait de son mutisme mais c’est pour mieux travailler la personnalité de Redmond. C’est à coup de répliques tordantes qu’il accompagne les scènes de combat. Et on est tout de suite dans le bain dès le début du jeu lorsque le lapin dénonce la voix-off vous donnant les instructions : « C’est celui qui fait les bandes-annonces au cinéma ! », en d’autres termes la voix de Kain de la saga Legacy Of Kain. Tiens donc ! Un autre jeu issu des studios Crystal Dynamics. On notera également l’apparition de la voix française du regretté Lloyd Bridges (Hot Shots) à travers le personnage de Lincoln, un hibou-robot d’une aide précieuse. Tout est réuni pour ne pas s’ennuyer en jouant à Whiplash grâce à Redmond dans son rôle de trublion qui n’est pas sans rappeler Sid du film L’Âge de Glace et grâce également à un principe de jeu qui vise à détruire tous les biens de la société et à sauver les différents animaux en captivité. Malgré ces efforts, la répétition des décors, les coloris plutôt sombres et l’aspect bordellique des combats font que l’ennui gagne peu à peu le joueur.
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