Test Trivial Pursuit sur X360

Après les échecs d'EA Playground et la difficulté à imposer la série MySims, Electronic Arts préfère se tourner vers les licences solides qui ont fait leurs preuves pendant plus de vingt ans. Depuis quelques semaines, l’éditeur aligne les adaptations vidéoludiques de jeux de société comme des perles, et c’est Hasbro qui s’en frotte les mains en voyant débarquer sur consoles Monopoly : Editions Classique et Monde, Puissance 4, Yahtzee, Boggle ou Scrabble avec Hasbro Best of des Jeux en Famille. Désormais, c’est au tour de Trivial Pursuit de refaire son come-back après quatre ans d’absence. La mode grandissante du casual-gaming est un atout indéniable pour toucher un plus large public et le jeu d’Hasbro s’adapte donc à toute la famille, aussi bien sur Wii, que sur Xbox 360, PS2 ou PlayStation 3. Le principe du jeu, quant à lui, n’a pas changé d’un pouce puisqu’il s’agit toujours de répondre correctement aux questions afin d’engranger un maximum de camemberts. Les questions sont bien entendu divisées en plusieurs catégories : "Sciences & Nature", "Art et Littérature", "Histoire", "Géographie", "Sports & Loisirs", "Divertissements". Du grand classique comme on les aime. Pour ceux qui en veulent toujours plus, certains packs seront proposés en téléchargement comme le pack Cinéma, disponible dès maintenant et gratuitement qui plus est. Pour ce qui est de l’adaptation vidéoludique de cet opus, on retrouve le fameux plateau de jeu haut en couleurs. Malheureusement, le déplacement du pion, animé de différentes manières, est d’une lenteur agaçante, ce qui énervera rapidement les joueurs, notamment les gamers solitaires qui tâteront le mode "Alerte Trivial". Ce mode consiste à débarrasser le plateau de ses cases en fonction des camemberts récupérés. Ainsi, le jeu s’accélère et on perd moins de temps à remplir son réceptacle à calendos. Le but étant de récolter un maximum de points en un minimum de temps, tout en glanant des multiplicateurs de points ici ou là. Simple mais très vite monotone.

Un indice chez vous...

Trivial Pursuit prend tout son sens en multijoueur avec le mode "Partie Classique" ou le mode "Défi entre Amis". Le premier des deux copie bien évidemment les règles du jeu de société, tandis que le second offre plusieurs options afin de remporter la partie. Bien sûr, la course aux triangles colorés est la principale attraction mais vous pouvez également miser sur les réponses de vos adversaires pour remporter une partie du fromage. Trois options s’offrent à vous dans ce cas : soit vous pensez que votre rival ne connaît pas la réponse, soit il la connaît ou alors vous pouvez faire une proposition. Et pour pimenter le jeu, le plateau dispose de case bonus recelant bonus et malus comme la chrono-bombe, les paris max doublant les points, tout ou rien (permettant de choper un camembert du premier coup), téléportation et bien d’autres astuces encore. Voilà donc comment associer Trivial Pursuit et casual-gaming. Et pour que tout le monde participe au jeu d’Electronic Arts, Adrenalin Interactive a adapté les questions en fonction des pays. Ainsi en choisissant la langue française, vous pourrez tomber sur des colles à propos de Bienvenue chez les Ch'tis, de la catastrophe d’AZF ou sur la variété française et même en téléchargeant les packs additionnels. Sympa ! Mais bon, à l’image du jeu de société, une certaine monotonie s’installe et le jeu n’est pas aidé par sa musique vite relou ou la voix-off agaçante. Mais le pire dans tout ça, c’est que Trivial Pursuit est un titre multijoueur à la base mais ce dernier est dépourvu de jeu en ligne. Il faudra donc se contenter que de classements online et puis c’est tout.