Test également disponible sur : DS

Test Trauma Center sur DS

Test Trauma Center
La Note
note Trauma Center : Jouez du Scalpel 17 20

Quand vitesse rime avec précision, Trauma Center : Jouez du Scalpel souffle un vent de frais dans le jeu vidéo. Avec son ambiance pesante et sa prise en main exceptionnelle, le jeu d’Atlus exploite à merveille le gameplay de la Nintendo DS et offre un challenge assez conséquent avec près de 8 heures de jeu pour venir à bout du scénario, et presque autant si vous souhaitez améliorer votre rang sur chaque intervention. Malgré quelques niveaux répétitifs, le jeu arrive encore à surprendre avec quelques actions en dehors des salles d’opérations, et des rebondissements suffisants pour ne pas nous faire décrocher d’un bout à l’autre de l’histoire. Pari remporté donc, ne reste plus qu’à espérer que l’accueil du soft sera aussi chaleureux en France qu’il le fut au Japon.


Les plus
  • Gameplay réussi
  • Ambiance immersive
  • Durée de vie convenable
  • Niveaux originaux
Les moins
  • Répétitif sur la fin
  • Impossibilité de passer les dialogues


Le Test

Un an après son lancement, la Nintendo DS voit enfin son catalogue jeux s’étoffer de titres exploitant pleinement ses capacités tactiles. Figurant déjà parmi les titres les plus réussis de la "Touch Generation", Trauma Center arrive enfin en France après un succès mérité au Japon et compte bien renouveler l’exploit.


Atypique, audacieux mais surtout bougrement novateur et efficace, Trauma Center : Jouez du Scalpel fait partie de ces jeux concept qui n’ont leur place que sur la portable de Nintendo. Utilisant à merveille le stylet de la console, le titre vous plonge dans la peau d’un jeune chirurgien, bientôt nouvel espoir pour mettre fin à une guerre bactériologique. Déconseillé aux personnes cardiaques, le jeu va faire monter votre stress autant que votre adrénaline. Mettez votre blouse blanche, il est temps de rentrer en salle d’opération.

 

Docteur pas si maboul

 

Débutant en médecine et épaulé d’une assistante d’expérience pour vous former, vous incarnez Derek Stiles et aller devoir faire vos armes dans le milieu hospitalier. Découvrant les rudiments lors de vos premières interventions, vous allez surtout devoir y acquérir des mécanismes que vous aurez vite l’occasion de tester dans des opérations plus délicates où la vie de vos patients dépendra exclusivement de vos réflexes et de votre agilité. Scalpel, pinces, seringue, pompe, suture, désinfectant, scanner ou tout simplement vos propres mains pour réaliser un massage cardiaque, le stylet sera ici le prolongement de votre bras et votre seul moyen d’interagir à l’écran. Après vous être fait la main sur des blessures bénignes où vous aurez appris à inciser, extraire et recoudre, vous passerez à l’étape supérieure en réalisant vos premiers actes de chirurgie vasculaire et d’extraction de tumeurs. S’intensifiant rapidement, le rythme deviendra alors vite épuisant et on aurait presque besoin d’une autre assistante, réelle cette fois-ci, pour éponger notre front dégoulinant. Heureusement, notre cher Docteur Stiles se découvrira vite un nouveau talent, la "Healing Touch", une capacité spéciale que vous pourrez activer une fois par intervention en dessinant une étoile à l’écran. Permettant de ralentir le temps à la sauce bullet-time, ce don facultatif dans les premiers niveaux deviendra indispensable sur la fin tant le nombre d’actions à réaliser en simultané sera important. En effet, accueillant rapidement des patients atteints de virus crées par une organisation terroriste, vous allez devoir assouplir le poignet et enchaîner les actions à vitesse grand V.

 

Quand votre cœur fait boom

 

De plus en plus longues et de plus en plus complexes, chacune de vos interventions vous demanderont de prendre les décisions au bon moment, et surtout de les prendre vite. Avec des infections se multipliant devant vos yeux et d’étranges organismes détériorant progressivement l’état du patient, il faudra en effet mesurer entre deux injections s’il est plus utile de détruire la source du mal ou de réparer ses dégâts plus vite qu’elle ne les cause. Déchaîné sur l’écran tactile on clique alors pour choisir ses ustensiles, on gratte pour nettoyer, on tire pour aspirer une plaie, on pousse pour injecter, on zigzag pour recoudre, on désinfecte, on déroule les bandages et le tout en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Si la prise en main est intuitive, réussir les derniers niveaux demandera autant de rapidité que de précision et un mauvais coup de laser, une suture ratée ou une piqûre mal placée pourra avoir des conséquences dramatiques sur l’électrocardiogramme du concerné. Mais vous ne ferez pas qu’opérer dans Trauma Center : Jouez du Scalpel. Si le scénario est prétexte à justifier des maladies de plus en plus sévères, il sert aussi à introduire quelques variantes de jeu avec différentes énigmes sous forme de puzzle mais surtout des interventions plus originales comme le désamorçage d’une bombe. Surveillant le décompte et la température de l’objet comme on surveille habituellement les signes vitaux d’un patient, on utilise alors sa trousse de secours dans un autre contexte. Ne détenant plus une seule vie entre vos mains, mais celles de toutes les personnes prises au piège, votre main devra être plus sure que jamais, l’œil attentif et les nerfs d’acier.





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Laurent Moreaux

le mardi 25 avril 2006, 16:21




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