La Note
14 20
14 20
Les plus
Les moins
- Jouabilité
Le Test
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Les inconditionnels de la série Time Crisis vont sans doute adorer ce nouvel épisode qui apporte quelques nouveautés.
Il n'est pas indispensable d'avoir joué aux différentes versions arcade de Time Crisis pour savoir qu'il s'agit d'un label de qualité. La franchise créée par Namco continue de faire des heureux, que ce soit à Châtelet-Les-Halles ou à la maison avec un excellent Time Crisis 3 inséré dans le lecteur de la Playstation 2. Le développeur nippon aura donc attendu presque deux années pour nous offrir une suite attendue par les nombreux spécialistes du genre. Time Crisis 2 avait déjà marqué les esprits, toujours sur la 128 bits de Sony, avec un gameplay bien léché et une ambiance de jeu captivante. On en redemandait, Namco l'a fait.
Ceux qui voient en Time Crisis 3 un énième jeu de shoot, dont le principe consiste à tirer sur tout ce qui bouge, se trompent. En effet, en plus d'obliger le joueur à tisser une véritable stratégie d'attaque afin de ne pas s'exposer aux attaques ennemies, le jeu possède un scénario classique mais bien ficelé, ainsi qu'un gameplay encore plus poussé que celui de l'opus précédent.
Un scénar' de série B
Les méchants contre les gentils, c'est en gros ce que nous propose ce Time Crisis 3 qui ne déroge pas à la règle instaurée par ses prédécesseurs.
L'île d'Astigos se retrouve envahie par les sbires de la fédération zagorienne. Cette dernière y a installé des missiles qui menacent le Lukano, pays voisin habitué à lutter pour son indépendance, et que les zagoriens souhaitent coloniser. Et c'est lors d'une contre-attaque des forces de libération du Lukano visant à détruire ces missiles que Daniel Winston et Jake Hernandez, les deux leaders de la rebellion, ont été capturés. La fédération zagorienne ordonne la soumission du Lukano contre la vie de ses prisonniers.
Alan Dunaway et Wesley Lambert, tous deux agents du VSSE, sont envoyés sur les lieux afin d'éliminer les terroristes zagoriens.
Des graphismes juste corrects
Bien que l'aspect visuel de Time Crisis 3 est loin de nous brûler les yeux, force est de constater que de nets progrès ont tout de même été faits dans ce domaine depuis la sortie du premier épisode sur Playstation. Alors que dans Time Crisis premier du nom les personnages avaient plutôt tendance à avoir une apparence plus que cubique, les polygones affichés par l'Emotion Engine sont de meilleure facture. Certaines imperfections, telles que les coupes de cheveux taillées à la règle et à l'équerre, subsistent mais ne sont pas affreuses. Les textures, quant à elles, ne sont pas exceptionnelles mais suffisent pour meubler l'écran. Bref, le nouveau volet de la saga ne cherche absolument pas à séduire les gamers par des graphismes de folie. Et pour une fois, nous serions tentés de dire que les ingénieurs de Namco n'ont pas forcément eu tort de se satisfaire de la suffisance.
En effet, le rythme de jeu dans lequel nous plonge Time Crisis 3 fait qu'il n'est pas permis de s'amuser à contempler tel ou tel détail du décor. On est tellement occupé à épier les moindres faits et gestes des soldats du camp adverse que l'on se moque littéralement si ces derniers portent des baskets Nike et une chemise Lacoste. Néanmoins, nous aurions aimé que les scènes entrecoupant les scènes d'action soient un peu plus travaillées. Comme il s'agit des rares moments dans lesquels il est possible de reprendre son souffle, autant que cela se fasse de la plus belle manière possible, non ?
Inutile de vous dire que dans ce genre de jeu, l'animation est vitale !. Et celle de Time Crisis 3 est tout bonnement excellente. C'est rapide, fluide et aucun ralentissement ne vient pourrir le spectacle. Les commandos apparaissent et disparaissent de l'écran à une vitesse déconcertante, et n'hésitent pas à se servir des otages pour vous induire en erreur. Vous l'aurez sans doute compris, l’œuvre de Namco ne supporte pas la moindre erreur de concentration, sous peine de la payer cash.
Un gameplay innovant
Les bases de la série ont été conservées, et peuvent se résumer ainsi : se planquer, tirer et nettoyer l'écran dans les délais fixés. Cela peut paraître bien maigre à première vue, mais c'est pourtant autour de ces trois axiomes que tourne le gameplay de la griffe Time Crisis. Cette vision simpliste a l'avantage de ne pas noyer le joueur dans une liste infinie de commandes à retenir.
Lorsque tous les boutons de la manette sont relâchés, le tireur est considéré comme caché. A partir de là, il ne faut absolument pas tenir compte de ce que l'on voit à l'écran, ou du moins des ennemis qui donnent l'impression de nous tirer dessus. Car c'est bien là l'un des aspects déroutants de la Time Crisis Connection, surtout lorsque l'on est habitué au genre du First Person Shooter. En effet, il n'est pas rare que même dissimulé derrière un marchant de fruits, un mur ou bien encore une voiture, on soit théoriquement dans la ligne de mire des terroristes qui font feu. Mais le système de jeu conçu par Namco veut que le joueur soit considéré comme visible uniquement lorsqu'il appuie sur les boutons L1 ou R1. Dans le cas contraire, il ne peut être atteint. Pour tirer, il suffit de maintenir les boutons L1 ou R1 enfoncés tout en appuyant sur X ou O. Pour recharger son arme, on relâche le tout et on reprend le carnage dès que l'on est prêt.
La principale nouveauté apportée par Time Crisis 3 est la présence de quatre armes dans le sac de nos trois héros : l'arme de poing, la mitraillette, le fusil et le lance grenade. Elles restent en permanence entre les mains des protagonistes, c'est-à-dire qu'il est impossible de les perdre au cours de l'aventure, ou de devoir les abandonner à chaque fin de mission. Ce nouvel aspect du jeu est plus qu'intéressant, car chaque arme n'inflige pas les mêmes dommages et correspond à une situation précise. Par exemple, le lance grenade s'avère bougrement efficace contre les engins militaires utilisés par les terroristes, à l'inverse de l'arme de poing qui fera perdre beaucoup de temps, trop de temps pour espérer terminer une session dans le temps (décidément !) imparti. On ne peut changer d'arme que lorsque l'on se cache. Ensuite, il suffit d'appuyer sur X ou O pour en sélectionner une.
Comme vous pouvez le voir, la prise en main de Time Crisis 3 ne nécessite pas des heures et des heures d'entraînement. Bien au contraire, son dressage requiert avant tout de l'anticipation et de l'instinct, choses qui ne dépendent pas du jeu mais du joueur.
Une bande son répétitive
S'il y a un élément de Time Crisis 3 qui nous immerge directement dans l'atmosphère du jeu, c'est bel et bien son ambiance musicale. Elle ne laisse aucune place à la relaxation, et maintient une pression sur le joueur de bout en bout. Même les missions demandant de la concentration sont accompagnées d'une mélodie calme mais stressante. Sans parler des 'bips' du chronomètre qui signifient que le décompte arrive bientôt à son terme. Malheureusement, toutes ces petites bonnes notes ne masquent pas le fait que l'ensemble manque d'inspiration et soit monotone. Dommage...
Au final, Time Crisis 3 est un excellent défouloir pour ceux qui souhaitent se changer les idées après une dure journée de travail passée au bureau. Ceux qui ont apprécié l'édition précédente n'hésiteront pas une seule seconde sur celle-ci. Namco maîtrise toujours son sujet, même si le mode coopératif est plutôt décevant. Certes, chacun des joueurs emprunte désormais un chemin différent de l'autre, mais le fait que cela se fasse sur deux petits écrans ne facilite pas forcément les choses. L'animation ralentit parfois, mais rien de bien grave pour ceux qui veulent bourriner en équipe. Pour les autres qui veulent se la jouer solo, pas mal de bonus sont à débloquer, dont le fameux mode dans lequel il est possible d'incarner Alicia Winston. Malgré toutes ces sucreries, on reste sur notre faim, tellement la durée de vie de Time Crisis 3 est courte. Un défaut très handicapant mais qui ne nous fait pas oublier pour autant les qualités de ce soft.
Ceux qui voient en Time Crisis 3 un énième jeu de shoot, dont le principe consiste à tirer sur tout ce qui bouge, se trompent. En effet, en plus d'obliger le joueur à tisser une véritable stratégie d'attaque afin de ne pas s'exposer aux attaques ennemies, le jeu possède un scénario classique mais bien ficelé, ainsi qu'un gameplay encore plus poussé que celui de l'opus précédent.
Un scénar' de série B
Les méchants contre les gentils, c'est en gros ce que nous propose ce Time Crisis 3 qui ne déroge pas à la règle instaurée par ses prédécesseurs.
L'île d'Astigos se retrouve envahie par les sbires de la fédération zagorienne. Cette dernière y a installé des missiles qui menacent le Lukano, pays voisin habitué à lutter pour son indépendance, et que les zagoriens souhaitent coloniser. Et c'est lors d'une contre-attaque des forces de libération du Lukano visant à détruire ces missiles que Daniel Winston et Jake Hernandez, les deux leaders de la rebellion, ont été capturés. La fédération zagorienne ordonne la soumission du Lukano contre la vie de ses prisonniers.
Alan Dunaway et Wesley Lambert, tous deux agents du VSSE, sont envoyés sur les lieux afin d'éliminer les terroristes zagoriens.
Des graphismes juste corrects
Bien que l'aspect visuel de Time Crisis 3 est loin de nous brûler les yeux, force est de constater que de nets progrès ont tout de même été faits dans ce domaine depuis la sortie du premier épisode sur Playstation. Alors que dans Time Crisis premier du nom les personnages avaient plutôt tendance à avoir une apparence plus que cubique, les polygones affichés par l'Emotion Engine sont de meilleure facture. Certaines imperfections, telles que les coupes de cheveux taillées à la règle et à l'équerre, subsistent mais ne sont pas affreuses. Les textures, quant à elles, ne sont pas exceptionnelles mais suffisent pour meubler l'écran. Bref, le nouveau volet de la saga ne cherche absolument pas à séduire les gamers par des graphismes de folie. Et pour une fois, nous serions tentés de dire que les ingénieurs de Namco n'ont pas forcément eu tort de se satisfaire de la suffisance.
En effet, le rythme de jeu dans lequel nous plonge Time Crisis 3 fait qu'il n'est pas permis de s'amuser à contempler tel ou tel détail du décor. On est tellement occupé à épier les moindres faits et gestes des soldats du camp adverse que l'on se moque littéralement si ces derniers portent des baskets Nike et une chemise Lacoste. Néanmoins, nous aurions aimé que les scènes entrecoupant les scènes d'action soient un peu plus travaillées. Comme il s'agit des rares moments dans lesquels il est possible de reprendre son souffle, autant que cela se fasse de la plus belle manière possible, non ?
Inutile de vous dire que dans ce genre de jeu, l'animation est vitale !. Et celle de Time Crisis 3 est tout bonnement excellente. C'est rapide, fluide et aucun ralentissement ne vient pourrir le spectacle. Les commandos apparaissent et disparaissent de l'écran à une vitesse déconcertante, et n'hésitent pas à se servir des otages pour vous induire en erreur. Vous l'aurez sans doute compris, l’œuvre de Namco ne supporte pas la moindre erreur de concentration, sous peine de la payer cash.
Un gameplay innovant
Les bases de la série ont été conservées, et peuvent se résumer ainsi : se planquer, tirer et nettoyer l'écran dans les délais fixés. Cela peut paraître bien maigre à première vue, mais c'est pourtant autour de ces trois axiomes que tourne le gameplay de la griffe Time Crisis. Cette vision simpliste a l'avantage de ne pas noyer le joueur dans une liste infinie de commandes à retenir.
Lorsque tous les boutons de la manette sont relâchés, le tireur est considéré comme caché. A partir de là, il ne faut absolument pas tenir compte de ce que l'on voit à l'écran, ou du moins des ennemis qui donnent l'impression de nous tirer dessus. Car c'est bien là l'un des aspects déroutants de la Time Crisis Connection, surtout lorsque l'on est habitué au genre du First Person Shooter. En effet, il n'est pas rare que même dissimulé derrière un marchant de fruits, un mur ou bien encore une voiture, on soit théoriquement dans la ligne de mire des terroristes qui font feu. Mais le système de jeu conçu par Namco veut que le joueur soit considéré comme visible uniquement lorsqu'il appuie sur les boutons L1 ou R1. Dans le cas contraire, il ne peut être atteint. Pour tirer, il suffit de maintenir les boutons L1 ou R1 enfoncés tout en appuyant sur X ou O. Pour recharger son arme, on relâche le tout et on reprend le carnage dès que l'on est prêt.
La principale nouveauté apportée par Time Crisis 3 est la présence de quatre armes dans le sac de nos trois héros : l'arme de poing, la mitraillette, le fusil et le lance grenade. Elles restent en permanence entre les mains des protagonistes, c'est-à-dire qu'il est impossible de les perdre au cours de l'aventure, ou de devoir les abandonner à chaque fin de mission. Ce nouvel aspect du jeu est plus qu'intéressant, car chaque arme n'inflige pas les mêmes dommages et correspond à une situation précise. Par exemple, le lance grenade s'avère bougrement efficace contre les engins militaires utilisés par les terroristes, à l'inverse de l'arme de poing qui fera perdre beaucoup de temps, trop de temps pour espérer terminer une session dans le temps (décidément !) imparti. On ne peut changer d'arme que lorsque l'on se cache. Ensuite, il suffit d'appuyer sur X ou O pour en sélectionner une.
Comme vous pouvez le voir, la prise en main de Time Crisis 3 ne nécessite pas des heures et des heures d'entraînement. Bien au contraire, son dressage requiert avant tout de l'anticipation et de l'instinct, choses qui ne dépendent pas du jeu mais du joueur.
Une bande son répétitive
S'il y a un élément de Time Crisis 3 qui nous immerge directement dans l'atmosphère du jeu, c'est bel et bien son ambiance musicale. Elle ne laisse aucune place à la relaxation, et maintient une pression sur le joueur de bout en bout. Même les missions demandant de la concentration sont accompagnées d'une mélodie calme mais stressante. Sans parler des 'bips' du chronomètre qui signifient que le décompte arrive bientôt à son terme. Malheureusement, toutes ces petites bonnes notes ne masquent pas le fait que l'ensemble manque d'inspiration et soit monotone. Dommage...
Au final, Time Crisis 3 est un excellent défouloir pour ceux qui souhaitent se changer les idées après une dure journée de travail passée au bureau. Ceux qui ont apprécié l'édition précédente n'hésiteront pas une seule seconde sur celle-ci. Namco maîtrise toujours son sujet, même si le mode coopératif est plutôt décevant. Certes, chacun des joueurs emprunte désormais un chemin différent de l'autre, mais le fait que cela se fasse sur deux petits écrans ne facilite pas forcément les choses. L'animation ralentit parfois, mais rien de bien grave pour ceux qui veulent bourriner en équipe. Pour les autres qui veulent se la jouer solo, pas mal de bonus sont à débloquer, dont le fameux mode dans lequel il est possible d'incarner Alicia Winston. Malgré toutes ces sucreries, on reste sur notre faim, tellement la durée de vie de Time Crisis 3 est courte. Un défaut très handicapant mais qui ne nous fait pas oublier pour autant les qualités de ce soft.
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