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On connaissait le casual, voici maintenant le casual-zen. Si vous voulez déstresser en rentrant du boulot sans vous prendre la tête, The UnderGarden est fait pour vous ! Grâce à son esthétisme coloré et reposant, ses thèmes musicaux relaxant et ses quelques casse-têtes, le titre de Vitamin G Studios peut même avoir des vertus thérapeutiques. Hélas, le manque de profondeur, la difficulté au rabais, le peu de niveaux et l’absence de jeu en ligne viendront ternir cette expérience aux charmes indéniables.
- Une mise en scène graphique soignée
- Une bande-son relaxante
- Simple d'accès
- Durée de vie étriquée
- Des énigmes au rabais
- Pas de jeu en ligne
Surfant sur la vague des jeux indépendants tels que Flower, Soul Bubbles et autres Braid, The UnderGarden est le dernier né des studios Vitamin G. Plus qu’un simple jeu en téléchargement comme il en existe tant d’autres, le titre se veut à la fois zen, reposant mais tout aussi stimulant pour les neurones. Avec ses graphismes enchanteurs et son ambiance apaisante, The UnderGarden a de quoi séduire n’importe quel public ; mais est-ce réellement suffisant ?
Sous les traits de Vitamin G Studios se cachent en réalité les développeurs d’Artech Studios. Leur but consiste à créer et innover, chose pas toujours évidente dans le monde du jeu vidéo. Après un premier essai réussi avec Aces of the Galaxy, le studio délaisse le shoot’em up old-school pour se focaliser sur un mix entre plate-forme et réflexion. La résultante se nomme The UnderGarden et est largement inspirée des dernières productions à vocation écologiste telles que Flower, Soul Bubbles voire même LocoRoco. Ne cherchez donc pas de scénario au titre, le but étant de refleurir le monde en contrôlant un petit diablotin, qui se servira du pollen disséminé dans un jardin hypnotique pour atteindre son but. De ce fait, la prise en main est on ne peut plus simpliste car le stick analogique permet de diriger sa petite bestiole, tandis que le bouton A active un boost, offrant un peu plus d’aisance dans les mouvements, ce qui ne sera pas du luxe quand on sait qu’il y a 14 niveaux labyrinthiques dans le jeu. A cela s’ajoute des énigmes et quelques casse-têtes, histoire de corser un peu plus l’aventure. Si la progression se fait de façon naturelle, il arrivera parfois qu’on se heurte à quelques puzzles nécessitant l’interaction avec différents objets dans le décor. Le fait de poloniser les plantes donnera naissance à certains fruits, qu’il sera possible ensuite de transporter afin d’ouvrir de nouvelles voies ou de récupérer des bonus bien planqués. On remarque autrement que certaines graines ont une densité différente, à utiliser intelligemment pour abaisser ou au contraire relever un bloc de pierre entravant le passage. D’autres au contraire se servent de bombes pour déblayer une sortie. Plus on progresse dans les niveaux, plus il faut prendre en considération d’autres éléments tels que les courants d’air, les éboulements et les mécanismes à verrous. Si l’idée d’intégrer des énigmes est plutôt un bon point, on regrette simplement que le schéma de jeu se répète inlassablement de niveau en niveau sans vraiment nous donner du fil à retordre. D’un coup d’œil, on sait immédiatement quelles sont les manipulations à faire pour terminer le niveau dans les meilleurs délais. Par conséquent, on est rarement bloqué et la progression se fait assez vite. Et avec seulement 14 niveaux, The UnderGarden se plie assez rapidement sauf si bien sûr vous êtes partisan du jusqu’au-boutisme. Fleurir les niveaux à 100%, tout en récoltant les objets bonus sans perdre de temps, ne sera pas toujours chose facile surtout si vous espérez apparaître dans les premières places des classements mondiaux. Pour vous aider, vous pourrez demander l’aide d’un ami, puisque The UnderGarden est jouable en coopération, mais seulement en réseau local. Le level design, bien qu’original, ne change guère pendant l’aventure et seules quelques notes de musique viendront changer le rythme sonore lorsqu’on parvient à agripper des musiciens, petits personnages utiles en jeu pour activer certaines plantes. Voilà qui limite encore un peu plus le titre de Vitamin G Studios. Et c’est fort dommage car The UnderGarden nous offre des graphismes 2D/3D enchanteurs avec une flore qui gagne en couleurs au fur et à mesure que vous semez votre pollen. Les développeurs ont également fait l’effort de jouer sur les effets de lumière pour recréer un univers envoûtant, porté en sus par une musique zen et apaisante. Idéal donc pour se détendre après une journée harassante…