Test également disponible sur : PlayStation 2

Test The Fast and The Furious

Test The Fast and The Furious
La Note
note The Fast and The Furious : Tokyo Drift 7 20

On va être bref. The Fast and The Furious : Tokyo Drift n’a vraiment rien pour lui pour devenir une nouvelle référence du genre, si ce n’est celle de l'un des plus mauvais jeu de tuning de la PlayStation 2 aux côtés de RPM Tuning de Babylon Software. Eutechnyx a en effet complètement raté le coche en proposant un jeu insipide à cause d’un gameplay mou et mal pensé, un aliasing omniprésent et des trompe-l’œil à tirelarigot. C’est peut-être le jeu de trop pour un genre qui arrive à saturation et surtout dominé par la série Need For Speed qui semble intouchable.


Les plus
  • Les options classiques du tuning
  • Les musiques en adéquation avec la discipline
Les moins
  • Conduite ratée
  • Manque de dynamisme
  • Réalisation datée
  • Rien d'original


Le Test

Eutechnyx s’est spécialisé depuis quelques années dans les jeux de bagnoles et lorsque Namco Bandai Games a récupéré la licence The Fast and The Furious : Tokyo Drift, le studio a donc enclenché la seconde pour nous pondre le vrai-faux jeu officiel tiré du film. Et c’est donc très laborieusement que le titre s’infiltre sur la grille de départ des jeux de tuning.


Autant vous le dire tout de suite, l’appellation The Fast and The Furious : Tokyo Drift n’est qu’une accroche pour tenter de séduire les quelques irréductibles fans de la trilogie Fast & Furious, ceux-là même qui n’ont jamais croisé sur leur route les autres productions made in Eutechnyx. Et si je vous dis que même Vivendi Universal Games a laissé tombé la licence sur consoles il y a de ça trois ans, ça vous met tout de suite la puce à l’oreille. Mais les réalisateurs de la série Ford Racing, Big Mutha Truckers ou encore SRS : Street Racing Syndicate ont cru qu’ils avaient ce qu’il faut, là où il faut pour faire de The Fast and The Furious : Tokyo Drift un titre digne de concurrencer les grands pontes du milieu, autrement dit les NFS Carbon et autres Midnight Club 3 : DUB Edition. Que nenni ! Eutechnyx n’a pas su trouver la potion magique pour nous intéresser suffisamment et cette erreur de jugement se ressent dès les premières minutes de jeu. Si la réalisation peut paraître de prime abord correcte sur PlayStation 2, les décors manquent cruellement de diversité et de vie pour nous faire croire une seule seconde que les runs nocturnes se déroulent en plein Tokyo. Le trafic est quasiment inexistant, la population calfeutrée chez elle et seuls quelques kékés du tuning viendront tâter l’asphalte, histoire de vous donner du fil à retordre en plus des différents défis disséminés sur la carte. Mais une fois en course, les choses se compliquent sérieusement pour The Fast and The Furious : Tokyo Drift qui ne parvient pas à nous scotcher au pad malgré une conduite résolument arcade. Le pilotage de la grosse centaine de bolides mise à disposition manque de dynamisme. Les collisions, en plus de ne pas profiter des moteurs physiques derniers cris, n’ont que peu d’influence sur vos trajectoires, votre vitesse ou tout simplement le classement en course. Quant à la sensation de vitesse, elle est artificiellement mise en scène grâce à une caméra qui a la tremblote. A 200 km/h, on peut comprendre que les vibrations de la bagnole donnent la nausée à l’angle de vue mais à 25 km/h, ça en devient ridicule. Pire encore, la lisibilité des tracés devient vite un bouillon de pixels à cause d’un aliasing persistant et on ne distingue que très mal ses adversaires du trafic, les virages ou ne serait-ce que la route à suivre. C’est pourquoi, on s’aperçoit que The Fast and The Furious : Tokyo Drift ne mise pas du tout sur la conduite mais sur l’amélioration moteur de ses véhicules. Pas besoin d’être un fin pilote, si vous en avez sous le capot à vous la victoire ! Un détour dans un garage s’impose pour améliorer les compétences de ses voitures et on remarque que Namco Bandai Games a fait tout de même un effort pour s’offrir les services des plus grands concessionnaires et accessoiristes. Mais tout ça, ce n’est que de la poudre aux yeux. The Fast and The Furious : Tokyo Drift manque totalement de crédibilité pour rester en course.





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