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Retrouvez plus bas la suite de notre test de Sonic Boom : Le Cristal Brisé
- Visuellement sympatoche
- Plutôt précis dans sa maniabilité
- Les niveaux Course, qui tiennent bien l’esprit Sonic
- L’architecture de certains stages assez réussie
- Répétitif. Très.
- Quatre personnages pour un seul gameplay
- Les ennemis inutiles.
- L’exploration et la vitesse qui se combinent mal
- Sérieusement, les niveaux runners… On n'est pas sur smartphones.
- Les dialogues tellement nazes…
SONIC S'ARRÊTE POUR RÉFLÉCHIR
Côté variété toujours, Sonic Boom : Le Cristal Brisé propose plusieurs environnements avec à chaque fois trois types de niveaux. Les stages classiques sont axés sur la plateforme et l’exploration, les courses vous demandent d’atteindre la fin d’un parcours à embranchements multiples avant votre adversaire, et les Galeries de Ver reprennent le gameplay des runners de nos chers smartphones. Chacun d’eux peut-être rejoué à l’envi grâce à une mini-map, histoire de décrocher le meilleur chrono ou encore de récolter tous les bonus et tous les Anneaux. Tout le problème est dans ce que vous venez de lire : on peut faire le tour de ce Sonic Boom 3DS en même pas deux paragraphes. Malgré une jouabilité relativement précise et une réalisation correcte, le titre souffre d’un manque de renouvellement et d’un manque de rythme. La variété n’est qu’une façade, puisque les différents environnements sont terriblement identiques et trop répétitifs. Rien d'aussi charismatique que les zones du passé. Le mélange entre la vitesse inévitable d’un jeu Sonic et l’exploration induite par des niveaux labyrinthiques ne fonctionne pas et prend le joueur au dépourvu. Dommage car on sent que les devs ont saisi, en partie, ce qui pourrait fonctionner : un gameplay 2D mixé à une raisonnable utilisation de la 3D, des phases acrobatiques (peut-être ici trop simples à manier), des chemins multiples…
Le mélange entre la vitesse inévitable d’un jeu Sonic et l’exploration induite par des niveaux labyrinthiques ne fonctionne pas et prend le joueur au dépourvu
Hélas, l’ensemble peine à convaincre. Au-delà de la répétitivité susnommée, on évoquera également un niveau de difficulté beaucoup trop bas (vous pouvez vous planter douze ou treize fois pendant les courses à pied, votre adversaire ralentira de toute façon), des ennemis mal placés et qui ne constituent jamais un obstacle, des dialogues navrants et surtout impossibles à zapper ou même à accélérer, une carte pas forcément lisible, l’utilisation minimale de l’écran tactile : autant de problèmes qui viennent flinguer les quelques moments grisants et bien foutus que compte cette aventure médiocre du hérisson.