Test Safecracker DS sur DS

Le scénario de Safecracker : Expert en Cambriolage n’est qu’un vieux prétexte à Kheops Studio pour mettre en scène tout un tas de casse-têtes plus farfelus les uns que les autres. Malgré son titre, on ne vous demandera pas de réaliser de vils larcins, mais au contraire d’aider une pauvre famille à mettre la main sur le testament d’un vieil oncle milliardaire, qui avait comme lubie de créer des énigmes pour faire tourner son entourage en bourrique. C’est pourquoi, vous êtes convié à fouiner un somptueux manoir et à résoudre une trentaine de secrets pour dénicher ce fameux document. A la différence des deux épisodes de Professeur Layton, la zone de recherche est beaucoup plus restreinte. La demeure de l’oncle grippe-sou est composée de deux étages, d’une cave et d’un grenier qu’il faudra parcourir en long, en large et en travers pour découvrir ses dernières volontés. C’est plus d’une trentaine de pièces qu’il faudra explorer et autant d’énigmes à résoudre, ce qui n’est pas une mince affaire. Tout d’abord en raison des déplacements. Malgré sa vue subjective, Safecracker ne nous propose que des décors fixes dans lesquels vous vous déplacerez à l’aide des quatre directions disponibles sur l’écran tactile. Malgré la simplicité des commandes, les déplacements ne sont pas toujours évidents et ne sont guère aidés, la faute à une mini-carte pas très claire. Heureusement, là n’est pas la substantifique moelle de Safecracker. L’important est de résoudre une trentaine de casse-têtes qui peuvent être souvent plus casse-pieds que casse-têtes. A chaque fois que vous découvrez une énigme, c’est à vous de comprendre l’épreuve puisqu’aucune indication n’apparaît à l’écran. Pas le moindre petit indice à se mettre sous la dent et inutile de songer à une quelconque aide après des dizaines et des dizaines de tentatives ratées. A l’exception parfois de quelques post-it collés ici ou là, vous allez vous sentir bien seul pour résoudre chaque secret. De ce fait, il est regrettable de passer plus d’une demi-heure sur un défi avant de s’apercevoir qu’il nous manque un indice ou un objet indispensable pour le résoudre. On repart donc arpenter le manoir qui manque d’ailleurs d’originalité dans ses décors. A la différence des énigmes, qui seront tantôt mathématiques, tantôt visuels ou simplement mécaniques. Qu’il s’agisse de taquins, de carrés magiques ou de "simples" codes à craquer, il faudra faire preuve d’ingéniosité pour en découvrir la solution, quitte parfois à revenir sur ses pas pour lire une note d’apparence anodine. Fort heureusement, certaines aides peuvent être stockées dans votre valise, ce qui évite des déplacements fastidieux et monotones. De manière générale, les casse-têtes sont inspirés mais l’absence de toute explication gâche parfois le plaisir au risque de rebuter les joueurs peu téméraires. Quant aux habitués de la première heure, même si certaines énigmes les tiendront en haleine, ils trouveront que 35 énigmes, c’est un peu court au final. Et la présence d’un mode "Time Attack", ici appelé "Puzzles", ne change rien à la durée de vie finalement légère.