Test Resident Evil 5 : Gold Edition

Dans le fond, Resident Evil 5 : Gold Edition est une occasion en or pour ceux qui n'ont pas encore eu l'occasion de goûter à la version d'origine, puisque le disque intègre entre autres deux épisodes inédits que l'on peut d'ailleurs récupérer en téléchargement sur le Marketplace du Xbox Live et sur le PlayStation Store. "Perdu dans les cauchemars" est une sacrée déception, soyons clairs. Alors que l'on s'attendait à un retour aux sources avec des énigmes tordues et une ambiance oppressante, on sent que Capcom a trop pris goût à l'action pour être capable de proposer du survival horror à l'ancienne. Le manoir ne met pas autant la pression que sur PSOne, et puis il faut bien avouer que l'on a beaucoup de mal à entrer dans ce chapitre qui essaie quand même de refiler quelques infos sur Spencer et ses expériences. Toujours est-il que les casse-têtes ne brûlent pas les neurones ici, et seule la créature qui sent les balles une fois sur deux donne quelques frissons ; Mathieu pourra en témoigner. Contrairement à ce que l'on pensait au départ, c'est "Une fuite désespérée" qui est l'épisode le mieux réussi. Dans la continuité de ce qu'offre Resident Evil 5, l'action se montre particulièrement intense et il s'agira de se frayer un chemin parmi les zombies dans la peau de Jill, épaulée par Josh Stone et ses techniques de drague. Moins d'énigmes, plus de fusillades, on retrouve là tous les ingrédients qui ont permis à Resident Evil 5 de s'écouler à plus de cinq millions d'exemplaires dans le monde. Le mode "Mercenaires", quant à lui, n'est pas une révolution mais offre quand même l'occasion de croiser la route de Rebecca, Barry et la plantureuse Excella ; sans oublier les autres costumes que peuvent enfiler les principaux protagonistes de la BSAA. Bref, complet.