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- Les premières heures de découverte
- Les phases de plateforme assez chouettes, surtout avec Seth
- Un background qui aurait mérité plus d'attention...
- …tout comme la customisation
- Buggué jusqu'à la moelle
- Des temps de chargement abusés
- DA, scénario, narration, gameplay : on a l'impression d'avoir un proto en face de nous...
- Visuellement pas à la hauteur
- Les combats ennuyeux et peu variés
- Pourquoi ne pas avoir creusé les relations avec les orbots ?
ReCore fait partie de cette famille de jeux dans lesquels on arrive à distinguer un potentiel, une idée, un background, quelque chose à sauver. Un élément qui, au bout de quelques heures, se voit enfoui sous un tas de problèmes récurrents et marquent beaucoup plus durablement l'expérience de jeu. Développé en partenariat entre Comcept donc, le studio américain Armature et les Français d'Asobo, ReCore se déroule dans un futur éloigné de quelques dizaines voire quelques centaines d'années de notre époque. Une épidémie majeure baptisée l'Enfer des Sables a frappé la Terre et l'Humanité a décidé d'abandonner sa planète pour survivre. Seul avenir possible, Alter-Eden, une planète qui, après quelques siècles de travaux de terraformation devrait être un véritable paradis. Pour mener cette entreprise, la multinationale Mandate a envoyé en amont des équipes entières d'Orbots, des robots alimentés en énergie par des orbes qui façonnent également leur comportement et leur personnalité. Et pour les accompagner, quelques humains cryogénisés, dont le rôle est d'intervenir en cas de problème dans le déroulement de la terraformation. Vous êtes Joule Adams, un membre de cette équipe qui doit préparer le terrain avant que les vaisseaux contenant des millions d'êtres humains arrivent sur Alter-Eden. Et évidemment, il va y avoir un problème qui va vous sortir de votre longue veille.
COMME UN PARFUM DE STAR WARS
ZELDA-LIKE LAMBDA
Mack pourra creuser à certains endroits précis pour dénicher des objets, Seth vous permettra d'atteindre certains endroits inaccessibles en s'accrochant à des parois verticales et Duncan utilisera sa puissance pour libérer certains passages.
Reste alors l'Orbot, ou plutôt les Orbots, puisqu'en plus de Mack, Joule va au fur et à mesure des heures s'adjoindre deux autres compagnons : Seth et Duncan, des boîtes de conserve aux capacités différentes qui vont prouver leur utilité durant les phases d'exploration et durant les affrontements avec leurs congénères, vraisemblablement partis en vrille. Mack pourra creuser à certains endroits précis pour dénicher des objets, Seth vous permettra d'atteindre certains endroits inaccessibles en s'accrochant à des parois verticales et Duncan utilisera sa puissance pour libérer certains passages. L'ensemble demeure très scripté, très convenu et n'apporte pas grand-chose si ce n'est pour Seth, qui dynamise vraiment les phases de plate-formes. Les combats sont à peu de choses près dans la même veine. Pour faire un maximum de dégâts, il vous faut aligner la couleur du tir de Joule et de l'Orbot qui l'accompagne à celle du robot ennemi (bleu pour Mack, jaune pour Seth et rouge pour Duncan). Une fois affaibli, il est possible de lui voler son Orbe via un mini-jeu assez répétitif, afin de le transformer en flux pour notamment customiser vos Orbots. Une feature plutôt sympa, mais à nouveau beaucoup trop superficielle, trop peu variée et surtout susceptible de déséquilibrer le jeu assez violemment.