Test également disponible sur : PlayStation 2

Test Pro Evolution Soccer 3

Test Pro Evolution Soccer 3
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Les Notes
note Pro Evolution Soccer 3 18 20 note multi-utilisateurs Pro Evolution Soccer 3 5 5
 

Mais voilà, une fois de plus, on peut remarquer que l’habillage ne fait pas tout. Pro Evolution Soccer 3 s’impose facilement comme la nouvelle référence de jeu de football sur PS2. Certes il ne s’agit pas d’un leadership visuel ou auditif, mais le plaisir du jeu reste intact. Konami ne nous a pas sorti une simple suite dépourvue d’originalité. Un tout nouveau moteur graphique qui n’en reste pas moins magnifique, voilà qui est déjà pas mal. Mais aussi, et en plus, on retrouve une gestion de la balle améliorée, une Master League étoffée, encore plus d’équipes, une boutique pleine de bonus. Même si FIFA 2004 reste prometteur, même si Club Football est surprenant, Pro Evolution Soccer 3 n’a pas de soucis à se faire. Et cette saison sera une nouvelle fois placée sous l’étoile PES.


Les plus
  • Graphismes et animations
  • Durée de Vie
  • La prise en main
  • Des nouvelles licences
Les moins
  • Les commentaires, comme d'habitude
  • Quelques petits soucis avec le gardien
  • Les murs invisibles
  • Il reste encore des licences à récupérer


Le Test

Le voilà, il est enfin de retour ! Le messie, comme on aime à le surnommer, est sur le point de sortir. Bien évidemment, je parle de Pro Evolution Soccer 3 . Attendu par tous, il rassemble de plus en plus les foules. Konami a su imposer son style, son jeu dans ce genre majoritairement dominé par Electronic Arts et son FIFA . Pour ce PES 3 , Konami a-t-il réellement retravaillé son hit ou s’agit-il tout simplement d’une énième amélioration sans grands changements, comme ce le fut pour Pro Evolution Soccer 2 ?


Les hostilités pour la saison 2003/2004 entre PES 3 et FIFA 2004 ont commencé début septembre. Evidemment, ce sont les dates de sorties qui étaient les plus aptes à faire frémir l’attente des joueurs. Konami annonce son jeu de foot pour le 21 novembre. EA Sports contre-attaque en précisant la sortie de FIFA 2004 pour fin octobre. Ne voulant pas se faire doubler comme l’année dernière (souvenez-vous FIFA Football 2003 était sorti le même jour que PES 2, alors qu’il devait y avoir une semaine de décalage), Konami met les bouchées doubles. Le 21 octobre sera la date officielle du lancement de PES 3. Oui, jusqu’à ce que FIFA Football 2004 soit annoncé pour le même jour. Konami joue carte sur table et avance son jeu au 17 octobre 2003. A ce niveau de la partie, FIFA est aux fraises. Impossibilité totale de contrecarrer cette annonce. Laissé sur la touche, EA Sports s’éloigne et conclut que FIFA Football 2004 sera disponible le 31 octobre.

L’Affrontement de Deux Ecoles

Il ne faut pas se leurrer, il existe bel et bien deux écoles footbalistiques dans le monde du jeu vidéo. Cela a débuté avec la confrontation de ISS International Superstar Soccer et de FIFA à l’époque de la PSX ou de la Nintendo 64 . Même si dans les chiffres, Electronic Arts menait la danse, son hégémonie a vite tourné court sur PS2 avec l’arrivée de la série des Pro Evolution Soccer de chez Konami . Lorsque des milliers de joueurs pro-FIFA passent du côté de Konami, EA Sports se doit de réagir. On accuse FIFA d’être trop axé Arcade, d’être trop facile. On trouve du réconfort sur PES qui allie technique, beauté du jeu, construction et challenge. Alors que d’un côté, on se retrouve avec un jeu qui ne nous étonne plus au bout de 3 mois, de l’autre on a un jeu qui nous émerveille, nous surprend à chaque match.

PES Rules !

Certes, les premiers matchs ne sont guère concluants. Il n’est pas facile de marquer. On fait un peu du n’importe quoi. On se précipite le plus rapidement possible vers le camp adversaire. Résultat, on se mange un méchant 3 – 0. Mais on s’accroche. On remarque petit à petit comment se comporte l’équipe adversaire, comment réagissent nos joueurs. On sent une différence entre les joueurs, selon si on joue avec telle formation, si on fait rentrer un remplaçant ou si on joue plutôt sur les axes. Puis on découvre en détails les nombreuses possibilités de jeu grâce à une maniabilité simple d’accès mais qui se révèle par la suite complexe et intéressante dans la création de jeu. Et Pro Evolution Soccer 3 ne déroge pas à la règle. Du 1er à cet opus, Konami a su conserver ce qui a fait, qui fait et qui fera le bonheur des joueurs : une maniabilité en tous points irréprochable. On va retrouver dans ce 3ème numéro les manipulations de base : Croix pour les passes, Carré pour les tirs, Triangle pour les passes dans la courses et Rond pour les centres. Les touches flippers L et R permettent de changer de joueurs, courir de deux manières différentes ou, dans le cas du L2, sont de simples raccourcis pour les techniques de jeux. Evidemment, je ne vous apprends rien si vous êtes de cette école. Et par conséquent, vous savez comment réaliser les tirs lobés, les passes lobées, les différents centres (mi-hauteurs, ras du sol), les passements de jambes, les différents dribbles réalisables, les têtes, les reprises de volées, les ciseaux...

La liste étant plutôt longue, je préfère me concentrer sur les petits plus qu’apporte cette version de PES par rapport aux anciennes. Konami a intégré deux mouvements techniques supplémentaires. Exit le stick analogique droit pour faire les passes. Désormais, il sert à réaliser ces deux actions inédites. En faisant une rotation de 360°, le joueur exécutera la très célèbre roulette . Bien évidemment, Zidane est le plus apte à faire cette action, il sera néanmoins plus difficile de la réaliser avec Nedved, Raùl ou encore Wiltord. En fait, parfois ça marchera, parfois non. Et donc mieux vaut être sûr de son coup car la contre-attaque risque d’être terrible. La deuxième nouveauté au niveau du gameplay est, ce que je vais appeler, le levé de balle. En faisant Bas puis Haut sur le stick droit, le joueur, en possession du ballon, va pousser son ballon quelques mètres devant, le tout à hauteur de cuisse. Quel intérêt, allez-vous me dire ? Et bien, ce mouvement permet soit d’éviter un tacle adverse, soit de surprendre le goal en frappant directement le ballon lorsqu’il touche le sol. Deux petits rajouts qui, même si dans les termes ont l’air ridicules, n’en sont pas moins cruciaux lors des attaques.

Saison 2003/2004

Au niveau des modes de jeux, Konami n’a guère était avare. On va retrouver les grandes lignes : des matchs rapides, le mode Ligue, plusieurs Coupes, le mode Master League et le mode Entraînement. Dis comme ça, c’est assez banal mais il faut creuser plus profondément, accéder aux sous-menus pour voir les modes s’épanouir. Le choix d’avoir un Mode Ligue avec des équipes nationales ou des clubs. Six Coupes différentes : Internationale, Européenne, Africaine, Américaine, Asiatique ou la Konami Cup (jouable là aussi avec les clubs ou les équipes nationales). Pour ce qui est de la Master League, elle se divise en 4 partie composées des clubs européens. Le but de ce mode de jeu est d’évoluer de la Division 2, à la Division 1 afin d’avoir sa place pour le Championnat WEFA avec sa coupe prestigieuse. Il y a 4 stades à passer avant d’accéder à la première place, et ce ne sera pas chose facile face aux équipes telles que le Real Madrid, la Juventus de Turin, Arsenal ou Manchester United. Pour vous aider dans votre tâche, un système de transfert est à l’œuvre afin d’acquérir de meilleurs joueurs, de vendre d’autres joueurs. Vous aurez aussi accès à un terrain d’entraînement pour mettre au point vos techniques, voir les spécificités de chacun de vos joueurs. Sachant qu’il s’agit de votre ligue, vous pourrez modifier, paramétrer les moindres détails de votre équipe. Stade officiel, maillots, numéro des joueurs, tout est à votre disposition. « Vous êtes maître de votre destin ! » , comme dirait l’autre.

On retrouve toujours plus d’équipes avec les clubs et les équipes nationales : 64 Clubs et 56 Equipes nationales. Ça en fait du beau monde surtout qu’il y en a encore plusieurs à découvrir. Au niveau des clubs français, on va trouver le PSG, L’Olympique de Marseille, l’AS Monaco, l’AJ Auxerre, les Girondins de Bordeaux, l’Olympique Lyonnais, le RC Lens. Evidemment, on ne peut pas avoir toutes nos équipes face aux autres clubs européens plus prestigieux. Donc au menu, on retrouve du club espagnol (Real Madrid, FC Barcelone, Deportivo La Corogne, Real Sociedad, Valencia...), du club italien (Juventus de Turin, AS Roma, la Lazio de Rome, l’Inter de Milan, le Milan AC), du club anglais (Arsenal, Manchester, Liverpool...), du club allemand (Bayern de Munich, Dortmund, Leverkusen...). Bref, Que du bon ! Malheureusement, Konami n’ayant pas toutes les licences (uniquement la FIF Pro),cela signifie que les noms de clubs ne sont pas forcément respectés autant que les noms des joueurs, il n’y a pas les vrais maillots ou les vrais sponsors. Voilà un des bémols de la série des Pro Evolution Soccer. Par rapport à Winning Eleven 7 , les transferts ont plus ou moins été effectués. Ainsi, on retrouvera Beckham au Real de Madrid … en compagnie de Makelele. Il y a comme un soucis, mais on y passera outre car la version de FIFA 2004, dernièrement présentée, accusait le même problème.

A la fin de chaque match, vous empochez des crédits. Cet argent est utilisable dans le Boutique. A la manière d’un Dead Or Alive Extreme Beach Volleyball , vous allez satisfaire vos envies de shopping. Vous avez au choix des stades, des tenues, des coiffures, des ballons, des joueurs, des équipes, et différents modes à découvrir. Bref, une fois de plus, il y a encore de quoi faire. Bien évidemment, l’ensemble des tournois et des matchs sont jouables en multijoueurs jusqu’à 8 joueurs en reliant 2 multitaps et suffisamment de manettes. Dommage cependant qu’aucun mode online ne soit disponible. Sur Winning Eleven 7 , il était possible via l’adaptateur Ethernet de mettre à jour les équipes. Mais pour l’Europe, il n’en est nullement question. Dommage, Konami aurait pu en profiter, surtout que le online en Europe chez EA n’est pas au goût du jour

Le Duel de la Réalisation

Konami a enfin retravaillé le moteur graphique du jeu. Ce voulant encore plus réaliste, le soucis du détail a été apporté à l’esthétisme des joueurs. Les visages sont encore plus ressemblants, et on n’a pas besoin d’attendre le nom pour reconnaître le joueur. Les muscles des cuisses, les maillots sont encore mieux dessinés. Et bien évidemment avec les ralentis, on remarque tout plein de trucs comme la langue des joueurs (même ça a été créé), les rainures dans les filets des buts. Une réalisation visuelle sans tâche améliorée par rapport à PES 2 mais qui en dessous de la qualité graphique de FIFA 2004, même avec l’apport de l’option 60 Hertz. Côté gameplay, les joueurs attendent un peu moins la balle et ne s’arrêtent pas forcément lorsqu’ils loupent une occasion.
S’il y a bien un point où FIFA 2004 remporte le duel haut la main, et ce depuis les 3 versions de PES, c’est au niveau ambiance et commentaires. On retrouve au micro Cyril Linette et Stéphane Guivarch. Si le premier se débrouille mieux que l’autre, l’ensemble n’est guère satisfaisant. Dialogues assez limités et par conséquent souvent répétitifs, ils manquent en plus de punch. A la rigueur autant jouer avec les commentaires espagnols bien plus excitants (le summum restant tout de même les commentaires japonais de WE7 !). Un certain travail a été effectué au niveau de l’ambiance dans les stades. Mais là aussi, on est loin de FIFA, de ses chants officiels, de sa clameur du public et de son son Dolby ProLogic II. Effectivement, un simple Stéréo pour PES3, c’est démodé !


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