Test également disponible sur : DS

Test Pokémon Version Noire sur DS

Test Pokémon Version Noire
Les Notes
note Pokémon Version Noire 15 20 note multi-utilisateurs Pokémon Version Noire 5 5

Graphiquement, Pokémon version Blanche et Noire détonnent. L'univers en 3D et coloré enchantent de bout en bout et l'apparition des saisons rendent les nouveaux bébés de Game Freak moins monotones. Malgré un gameplay identique aux volets précédents et apportant peu d'évolution à la série, c'est au niveau des fonctionnalités en ligne, que le jeu tire toute sa force et s'impose dans la liste très privilégiée des jeux à la durée de vie quasi-illimitée. Un lifting aux allures de mises à jour mais dont on oublie très vite les quelques défauts, au profit de combats toujours aussi addictifs. A quand Pokémon version Grise ?


Les plus
  • Graphiquement plus abouti
  • Un gameplay toujours aussi riche
  • Des fonctionnalités Online parfaitement intégrées
  • 150 nouveaux Pokémon originaux
  • Tout simplement addictif
Les moins
  • Scénario inexistant
  • Simple mise à jour des précédents volets
  • Un concept qui tourne en rond


Le Test

Voilà une quinzaine d'année que les Pokémon, ces créatures créées par Satoshi Tajiri, ont envahi la planète. Un succès qui s'est tout naturellement traduit par le développement d'un nombre incalculable de titres, inspirés de la célèbre franchise, notamment sur les consoles portables de Nintendo. Ainsi, malgré des remakes des versions Or et Argent de très bonne facture, Game Freak ne s'est pas arrêté en si bon chemin et revient sur DS avec les Versions Blanche et Noire de Pokémon. Et n'allons pas par quatre chemins, le studio a beau ne pas révolutionner la série, ces deux nouvelles versions vont sans nul doute faire un carton.


Qui dit nouvelles versions, dit forcément nouvelle région. Après Kanto, Johto, Hoenn et Sinnoh, c'est au tour du continent d'Unys d'accueillir nos maîtres Pokémon en herbe. Notre héros – ou héroïne, c’est au choix – se voit assigner par le Professeur Keteleeria, la mission de remplir le Pokédex. Pour faciliter sa tâche, trois nouveaux souffre-douleurs sont ainsi à la disposition des futurs dresseurs, à savoir Vipélierre, Grukui ou Moustillon, les starters de la cinquième génération de Pokémon version Blanche et Noire. Une nouvelle fournée de Pocket Monsters, 150 pour être plus précis, tous plus originaux les uns que les autres et qui prouvent que les développeurs du jeu sont loin d'être à court d'idées. La seule ombre au tableau : une traduction française toujours aussi niaise et loin d'être de haute volée. Une lacune cependant vite excusée, les jeux s'adressant avant tout à un jeune public, et surtout apportant bon nombre de fonctionnalités. Mais avant de les décrire, il est important de souligner, pour celles et ceux qui espéraient botter le derrière de Pikachu dès les premières heures de jeu, de passer leur chemin. En effet, les Pokémon des premiers volets ne pourront être attrapés ou échangés qu'après avoir terminé la campagne solo du jeu. Un choix dangereux mais réfléchi par Nintendo qui souhaite ainsi donner une nouvelle jeunesse au jeu, les précédents épisodes se reposant un peu trop sur ses lauriers, par le biais d'un bestiaire certes impressionnant mais très pesant.

Blanc comme neige

Alors que Game Freak avait réussi à nous en mettre plein les yeux avec les versions Cœur d'Or et Âme d'Argent et leurs environnements 2D, les deux nouvelles versions arrivent cependant à élever la série à un tout autre niveau en s'attaquant à la 3D. Grâce a des mouvements de caméra assez bluffants, le monde d'Unys gagne grandement en profondeur ; notre entrée dans l'immense ville de Volucité en est un parfait exemple. Les différents lieux visités par notre héros collent également parfaitement à l'univers coloré de la série, à l'image des différentes arènes prenant la forme de parc d'attractions ou de ruches. Des arènes originales en somme qui feront sans nul doute sourire aussi bien les petits que les grands. Un système de saisons, très bien pensé, fait également son entrée. Il ne sera donc pas étonnant de voir les environnements se recouvrir de neige ou de voir les feuilles mortes voler en Automne. Des saisons réparties sur quatre mois réels et qui influenceront la fréquence d'apparition de certains Pokémon, qui attendent patiemment les périodes migratoires pour sortir de leurs tanières. Les combats gagnent eux aussi en dynamisme puisque des animations ont été greffées à nos chères bestioles prenant littéralement et pour la première fois vie. Au revoir donc les Pokémon rigides des précédents volets et bonjour aux petites créatures qui bougent leur popotin aux rythmes des musiques du jeu, retravaillées pour l'occasion à ce propos. Les attaques restent quant à elle toujours aussi bien réalisées, l'action a gagné aussi en énergie grâce à une mise en scène des affrontements ponctués par quelques effets de zoom marquant chaque attaque lancée. Le seul regret à souligner est la possibilité d'utiliser autant de fois que souhaiter les Capsules Techniques, à l'image des Capsules Spéciales (CS). Des CS qui permettront, comme à l'accoutumé, d'interagir avec les décors, des arbustes insignifiants aux gros rochers qui bloquent la voie. L'interface quant à elle a été entièrement repensée et arbore un design plus mature, tranchant avec plaisir avec le côté trop enfantin des anciens opus. Un système de raccourci plus intuitif facilite l'accès à certains gadgets ou objets, plusieurs items pouvant être assignés.

Noir c'est noir !

Mais que serait Pokémon sans ses affrontements divers et variés ? Ces épisodes ne dérogent pas à la règle et offrent leur lot de lieux et fonctionnalités en ligne permettant de mesurer ses talents de dresseurs. Ainsi, une fois la vingtaine d'heures nécessaires pour venir à bout de la Ligue Pokémon et des quelques randonneurs, policiers et autres écoliers qui peuplent Unys, les choses sérieuses peuvent commencer. Autant faire clair, le système de combat n'a pas bougé d'un iota. Toujours basé sur les faiblesses et avantages liés aux différents types de Pokémon déjà existant (Feu, Eau, Spectre, etc..) et des statistiques propres à chaque créature, l'aspect tactique de la série n'est pas délaissé et donne lieu à des parties toujours aussi addictives. Les traditionnels affrontements, solo et duo, en local, comme en ligne, n'ont pas été oubliés, notamment par l'intermédiaire de plusieurs endroits du jeu (Métro de Combat, Centre Pokémon..). Mais la vraie nouveauté est l'apparition du C-Gear. Outil communautaire en puissance, ce dernier est taillé pour tirer parti au maximum de la connectivité sans fil de la DS, des fonctionnalités se débloquant au fur et à mesure de l'avancement dans l'aventure. Il est ainsi possible de combattre, échanger ou tout simplement interagir avec d'autres joueurs proches, notamment via le Heylink, zone de jeu virtuelle. Les rêves de nos Pokémon peuvent être aussi visités par le biais de mini-jeux à débloquer en synchronisant sa sauvegarde sur le Global Link, site internet dédié aux deux versions.  Bien entendu, le Global Trade System (GTS), la plate-forme d'échanges, modèle de simplicité, est toujours de la partie et aidera les plus fanatiques à récupérer les 649 Pokémon que proposent maintenant la franchise. Le gameplay s'avère donc au final très riche, en dépit de combats encore trop alourdis et longuets, qui auraient mérité plus qu'un simple lifting graphique.




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