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- De nombreux circuits
- Possibilité de créer ses circuits
- Radar peu pratique
- Pas de multi sans plusieurs cartouches
- Beaucoup trop répétitif
Si vous suivez depuis assez longtemps les sorties toujours rocambolesques des nouvelles consoles, vous aurez peut-être remarqué que l’on a bien souvent tendance à noter, non pas les jeux, mais le hardware. Prenez par exemple le cas de la Nintendo 64. Les notes offertes à des jeux comme WaveRace : Blue Storm ou même Luigi’s Mansion, n’auraient certainement pas été aussi bonnes si les jeux étaient sortis ne serait-ce que six mois plus tard. Idem pour Konami Crazy Racer sur GBA, auréolé de très bonne notes alors qu’il était franchement moyen. Puisque nous sommes désormais prévenus, essayons de ne pas commettre les mêmes erreurs avec la DS et la PSP.
En ce mois de mars 2005, alors que
Il court, il court Pikachu…
Le principe est donc on ne peut plus simple, prenez une poignée de Pokémon, dessinez une carte, placez y quelques checkpoints, et bingo, vous voilà avec un jeu tout chaud. Pour avancer, écran tactile oblige, vous devez faire glisser votre stylet dans la direction où vous souhaitez aller. Plus vous frottez vite, plus votre Pikachu va vite. Si les premières courses se déroulent uniquement sur de la route, vous devrez par la suite traverser herbe, forêt, désert, glace, marécage, mer et lave. Afin de ne pas être trop ralenti par la typographie du terrain, des "boosters" sont disposés un peu partout et vous permettent d’être à pleine vitesse quel que soit le type de terrain sur lequel vous vous trouvez. Exception faite pour l’eau, qui nécessite d’être traversé soit à dos de Lokhlass (un Pokémon aquatique pour ceux qui ne connaissent pas), soit en volant, grâce à des ballons de baudruche. Dans chaque course, le but est d’être le premier à passer par tous les checkpoints dans un ordre donné. Libre à vous ensuite de choisir le meilleur moyen, air, terre ou mer.
Plutôt sympa sur le papier, Pokémon Dash, souffre d’une réalisation que l’on qualifiera de bâclée. L’écran du bas servant de tapis de jeu, l’écran du haut fait, quant à lui, office radar, ou de carte lorsque vous êtes en vol. Laisser la carte en permanence aurait toutefois été une idée plus judicieuse. Car, une fois en course, rien ne vous indique les changements de terrains entre un checkpoint et un autre. Conclusion, vous vous retrouvez perdu au beau milieu d’une forêt à la recherche d’un ballon pour vous envoler et si par malheur vous n’avez pas regardé la direction du prochain checkpoint avant votre décollage, vous êtes là encore bon pour une bonne grosse galère. Frustrant au possible ! Le pire étant sans doute à mettre au crédit de la navigation maritime, le Lokhlass étant tellement rapide, que vous heurtez sans cesse des petits îlots, ce qui a pour effet de vous faire débarquer sur des parcelles de terre contre votre gré et de vous faire perdre un temps précieux. Le mode multijoueur atténue quelque peu notre déception, puisque dans ce cas, tout le monde est dans la même galère. Cependant, il est nécessaire de posséder une cartouche par joueur, ce qui limite tout de suite les chances de pouvoir faire des parties à quatre ou plus.
Le nombre conséquent de courses et la possibilité de créer ses propres circuits à partir d’une cartouche GBA, n’y changeront rien, Pokémon Dash est tout simplement quelconque et donc indubitablement inutile.