Test également disponible sur : Xbox - PC - GameCube - PlayStation 2

Test NHL 2005

Test NHL 2005
Les Notes
note NHL 2005 15 20 note multi-utilisateurs NHL 2005 4 5

Que d’éloges pour ce NHL 2005 ! Mais il faut quand mettre remettre le titre d’EA Sports à sa place. Le jeu n’apporte que trop peu d’innovations par rapport à NHL 2004 par conséquent son investissement est à remettre en question pour les possesseurs du précédent opus. Quant à ceux qui veulent troquer leurs crampons pour des patins à glace, c’est du tout bon !


Les plus
  • Réalisation impeccable
  • Maniabilité instinctive
  • Mode Dynasty bien pensé
  • Durée de vie énorme
Les moins
  • Trop peu d’innovations par rapport à NHL 2004
  • Un mode Coupe du Monde bâclée
  • Absence du mode Xbox Live


Le Test

La cuvée 2005 de la NHL débarque enfin sur consoles. Sans aucune autre concurrence en Europe, NHL 2005 conviendra tant aux néophytes du genre qu’à ceux qui ont les pieds moulés dans des patins à glace.


Alors que certains n’ont d’yeux que pour les nouvelles moutures des jeux de football, comme à chaque fin d’année, d’autres préfèrent les sports US et Electronic Arts l’a bien compris à travers ses Madden NFL ou sa série des NHL. Même si le football américain ou le hockey ont encore aujourd’hui beaucoup de mal à percer en Europe, les jeux qui s’en inspirent se vendent comme des petits pains. Et grâce au savoir-faire de EA Canada, la tendance n’est pas prête de s’inverser. NHL 2005 en est la preuve, car même si le jeu n’apporte pas grand-chose de nouveau, il n’en reste pas moins complet.

 

"Tu me fais tourner la tête …"

 

Le terme complet n’est pas pris à la légère par Electronic Arts. C’est ainsi que l’on retrouve, comme à l’accoutumée, une centaine d’équipes regroupées par territoire. Bien évidemment la NHL est massivement représentée mais on a droit également à certaines ligues étrangères. Si je vous dis Elitserien, SM-Liga ou DEL, bon nombre d’entre-vous écarquilleront les yeux. Mais ceux qui suivent ce sport de près seront ravis d’apprendre que les ligues suédoises, finlandaises et allemandes sont une nouvelle fois au rendez-vous. EA Sports a donc conservé ses frontières ouvertes afin qu’une infime partie de l’Europe soit représentée dans NHL 2005. Mais voilà, les possesseurs de NHL 2004 seront donc un peu déçus de ne pas voir d’autres équipes étrangères émerger. Enfin pour les sportifs du dimanche qui préfèrent attendre les JO d’hiver pour se mettre au hockey, il existe évidemment les équipes internationales. Au nombre de 21, elles rassemblent les meilleurs pays d’Europe, d’Asie et d’Amérique. Et comme pour tout bon jeu de sport qui se respecte, il est possible de créer sa propre équipe d’hockeyeurs. Là, la configuration de sa team est impressionnante : ville, 32 sirènes différentes pour signaler un but ou la fin d’une période, 9 chants de supporters, 36 patinoires connues, logos, maillots. Une fois les différents paramètres sélectionnés, vous allez faire vos courses pour ce qui est des joueurs, et puiser dans les différentes équipes 40 hockeyeurs. Cependant, pour que la customisation soit entière, voire parfaite, on aurait aimé pouvoir modifier les joueurs, de leurs aptitudes de jeu à leur physique. Ce serait pousser le vice à son paroxysme.

 

Tournons la page des équipes pour se concentrer sur les nombreux modes de jeu de NHL 2005. Tout d’abord, on retrouve les classiques de la maison pour des parties rapides : Match Immédiat et Exhibition pour lesquels vous pourrez configurer les règles du jeu. Mais l’intérêt de NHL 2005 réside dans les modes Dynasty, Saison, Coupe du Monde de Hockey, Championnats de l’Elite ou encore Free 4 All. Pour ce qui est du Mode Saison, il se base uniquement sur les équipes de la NHL et ses divisions (Sud-Est, Atlantique, Nord-Est, Nord-Ouest, Pacifique, Centre). Il faudra se placer en tête du championnat pour espérer décrocher le trophée et vous aurez le choix entre 3 saisons plus ou moins longues. 29, 58 ou 82 matches vous attendent. Vous trouvez ça déjà impressionnant ? Alors attendez de découvrir le Mode Dynasty. Vous y incarnez, comme pour NHL 2004, un directeur général qui doit faire fructifier son équipe à travers un bon coaching mais également une bonne gestion des ressources financières. Le jeu se décompose en 30 scénarii avec pour chaque cas de figure une nouvelle équipe. Ainsi le but à atteindre varie d’un club à un autre. Jouer le 2ème tour des playoffs, gagner la Coupe Stanley, posséder un joueur vainqueur du trophée Maurice Richard, accéder à la finale d’une conférence, les challenges sont différents et le plaisir est ainsi renouvelé à chaque partie. Et ce n’est pas en cinq minutes que vous allez bâcler l’affaire, puisque le Mode Dynasty s’étale sur 10 ans. Une fois l’un des challenges acceptés, les possibilités de gestion sont incroyables. Chaque match est une aubaine pour se remplir les poches. L’argent ainsi acquis vous sera utile afin d’améliorer votre équipe, votre staff technique, l’attitude de votre public. Transferts, contrats, budgets, bientôt vous n’aurez plus que ces mots-là à la bouche et votre vie sociale risque de morfler. Cependant, il faut avouer que l’interface est assez peu engageante aux premiers abords. Fort heureusement, EA Canada a mis en place le Courriel qui vous informe en temps réel de l’état actuel de votre équipe, des modifications à effectuer ou des problèmes qui subsistent à l’intérieur de votre club. Et au bout d’un moment, on navigue dans les menus sans souci. Le Mode Dynasty est un véritable joyau pour la série NHL grâce à son intérêt sans cesse renouvelé et sa durée de vie monstrueuse. Le Mode Coupe du Monde, comme son nom l’indique, consiste à décrocher le titre suprême. Cependant, on regrette que les équipes disponibles soient si peu nombreuses. Il faut donc faire avec 6 équipes divisées en deux catégories : Nord-américaines (Canada, Etats-Unis, Russie, Slovénie) et Européennes (Suède, Finlande, Tchécoslovaquie et Allemagne). Oui, Electronic Arts devrait revoir ses cours de géo avant de faire des groupes à la va-vite ! Le Mode Championnats de l’Elite s’apparente au mode saison si ce n’est qu’il privilégie les ligues étrangères. On termine ce tour d’horizon des Modes de jeu avec le tout nouveau Free 4 All, une sorte de tirs au but jouable jusqu’à 4.

 

La patte EA Canada

 

Avant tout axé grand public, NHL 2005 convient à tous les joueurs grâce à un gameplay efficace dès les premières glissades sur la patinoire. La configuration des boutons est tout à fait instinctive en attaque comme en défense. Deux tirs différents, une feinte de frappe, la construction du jeu est immédiate et les séquences y gagnent en rapidité. Il ne faut pas mélanger vitesse et précipitation sinon les hors-jeu et les dégagements interdits rythmeront vos matches. En défense, les mises en échec sont spectaculaires et il n’est pas rare de voir valdinguer un adversaire par-dessus votre épaule. Et bien évidemment, à force de la jouer agressif, les sanctions tombent. Les arbitres n’hésiteront pas à vous mettre en prison durant deux minutes. Et ce qui fait la force des matches de hockey, ce sont pour sûr les bastons soudaines qui peuvent éclore suite à un coup bas. NHL 2005 n’a rien à voir avec Def Jam : Fight For New York, par conséquent les coups, limités, sont associés à deux boutons (coup haut et coup bas), tout comme les parades. Que ce soit lors des matches ou pendant les fights, le public réagit comme il faut et procure au soft une ambiance de dingue, accentuée par des commentaires anglais pêchus et de temps en temps par des sirènes annonçant un but ou un temps mort. L’OST, elle aussi, met le feu aux poudres grâce à l’EA Sports Trax, savoureux mélange entre rock et punk. Les joueurs de Burnout 3 : Takedown reconnaîtront certains morceaux comme Radio Up de Letter Kills ou encore Memory de Sugarcult. EA exploite à fond ses track-lists, et ça colle tellement avec le genre qu’on en redemande. Visuellement, le titre d’EA Sports est irréprochable. Speed, fluide, beau, le moteur graphique de NHL 2005 est sensiblement le même que pour l’opus 2004. La modélisation des joueurs est plus que convaincante au même titre que la motion capture pour leurs déplacements. Comme souvent dans les jeux de sports, le public fait peine à voir, mais est-ce bien là le plus important ?




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